Le Journal de Montréal a récemment publié un article accablant, signé par Jean-Nicolas Blanchet, exposant des statistiques qui révèlent l’ampleur du désastre chez le Canadien de Montréal.
Alors que certains amateurs naïfs espèrent encore un redressement miraculeux, les chiffres et les faits ne laissent que peu de place à l’optimisme.
Pire encore, ces révélations mettent en lumière une équipe à la dérive et un entraîneur incapable de trouver des solutions.
Le Canadien affiche une moyenne de 24 tirs par match, un chiffre catastrophique qui le place au dernier rang de la LNH.
Pour trouver pire, il faut remonter à 2003-2004 avec les Capitals de Washington. Ce n’est pas simplement mauvais, c’est historique. Comment espérer marquer des buts lorsqu’on génère si peu de chances?
"Le CH est en dessous de la moyenne de 700 tirs dans la LNH avec seulement 576 tentatives. Même les Sharks de l’an dernier, une équipe épouvantable, faisaient mieux." - Jean-Nicolas Blanchet (Journal de Montréal).
Le problème est généralisé. Parmi les 422 joueurs ayant joué plus de 300 minutes cette saison, aucun joueur du Canadien ne figure dans le top 50 des tirs au but par 60 minutes.
Cole Caufield, pourtant perçu comme une future étoile, n’arrive qu’au 55e rang, et le reste de l’équipe est inexistant. L’attaque du CH est tout simplement absente.
Avec une moyenne de 2,83 buts par match, le Canadien se retrouve au 21e rang de la LNH. Ce chiffre pourrait sembler acceptable si ce n’était pas exactement là où l’équipe se trouvait l’année dernière.
Contrairement à d’autres équipes comme Nashville ou Boston, qui devraient logiquement améliorer leur rendement en raison des nombreuses chances de marquer qu’elles génèrent, Montréal est exactement à sa place.
Cela signifie que cette inefficacité chronique n’est pas due à la malchance, mais bien à une incapacité structurelle de l’équipe.
"Le CH fait partie des équipes les plus opportunistes de la ligue avec un pourcentage de tirs réussis de 11,8 %, au-dessus de la moyenne de 10,6 %. Il est utopique de croire que cette équipe peut marquer beaucoup plus."
Si l’attaque est anémique, la défense du CH est carrément catastrophique. Avec une moyenne de 3,83 buts encaissés par match, le Canadien est bon dernier dans la ligue.
Même les analyses avancées, qui incluent les chances de qualité, ne sauvent pas l’équipe. Montréal aurait dû en moyenne accorder 3,43 buts par match, ce qui reste parmi les pires rendements de la LNH.
Les performances des gardiens ne viennent pas non plus en aide. Cayden Primeau a accordé plus de buts qu’il n’aurait dû, et bien que Samuel Montembeault ait été à la hauteur des attentes, cela ne suffit pas à compenser une défense poreuse.
Une statistique troublante dévoilée par Blanchet est celle des revirements.
À part Mike Matheson, tous les joueurs du Canadien se font enlever la rondelle plus souvent qu’ils ne la soutirent à leurs adversaires.
Cette incapacité à gagner les batailles individuelles illustre une équipe désorganisée et sans mordant.
"David Savard, Joel Armia, Jake Evans et même Nick Suzuki affichent des ratios désastreux. Cela reflète une incapacité collective à imposer son jeu." - Jean-Nicolas Blanchet
Ces statistiques accablantes ne font qu’ajouter de l’huile sur le feu pour Martin St-Louis, dont la gestion est de plus en plus critiquée.
Comment justifier des performances aussi médiocres avec un noyau jeune prometteur? Les fans commencent à perdre patience, et certains réclament déjà du changement derrière le banc.
Le propriétaire du Canadien, Geoff Molson, continue de soutenir Martin St-Louis, mais cette loyauté pourrait coûter cher à l’organisation.
Si Geoff Molson et Kent Hughes continuent de fermer les yeux sur les échecs de Martin St-Louis, ils risquent de s’aliéner encore davantage une base de partisans déjà désabusée.
Les révélations du Journal de Montréal ne laissent aucune excuse : cette équipe est mal gérée et mal préparée.
À ce rythme, le ciel ne fait pas que tomber sur Martin St-Louis. En fait, il s’écrase sur tout le Canadien de Montréal.
Il est désormais impossible d’ignorer la réalité : le Journal de Montréal mène une charge implacable contre Martin St-Louis, et les statistiques accablantes publiées récemment par Jean-Nicolas Blanchet ne laissent aucun doute.
L’entraîneur-chef du Canadien de Montréal est dans l’eau chaude, et le quotidien semble bien déterminé à précipiter sa chute.
En publiant ces statistiques et en les contextualisant, le Journal de Montréal semble clairement vouloir planter le dernier clou dans le cercueil de Martin St-Louis.
Ces chiffres ne sont pas que des données : ils sont une preuve accablante d’une gestion inefficace et d’un manque de direction.
Les conclusions de l’article de Blanchet ne laissent aucun doute : le Canadien de Montréal est non seulement à sa place au classement, mais il pourrait encore régresser si des mesures drastiques ne sont pas prises.
Et pour beaucoup, la première de ces mesures serait de remplacer l’entraîneur-chef.
Le message implicite du Journal est limpide : Geoff Molson et Kent Hughes doivent agir. Si Martin St-Louis ne peut redresser la situation, il est temps de trouver quelqu’un qui le peut.