Patrick Roy doit actuellement ressentir un certain pincement au cœur face aux récents développements à Ottawa.
La nomination de Steve Staios en tant que directeur général, en plus de sa position de président, et l'arrivée de Dave Poulin en tant que vice-président, sont des nouvelles qui pourraient être perçues comme un coup dur pour Roy. La dynamique de la situation semble pointer vers une direction qui ne favorise pas nécessairement ses ambitions.
News Release: Steve Staios has been appointed #Sens General Manager and President of Hockey Operations; Dave Poulin joins the team as Senior Vice-President, Hockey Operations; Ryan Bowness has been appointed the team’s Associate General Manager: https://t.co/ewBbHUNTf3 pic.twitter.com/Xaksy0RnBO
— Ottawa Senators (@Senators) December 31, 2023
L'inquiétude de Roy peut être amplifiée par le sentiment que la "clique" de l'Alberta-Ontario, avec ses connexions bien établies, peut influencer les décisions cruciales en matière de personnel.
Cette influence pourrait se traduire par le choix d'un entraîneur-chef unilingue anglophone la saison prochaine, écartant ainsi la possibilité que Patrick Roy occupe ce rôle prestigieux.
L'annonce de la nomination de Staios et de Poulin, tout en laissant planer le doute sur l'avenir de Roy, peut être interprétée comme une indication que la voie vers le poste d'entraîneur-chef pourrait être obstruée par des considérations autres que le mérite sportif.
Car si les Dieux du Hockey faisaient toujours preuve de justice, Patrick Roy serait le prochain entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa.
L'ironie réside dans le fait que la chance de Roy connaît bien que propriétaire Michael Andlauer. Ce dernier aurait.pu influencer la décision en sa faveur. Malgré sa relation antérieure avec Andlauer, la situation semble peu prometteuse pour Patrick Roy à Ottawa au moment où l'on se parle.
Malgré la lueur d'espoir que le propriétaire pourrait avoir son mot à dire dans le choix de l'entraîneur-chef, il est difficile de ne pas ressentir une certaine injustice pour un homme qui attend depuis longtemps une deuxième chance dans le monde du coaching.
La déception est évidente, même si Roy va affirmer qu'il n'attend rien et qu'il adore jouer au golf en Floride. Mais il doit bouillir à l'intérieur. La "clique de l'Alberta-Ontario" était la pire nouvelle pour lui à veille d'entrer en 2024.