En cette dernière journée de 2024, alors que les regards se tournent vers les festivités et les résolutions pour la nouvelle année, Patrik Laine nous rappelle que les gestes de générosité les plus simples ont parfois le plus grand impact.
Loin des controverses et des critiques liées à ses propos envers ses anciens coéquipiers de Columbus, le Finlandais a offert un moment inoubliable à un groupe de jeunes joueurs, prouvant une fois de plus qu’il est bien plus qu’un franc-tireur redoutable. Il est un homme de cœur.
Il aurait pu répondre à Zach Werenski par une autre réplique cinglante, répliquant coup pour coup aux accusations d’égoïsme et d’égocentrisme.
Laine a plutôt décidé de sortir son portefeuille pour offrir un cadeau inoubliable à l’équipe U15 AAA de Tappara, son ancien club en Finlande.
Les jeunes joueurs, qui viennent tout juste de remporter le prestigieux tournoi Wayne Gretzky International à Brantford, en Ontario, n’avaient pas le budget nécessaire pour assister à un match de la LNH.
Mais grâce à Laine, leur rêve est devenu réalité.
Aujourd’hui, ces jeunes se rendront à Toronto pour assister au match entre les Islanders et les Maple Leafs, un moment qui restera gravé dans leur mémoire pour toujours.
Non seulement ils auront la chance de voir leurs idoles sur la glace, mais ils porteront avec eux la fierté d’appartenir à une organisation que Laine n’a jamais oubliée.
Ce geste n’est pas anodin. Pour Patrik Laine, Tappara représente bien plus qu’un simple chapitre de sa carrière. C’est là qu’il a appris les bases du hockey, qu’il a développé son célèbre tir foudroyant, et qu’il a forgé les valeurs qui le définissent aujourd’hui.
Ce cadeau, ce n’est pas seulement un soutien financier, c’est une déclaration d’amour à ses racines, un remerciement pour tout ce que le club lui a offert.
« Je sais à quel point ces moments sont importants pour les jeunes joueurs. Ces expériences peuvent changer leur perception du sport et de leurs rêves. Si je peux les aider à vivre ça, je le fais sans hésiter. »
Ces paroles, rapportées par un membre du personnel de Tappara, témoignent de l’humilité et de la gratitude de Laine.
En ce temps des Fêtes, où la générosité et la bienveillance prennent une place particulière, Patrik Laine a montré l’exemple.
Il n’était pas obligé de faire ce geste. Rien ne l’y forçait. Mais il l’a fait, parce qu’il sait que le hockey, ce n’est pas seulement une question de buts marqués ou de victoires.
C’est aussi une question de communauté, d’héritage, et d’inspiration pour la prochaine génération.
Ce geste généreux est une réponse bien plus puissante que n’importe quelle déclaration ou interview. À ceux, comme Zach Werenski, qui l’accusent de n’être qu’un égoïste, Laine répond par l’action.
La saga de Laine à Columbus s'est terminée dans la controverse, lorsque le Finlandais, dans une entrevue à The Athletic, a critiqué l’organisation des Blue Jackets :
« J’étais tanné de perdre et d’abandonner dès décembre pour se concentrer sur la saison suivante. C’est frustrant pour un joueur quand tu veux gagner et que d’autres personnes ne sont pas comme ça. »
Ces propos, dénonçant une « culture perdante » et des coéquipiers qu’il jugeait trop confortables avec l’échec, ont enflammé les esprits à Columbus.
L’un des plus virulents dans sa réponse fut Zach Werenski, défenseur vedette des Blue Jackets, qui n’a pas hésité à répondre de manière cinglante après la victoire des siens contre le Canadien :
« C’est dommage. De nous ramasser comme ça, c’est juste inacceptable. Nous avons été de bons coéquipiers pour lui. D’aller dire ça... c’est de la merde. Je ne suis certainement pas content et personne dans notre vestiaire n’était heureux d’entendre ça. »
« Ça en dit plus sur lui que sur nous. Mais à quoi il pense en disant ceci? C’est juste incroyable. »
Les propos de Laine ont eu des répercussions immédiates lors de son retour à Columbus sous les couleurs du Canadien.
Dès le premier engagement, les joueurs des Blue Jackets semblaient s’être donné pour mission de lui faire payer ses déclarations.
Renaud Lavoie a même révélé que certains auraient délibérément ciblé l’épaule opérée de Laine, une blessure qui l’avait tenu à l’écart pendant une longue période en 2023 et 2024.
Le résultat? Une série de mises en échec brutales qui ont contraint Laine à quitter le match après la première période.
Le geste était clair : Columbus voulait envoyer un message.
En plus des coups sur la glace, Laine a dû encaisser une pluie de critiques hors de la patinoire. Zach Werenski a été dans pitié, qualifiant Laine d’égoïste et d’égocentrique :
« Il ne pensait qu’à lui. Il n’a jamais voulu s’intégrer. Et maintenant, il essaie de nous faire passer pour les méchants. »
Ces déclarations, amplifiées par l’écho des médias et des partisans à Columbus, ont renforcé l’image d’un Laine isolé et incompris, incapable de s’intégrer pleinement à une équipe.
Mais Patrik Laine a préféré parler autrement. Par ses gestes. Par son cœur. Alors que son ancien coéquipier continue de l’accuser de ne penser qu’à lui-même, Laine a posé un geste qui démontre tout le contraire : il pense aux autres, à ceux qui en ont besoin, à ceux qui, comme lui autrefois, rêvent de vivre des moments magiques dans le monde du hockey.
Il montre que derrière son franc-parler et son apparente insouciance se cache un homme profondément attaché à ses valeurs et à ceux qui l’ont soutenu.
Il prouve que les critiques ne définissent pas qui il est. Ce sont ses gestes, comme celui d’aujourd’hui, qui parlent pour lui.
On connaissait le joueur au tir dévastateur, capable de transformer un match en une fraction de seconde. Mais en cette fin d’année 2024, on découvre davantage l’homme derrière le casque et les patins.
Un homme humble, généreux, et conscient de l’impact qu’il peut avoir sur les autres. Un homme qui, malgré les controverses, choisit de tendre la main plutôt que de lever le poing.
Patrik Laine nous donne les larmes aux yeux aujourd’hui, non pas à cause de ses exploits sur la glace, mais grâce à un geste simple et beau.
Et en faisant cela, il rappelle une vérité essentielle : dans le hockey, comme dans la vie, ce ne sont pas seulement les buts qui comptent. Ce sont aussi les moments où l’on décide d’aider les autres à atteindre leurs rêves.
Bravo, Patrik. Et bonne année à tous nos internautes!
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