Le père de David Savard est sans pitié. En un geste calculé, à 15 heures pile, un timing presque cruel, il déclencha l'appel.
C'était un moment où chaque seconde comptait, alors que la frénésie des transactions de la ligue de hockey battait son plein et tirait à sa fin. Mais pour Gervais Savard, cela importait peu. Sa priorité était claire : s'assurer que son fils reste à Montréal.
C'était une scène digne d'un film de suspense. David s'était préparé mentalement pour cette journée fatidique. Il a tout tenté pour bloquer le bruit hier et se concentrer sur le match à venir contre les Maple Leafs de Toronto ce soir.
Pourtant, juste avant le coup de fil de son père, David avait pu savourer un moment de calme en famille. Après une semaine passée sur la route, il avait enfin trouvé le temps de se reconnecter avec ses proches. Mais l'ombre de la date limite des transactions planait toujours, une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête.
Et puis, à 15 heures, le téléphone sonna. Le cœur de David fit un bond dans sa poitrine. L'attente avait été insoutenable, et le moment de vérité était enfin arrivé.
Mais ce n'était pas le directeur général Kent Hughes, ni son agent, c'était son propre père, Gervais. Un homme sans pitié quand il s'agit de savoir ce qui se passe avec sa famille. Jamais il ne s'est dit que son fils allait croire à une transaction en voyant son père l'appeler.
"Ma journée était normale, jusqu’à ce que mon téléphone sonne à 15 h. J’ai fait le saut ! ». C’était finalement mon père qui voulait s’assurer que je restais à Montréal." (crédit: La Presse)
« Il ne s’attendait pas que ce soit si grave, mais moi, j’ai pensé à autre chose ! »
Dans cet instant de tension extrême, Gervais avait agi sans hésitation. Il voulait s'assurer que son fils reste à Montréal, près de sa famille, où il se sent vraiment chez lui.
Mais pour David, cet appel fut synonyme de stress, mais s'il s'agit d'un simple rappel de l'amour paternel. C'était un rappel brutal cette date limite des transactions est cruelle...mais en même temps, cela montre que la famille demeure la priorité absolue.
Et malgré le stress et l'incertitude, David ne put s'empêcher de sourire, reconnaissant du soutien inconditionnel de son père, même dans les moments les plus cruciaux de sa carrière.