Le climat est de plus en plus tendu autour de Martin St-Louis, alors que les médias de l’empire Quebecor, à travers TVA Sports et le Journal de Montréal, intensifient leurs attaques.
Après que Jean-Charles Lajoie a lancé une véritable offensive médiatique en demandant publiquement la démission de St-Louis, c’est maintenant au tour du journaliste Jean-Nicolas Blanchet de faire monter la pression, critiquant sévèrement l’attitude jugée condescendante de l’entraîneur à l’égard des critiques.
Tout a commencé lorsque Jean-Charles Lajoie, lors de l’émission JiC, a prédit la démission imminente de St-Louis après une série de défaites.
Lajoie n’a pas hésité à qualifier le leadership de l’entraîneur de défaillant et à affirmer qu’Arber Xhekaj serait échangé, alimentant le mécontentement des partisans.
Mais les victoires consécutives de Montréal contre les Flyers et les Blues ont fait taire ces rumeurs, exposant Lajoie à une situation embarrassante.
Refusant de s’excuser, il a préféré qualifier ses détracteurs de « mécréants » et de « charognards » pour avoir amplifié ses propos.
L’offensive médiatique contre St-Louis ne s’est pas arrêtée avec Lajoie. Jean-Nicolas Blanchet du Journal de Montréal a également frappé fort, dénonçant l’arrogance perçue dans les récentes déclarations de St-Louis.
Blanchet a comparé le traitement privilégié de St-Louis à celui que d'autres entraîneurs comme Patrick Roy ou Dominique Ducharme auraient reçu s’ils avaient eu la même attitude défensive envers les critiques.
Blanchet ironise :
« Imaginez que Roy déclare qu’il n’écoute pas les médias. Il se ferait démolir."
Blanchet illustre un traitement de faveur dont bénéficierait St-Louis.
De même, Dominique Ducharme, lorsqu’il dirigeait le Canadien, subissait une avalanche de critiques pour le moindre faux pas, en particulier à propos de la défensive.
Blanchet ne comprend donc pas pourquoi les lacunes de St-Louis sont pardonnées aussi facilement :
« Ce serait différent si ce n’était pas Martin St-Louis », écrit Blanchet, soulignant que l’aura de l’entraîneur est due à sa carrière exceptionnelle comme joueur, mais qu’elle ne devrait pas l'exonérer de critiques.
Les médias affiliés à Quebecor semblent adopter une stratégie coordonnée pour intensifier la pression sur l'entraîneur.
TVA Sports, le Journal de Montréal et leurs journalistes vedettes multiplient les critiques contre le système défensif hybride de St-Louis, qu’ils jugent inefficace et mal compris par les jeunes joueurs.
Cette campagne médiatique alimente l’idée que le coach est dépassé et que son approche entraîne une stagnation inquiétante au lieu d'une progression évidente.
Dans le fond, les médias de Quebecor nous disent que St-Louis n’est pas capable d’améliorer son jeu à cinq contre cinq, ni de réduire le nombre de tirs concédés chaque soir. C’est un leadership qui manque de structure et de stratégie.
« Martin St-Louis n’est pas game de faire en sorte que le CH ne soit plus une des équipes qui concèdent le plus de tirs chaque match » (crédit: Journal de Montréal)
Ces propos illustrent une impatience grandissante face à la reconstruction qui tarde à porter ses fruits, et posent la question de la crédibilité de l’entraîneur à long terme.
Blanchet anticipe que la lune de miel entre les partisans et St-Louis pourrait bientôt se terminer si l’équipe ne maintient pas son niveau de performance.
Selon lui, la séquence de deux victoires contre les Flyers et les Blues a temporairement calmé les esprits, mais les choses pourraient rapidement se gâter avec un calendrier plus exigeant à venir.
Martin St-Louis se retrouve donc dans un combat non seulement sur la glace, mais aussi dans l’arène médiatique. Loin de se laisser abattre, il a utilisé les critiques comme carburant pour motiver ses joueurs, déclarant :
« Je n’écoute pas les critiques de ceux à qui je ne demanderais jamais conseil. »
La réalité est que l’avenir de Martin St-Louis à Montréal est beaucoup plus radieux...que les médias de Quebecor.
Alors que TVA Sports et le Journal de Montréal tentent de naviguer dans la dure réalité des médias, l'entraîneur est bien en sécurité.
Bien au chaud dans sa chaise de coach.
Le danger ne se passe pas pour St-Louis, mais bien dans les pages du Journal de Montréal ou sur les ondes de TVA Sports, qui font tout pour survivre
L’empire Quebecor ne lâche jamais prise. Mais ce n'est pas en s'en prenant ad vitam eternam à St-Louis qu'ils vont améliorer leurs cotes d'écoute ou leur nombre de lecteurs,
St-Louis a la majorité du Québec derrière lui. Tout le contraire de Quebecor.