Le Journal de Montréal, fidèle à sa réputation de chasse aux sorcières, s'est une fois de plus lancé dans une quête désespérée pour déterrer les squelettes du placard de Patrik Laine, nouvellement acquis par le Canadien de Montréal.
Cette fois, c'est le journaliste Stéphane Cadorette qui a tenté de semer le doute sur le passé de l'attaquant finlandais, en contactant son agent, Andy Scott, pour obtenir des détails croustillants sur les relations houleuses que Laine aurait eues avec ses anciens coéquipiers des Blue Jackets de Columbus.
L'un des épisodes que le Journal a mis en lumière concerne la relation tendue de Laine avec ses anciens coéquipiers des Blue Jackets de Columbus.
Selon le journaliste Aaron Portzline, qui couvre l'équipe pour The Athletic, les vétérans des Blue Jackets, une "bande" composée de Cam Atkinson, Seth Jones, Zach Werenski et Gustav Nyquist aurait sont allés voir les dirigeants de l'équipe pour se débarrasser de l'attaquant.
Cette décision, qui a mené à la demande d'échange de Laine, a été présentée par le Journal comme une preuve que le joueur était difficile à gérer et qu'il ne s'intégrait pas bien dans un vestiaire.
Mais cette tentative de déstabilisation s'est heurtée à un mur, avec un agent qui a poliment, mais fermement, refusé de se prêter au jeu.
«Je préfère ne pas commenter. Tout ce que je peux dire, c’est qu’il va très bien cadrer dans l’environnement de Montréal».
Il est clair que le Journal de Montréal cherchait à alimenter une narrative négative autour de Laine, espérant peut-être créer un scandale là où il n'y en a pas.
En s'appuyant sur les déclarations d'Aaron Portzline, le journaliste le plus réputé de Columbus couvrant les Blue Jackets, Cadorette a tenté de remettre en question le caractère et l'engagement de Laine, en ressassant des épisodes difficiles de sa carrière, comme sa mise à l'écart de l'alignement en novembre dernier par Pascal Vincent.
Cet incident, qualifié par Laine lui-même de "plus embarrassant" de sa carrière, a été exploité par le Journal pour suggérer que le joueur est un problème en devenir pour le Canadien.
Mais ce qui ressort vraiment de cette démarche, c'est la volonté du Journal de Montréal de s'acharner sur un joueur qui cherche à relancer sa carrière dans un nouveau cadre.
En refusant de répondre aux questions du Journal, Andy Scott a envoyé un message clair : Laine est prêt à tourner la page et à se concentrer sur son avenir à Montréal, sans se laisser distraire par des spéculations malveillantes.
Le Journal a répliqué en rappelant la fin difficile de la relation entre Laine et les Jets de Winnipeg, son équipe d'origine.
En 2021, lorsqu'il est passé de Winnipeg à Columbus, Laine avait laissé entendre, selon le média finlandais Iltalehti, qu'il s'était senti intimidé par ses coéquipiers Blake Wheeler et Mark Scheifele.
L'organisation des Jets a répliqué que ces leaders cherchaient simplement à inculquer un meilleur sens des responsabilités à Laine.
Le Journal a utilisé cet épisode pour renforcer l'idée que Laine avait du mal à s'intégrer dans une équipe.
Enfin, le Journal de Montréal a également tenté de mettre en doute la capacité de Laine à gérer la pression dans un marché exigeant comme celui de Montréal.
En soulignant que Laine n'a « rien vécu de comparable à Montréal », le journal laisse entendre que le joueur pourrait être submergé par les attentes des fans et des médias, accentuant encore la perception négative autour de lui.
Le Journal semble également oublier que la carrière de Laine ne se résume pas à quelques incidents isolés.
Même si sa relation avec les Blue Jackets a été marquée par des hauts et des bas, il est injuste de réduire l'histoire d'un joueur aussi talentueux à une simple suite de malentendus et de tensions.
En effet, Portzline lui-même a reconnu que Laine avait fait des efforts pour devenir un leader dans le vestiaire, prenant sous son aile le jeune Adam Fantilli, un geste qui montre une maturité et un engagement que le Journal a avoué du bout des lèvres.
Au lieu de célébrer l'arrivée d'un joueur au potentiel immense, le Journal de Montréal a préféré fouiller dans les moments difficiles de la carrière de Laine, cherchant à créer une tempête médiatique là où il n'y en a pas.
Mais cette tentative de salir la réputation de Laine s'est avérée être un échec, car ni son agent, ni les faits ne soutiennent cette narrative.
Il est temps pour le Journal de Montréal de comprendre que le passé de Patrik Laine, aussi compliqué soit-il, ne définit pas son avenir.
Le joueur est arrivé à Montréal avec l'intention de se relancer, de prouver qu'il peut encore être l'un des meilleurs marqueurs de la ligue, et de s'épanouir dans un environnement qui valorise son talent.
Le Journal de Montréal a tenté une opération de destruction de caractère. Sans succès, puisque l'agent de Laine a complètement ignoré la tactique du journaliste.
Au lieu de chercher des poux là où il n'y en a pas, peut-être que le Journal de Montréal devrait se concentrer sur l'opportunité incroyable que représente l'arrivée de Laine pour le Canadien.
Avec le soutien de ses coéquipiers et d'un entraîneur comme Martin St-Louis, Laine a toutes les cartes en main pour réussir et faire taire ses détracteurs.
Il est temps d'aller de l'avant et de laisser Patrik Laine écrire un nouveau chapitre de sa carrière à Montréal, sans les entraves des critiques injustifiées et des attaques mal intentionnées.
Le Journal de Montréal est averti...