Il est difficile de croire qu’une équipe pourrait investir plus de 16 millions de dollars US dans un trio de trois indésirables.
Et pourtant, c’est exactement le dilemme auquel fait face Martin St-Louis avec le Canadien de Montréal. Ce fameux trio, composé de Brendan Gallagher, Christian Dvorak, et Josh Anderson, porte désormais le lourd fardeau d’un salaire combiné de 16,45 millions de dollars US.
Mais qu’apporte réellement ce trio sur la glace? Malheureusement, pas grand-chose. Il est même nuisible.
La saison dernière, ces trois vétérans ont péniblement cumulé 30 buts ensemble : 16 pour Gallagher, 9 pour Anderson, et 5 pour Dvorak.
Pour qu’ils justifient ne serait-ce qu’une partie de leur salaire, ils devraient pratiquement doubler cette production. Cependant, avec les blessures récurrentes, la constance vacillante, et l’âge qui rattrape chacun d’entre eux, cet objectif semble plus utopique que réaliste.
Gallagher, toujours reconnu pour son éthique de travail irréprochable, pourrait peut-être tirer le meilleur de ce trio, mais ses coéquipiers sont loin d’inspirer la même confiance.
Et n'ayons pas peur des mots. Gallagher a toute la volonté du monde entier. Mais son corps est fini...usé...à la corde...
Anderson, autrefois considéré comme un espoir offensif de premier plan, semble s’être perdu en route, peinant à retrouver la forme qui avait séduit Marc Bergevin.
Quant à Dvorak, son incapacité à rester en santé a lourdement pesé sur sa contribution à l’équipe.
C’est ici que la tâche devient particulièrement lourde et cruelle pour Martin St-Louis. Respecter ses vétérans ou privilégier la performance sur la glace?
Ce trio, que certains surnomment déjà le « Trio de la Honte », est perçu comme un fardeau tant sur le plan financier que sportif.
Les vétérans, bien qu’expérimentés, n’offrent plus la valeur attendue d’un tel investissement. La pression est donc immense sur les épaules de St-Louis, qui doit trouver un moyen de maximiser ce qu’il peut tirer de ces trois joueurs tout en gardant le vestiaire soudé.
Josh Anderson est aujourd’hui le symbole d’un boulet nuisible.
Malgré des tentatives pour l’échanger cet été, notamment aux Blackhawks de Chicago, aux Hurricanes de la Caroline, et aux Ducks d’Anaheim, aucune équipe n’a voulu s’encombrer de son contrat faramineux.
Anderson doit donc prouver qu’il est encore capable de contribuer, sinon sa place sur le quatrième trio, voire dans les gradins, semble inévitable.
Si ce trio ne parvient pas à redresser la barre, les conséquences pourraient être désastreuses pour l’équipe. St-Louis devra peut-être prendre des décisions difficiles, comme reléguer Anderson, Gallagher ou Dvorak au quatrième trio ou même envisager de les laisser de côté.
Une situation qui, sans aucun doute, entraînera des tensions au sein du vestiaire, surtout si certains joueurs perçoivent un traitement de faveur injustifié.
Pour le Canadien de Montréal, l’avenir de ce trio est un véritable casse-tête financier et sportif. La première semaine du camp d'entraînement sera cruciale pour déterminer si ces vétérans peuvent encore apporter quelque chose de positif à l’équipe, ou s’ils deviendront définitivement un poids mort à traîner.
Martin St-Louis sait que la gestion de ce trio sera l’un de ses plus grands défis cette saison. Le sort de l’équipe pourrait bien dépendre de sa capacité à transformer cette « patate chaude » en un atout, ou du moins à limiter les dégâts.
Mais pour le moment, l’inquiétude règne, et l’ombre du désastre plane sur le vestiaire du Canadien.
Le premier trio devrait rester le même pour entamer la saison : Cole Caufield, Nick Suzuki, et Juraj Slafkovsky.
Pour ce qui est du 2e trio, il sera intéressant de voir si Alex Newhook jouer à l'aile de Kirby Dach avec Patrick Laine.
Newhook pourrait apporter de la vitesse et de l’énergie à ce trio. Joshua Roy doit aussi rêver à cette place sur le 2e trio. Dans cette optique, Newhook deviendra le centre du 3e trio.
Le « Trio de la Honte », regroupant Brendan Gallagher, Christian Dvorak et Josh Anderson deviendra alors le 4e trio...ou St-Louis va tout simplement décider de briser ces trois indésirables.
Après tout, Joel Armia passe avant des trois nuisibles.
Josh Anderson, autrefois perçu comme un pilier de l’attaque, pourrait bien se retrouver sur le quatrième trio aux côtés de Jake Evans et possiblement d’Alex Barré-Boulet ou de Michael Pezzetta.
Anderson vit un véritable cauchemar après une saison décevante, marquée par des blessures et une baisse de régime inquiétante.
Sa situation est particulièrement précaire, et il devra prouver qu’il peut encore contribuer de manière significative, sous peine de voir son rôle encore diminuer.
Finalement, le trio de la honte risque d'être brisé. Disons que Martin St-Louis ne veut pas se faire répéter ad vitam eternam que ses trois indésirables coûtent 16,45 millions de dollars.
Misère...