L'attention se porte sur Juraj Slafkovsky, le jeune prodige au potentiel éclatant, alors qu'une offre alléchante plane au-dessus de sa tête ce soir.
Un montant mirobolant de 250 000 dollars lui est promis, à une seule condition : marquer un but. Un quart de million pour un seul tir qui touche la cible. Une opportunité aussi rare que vertigineuse. Mais au moins, on parle d'un boni de performance.
Cette offre extravagante fait écho à celle qui avait été proposée à Martin St-Louis pour sa publicité avec Hydro-Québec, où la somme de 250 000 dollars avait été déboursée.
Le parallèle est saisissant : un quart de million pour un but. Un quart de million pour être la vedette d'une publicité d'Hydro-Québec. Un chiffre qui suscite autant de fascination que de questionnements.
Dans les coulisses du Canadien de Montréal, cette offre inédite crée des remous. Connaissant la solidarité légendaire de St-Louis envers ses joueurs, il n'est pas difficile d'imaginer qu'en cas de match serré avec une avance d'un but, le coach enverrait Slafkovsky sur la glace lorsque le filet adverses serait vides, offrant ainsi une chance inouïe au jeune espoir de marquer et d'empocher ses billets verts.
Mais au-delà de la stratégie sur la glace, la question se pose : une telle prime pour un but désert est-elle justifiée ? On se demande ce qu'en pense Geoff Molson.
Les débats font rage, surtout en période d'inflation. Certains crient à l'absurdité, faisant valoir que de telles sommes déforment les valeurs du sport.
D'autres voient en cette offre un symbole du pouvoir monétaire du hockey professionnel, où chaque geste, chaque tir, peut être récompensé au-delà de l'imagination.
Quoi qu'il en soit, l'ombre de cette prime de 250 000 dollars plane désormais au-dessus de Slafkovsky, mêlant la pression de l'attente à l'excitation de l'opportunité. Et si, par une nuit glorieuse sur la glace, un seul tir suffisait à engrosser son compte en banque.
Un quart de millions de dollars US...ça ne change pas le monde sauf que...