Le frère de Lane Hutson dans de beaux draps

Le frère de Lane Hutson dans de beaux draps

Par Marc-André Dubois le 2025-01-01

Cole Hutson, jeune frère de Lane Hutson, s’est attiré un torrent de critiques après ses déclarations enflammées suivant la victoire des États-Unis contre le Canada au Championnat mondial junior, à Ottawa.

Après avoir marqué le premier but du match du réveillon du Nouvel An, il a célébré en couvrant ses oreilles devant les partisans canadiens, ajoutant une couche de provocation à ses propos :

« Battre le Canada chez eux, je ne pense pas qu’il y ait mieux que ça… C’est encore mieux qu’un match pour la médaille d’or. » a-t-il rajouté de manière arrogante.

@rgfray1 Cole Hutson on beating Team Canada at the World Juniors #USA #hockey #nhl ♬ original sound - RGF

Si l’enthousiasme est compréhensible, l’arrogance perçue dans ses mots n’a pas tardé à enflammer les réseaux sociaux.

Voici quelques réactions qui montrent que Cole Hutson aurait mieux fait de tourner sa langue sept fois avant de parler.

« Je comprends la rivalité, mais mieux que gagner une médaille d’or ? Ridicule »

« Cole Hutson ne jouerait même pas au hockey sans le Canada, puisque son père, Rob, vient du Manitoba. Je trouve toujours ça drôle. »

« Ce genre de commentaires est souvent suivi par des défaites. »

« Mieux qu’une médaille d’or ? Qu’est-ce que tu fumes, gamin ? »

Ces propos risquent de galvaniser encore plus le Canada dans la suite du tournoi. De nombreux internautes soulignent que de tels commentaires sont souvent suivis de déceptions sportives.

De plus, comparer une victoire qui ne veut rien dire contre le Canada à la quête d’une médaille d’or est perçu comme une insulte au prestige de ce tournoi.

Même certains Canadiens ont exprimé leur déception de ne pas voir Cole Hutson rejoindre Lane à Montréal, mais après ces paroles, certains pourraient changer d’avis.

Cole Hutson, malgré son jeune âge, vient d’apprendre une leçon importante : dans le hockey, comme dans la vie, l’humilité est souvent une arme plus puissante que les mots.

Reste à voir si cette déclaration aura des répercussions sur le reste du tournoi. Disons qu'il est aussi talentueux que son frère...mais il est moins humble...

Les déclarations de Cole Hutson ont déclenché une onde de choc non seulement chez les partisans canadiens, mais également dans les cercles du hockey international.

Pour de nombreux observateurs, ces paroles risquent de motiver encore davantage l’équipe canadienne dans la suite du tournoi.

Il vaut parfois mieux tourner sa langue sept fois avant de parler.

Le jeune Hutson, talentueux comme jamais mais encore immature sur le plan médiatique, vient de recevoir une leçon importante : l’humilité et la retenue peuvent être des atouts bien plus puissants que la provocation.

Son grand frère Lane pourrait lui donner une bonne leçon d'humilité. 

En attendant, lorsqu’on s’attarde sur les propos provocateurs de Cole Hutson après la victoire des États-Unis contre le Canada, il est tentant de concentrer toute l’attention sur ce jeune défenseur américain.

Son geste de se boucher les oreilles devant les partisans canadiens à Ottawa, suivi de sa déclaration controversée fait jaser partout.

Mais soyons honnêtes : les problèmes d’Équipe Canada junior vont bien au-delà des paroles d’un joueur adversaire.

Le Canada traverse une période de doute profond. Après une défaite contre la Lettonie, une victoire peu convaincante contre l’Allemagne et une indiscipline flagrante contre les Américains, le moral des partisans est au plus bas.

Sur les réseaux sociaux, même les plus optimistes commencent à perdre foi en cette mouture d’ÉCJ.

Comment imaginer une médaille d’or dans ce contexte ? Pour y parvenir, le Canada devra battre les Tchèques en quart de finale, puis probablement affronter la puissanteSuède en demi-finale avant une éventuelle revanche contre les États-Unis. Après les performances jusqu’ici médiocres, qui peut sincèrement parier sur un tel miracle?

Le véritable problème semble résider dans l’absence d’un meneur capable de relever l’équipe. Brayden Yager, le capitaine, est unanimement reconnu comme un leader naturel par ses coéquipiers.

Pourtant, sur la glace, personne ne s’est levé pour sortir l’équipe de son trou. Lors de la défaite contre les États-Unis, marquée par un nombre alarmant de pénalités mineures, aucun joueur ne semblait avoir de solution pour enrayer la spirale négative.

L’entraîneur Dave Cameron a renvoyé la responsabilité à ses joueurs, déclarant que « c’est à eux de décider » de leur avenir dans ce tournoi. Une déclaration ridicule, alors que le coach refuse de punir ses joueurs les plus indisciplinés.

Certains joueurs, comme Easton Cowan, censés être des piliers, se révèlent être des déceptions monumentales. Sa pénalité stupide, qui a permis aux Américains de porter la marque à 3-1, aurait dû entraîner des conséquences. Pourtant, Cowan n’a pas manqué une seule présence.

Pendant ce temps, des talents offensifs comme Beckett Sennecke, Michael Misa et Zayne Parekh, laissés de côté lors des sélections, regardent cet effondrement depuis leur salon.

Avec seulement dix buts marqués en quatre matchs – le même total que la Suisse – le choix de ne pas les inclure dans l’équipe ridiculise les décisions de Hockey Canada.

Plus troublant encore est l’absence totale de réaction après les provocations américaines. Cole Eiserman, après avoir marqué, a insulté Cowan en passant devant le banc canadien.

Cole Hutson a nargué la foule après avoir ouvert la marque.

Et pourtant, aucune étincelle, aucune frustration visible chez les joueurs canadiens. Où est le désir de faire ravaler leurs provocations à ces adversaires arrogants ?

Alors que les critiques fusent, il est clair que Cole Hutson n’est qu’un élément parmi une multitude de problèmes. La gestion des émotions, les erreurs répétées dans les sélections et l’absence de leadership sur la glace pointent vers un système en crise.

Tout n’est pas encore perdu : une incroyable histoire pourrait permettre au Canada de se relever et de déjouer les pronostics. Mais pour cela, des changements majeurs sont nécessaires, et vite.

Dans l’immédiat, il est difficile de ne pas tracer un parallèle avec la débâcle de 2024 en Suède. Si rien ne change, cette édition 2025 pourrait bien entrer dans l’histoire comme un autre échec cuisant pour Hockey Canada.

Quant à Cole Hutson, il pourrait regretter ses paroles si, par miracle, le Canada se hisse au sommet et prouve à tous que la fierté ne se gagne pas par des mots, mais par des actes.

Espérons que le karma existe.