Le département de recrutement du Canadien de Montréal semble avoir une fois de plus manqué de clairvoyance et de vision stratégique en écartant la possibilité de sélectionner le buteur prodigieux Cole Eiserman, invoquant des préoccupations sur son attitude jugée égoïste et sa nature supposément unidimensionnelle.
Pourtant, Eiserman, reconnu pour ses capacités exceptionnelles de marqueur, aurait pu être un atout majeur pour une équipe en quête de renouveau offensif. Au lieu de cela, le CH a préfère encore miser sur des choix plus conservateurs, répétant une erreur similaire à celle de l’année précédente.
Rappelons que lors du repêchage de 2023, le CH avait le cinquième choix au total et avait opté pour le défenseur défensif David Reinbacher, ignorant ainsi l’occasion de sélectionner Matvei Michkov, un talent offensif reconnu et potentiellement générationnel.
Cette décision crée encore énormément de critiques au Québec, beaucoup estimant que l’équipe a manqué une chance en or d’acquérir un joueur qui aurait pau changer la (pauvre) dynamique offensive du club.
Un an plus tard, le scénario semble se répéter de manière presque absurde. Cette fois, le CH refuse de prendre un « risque » en choisissant Cole Eiserman, un joueur dont le talent pour marquer des buts pourrait répondre exactement aux besoins criants de l’équipe en matière d’attaque.
L’argument de l’attitude égoïste et du jeu unidimensionnel paraît bien mince face aux statistiques et à l’impact potentiel de ce jeune joueur sur la glace.
Il est paradoxal de constater que le CH, ayant déjà fait l’impasse sur Michkov au profit de Reinbacher, hésite encore à sélectionner un attaquant prolifique comme Eiserman.
La stratégie logique aurait été de repêcher Michkov l’année dernière pour dynamiser l’attaque, puis de sécuriser un défenseur cette année, vu qu'il s'agit d'un repêchage de défenseurs.
De cette manière, Nick Bobrov et son équipe aurait assuré un équilibre dans le développement des talents. Au lieu de cela, le CH semble persister dans une voie conservatrice, évitant les joueurs à fort potentiel offensif au profit de choix plus « sûrs » mais qui ont tellement moins d'impact.
Cette approche frileuse du recrutement pourrait bien coûter cher à une équipe qui peine à s’imposer offesnivement dans la LNH.
En négligeant des talents comme Michkov et Eiserman, le CH risque de rester enfermé dans une stratégie de reconstruction perpétuelle sans jamais réellement franchir le cap nécessaire pour redevenir un prétendant sérieux à la Coupe Stanley.
On comprend que les défensives gagnent des championnats. Mais à force d'avoir trop de défenseur...trop, c'est comme pas assez.
Le manque de vision à long terme et la peur de prendre des risques calculés montrent une gestion frileuse qui, au final, semble de plus en plus ridicule.
Nick Bobrov doit se réveiller...et vite...