Éric Girard, le ministre des finances du Québec, se retrouve plongé dans un océan d'insomnie et d'angoisse, hanté par une décision qui semble avoir fissuré son intégrité politique.

La controverse qui entoure sa décision de verser une somme considérable, estimée entre 5 et 7 millions de dollars, aux Kings de Los Angeles a laissé des cicatrices profondes dans son parcours politique jusqu'alors relativement stable.

L'annonce de ce financement généreux, alors même que le gouvernement dévoilait un budget marqué par un déficit de 11 milliards de dollars, a déclenché un scandale général.

Les critiques fusent de toutes parts, dénonçant une priorité mal placée, une gestion financière imprudente et un traitement de faveur accordé à une équipe sportive étrangère au détriment des besoins locaux.

Malgré les tentatives désespérées du ministre pour calmer la tempête, chaque intervention publique semble enfoncer le clou un peu plus profondément.

Les révélations ultérieures sur d'autres options pour les Kings, comme leur installation à Salt Lake City sans aucun financement public, ne font qu'accentuer le sentiment d'erreur monumentale de la part d'Éric Girard.

Ce poids sur sa conscience et cette pression constante de l'opinion publique ont transformé ses nuits en cauchemars sans fin.

Les critiques répétées, les demandes de justification, et même les signaux de mécontentement provenant de son propre parti politique ont détruit sa confiance et ont affecté sa paix d'esprit.

Dans une tentative désespérée de rédemption, Éric Girard a décidé de tourner le dos à certaines traditions gouvernementales, renonçant notamment à l'achat de chaussures neuves pour la présentation du budget.

À la place, il a choisi de consacrer une partie de son budget discrétionnaire à des dons à des organismes d'aide alimentaire, dans l'espoir de contrebalancer l'impact négatif de la subvention controversée aux Kings.

En donnant 34 millions $ sur cinq ans à deux organismes d’aide alimentaire, le Club des petits déjeuners et la Cantine pour tous, Girard veut sauver la face.

Rappelons que le Club des petits déjeuners avait critiqu. personnellement Girard publiquement après avoir donné tous ces millions aux millionnaires des Kings de Los Angeles.

Pourtant, malgré cette tentative de réparation, l'erreur initiale continue de le hanter. Elle est devenue une ombre permanente planant sur sa carrière politique, brisant sa confiance en lui-même et menaçant sa crédibilité aux yeux du public.

Chaque pas qu'il fait pour se dégager de cette controverse semble être prisionnier des chaînes de son propre jugement et de ses propres actions.

Et tant que cette décision des Kings persistera dans la mémoire collective, Éric Girard restera captif de ses propres erreurs, condamné à revivre encore et encore le même cauchemar.

Hanté à vie...et il le mérite...

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