L'effet Martin St-Louis, autrefois considéré comme un aimant irrésistible pour attirer les agents libres à Montréal, semble avoir perdu de son éclat
Autrefois, la simple mention de jouer pour cette légende du hockey suffisait à faire rêver les joueurs autonomes. Cependant, cette perception semble avoir changé, et le mythe de l'attraction de Montréal grâce à St-Louis ne semble plus être une réalité.
Selon les observations du célèbre journaliste et ancien dirigeant de la LNH, Pierre McGuire, les agents libres ne se bousculent plus pour rejoindre les rangs du Canadien de Montréal.
Cette constatation révèle un changement significatif dans la façon dont les joueurs perçoivent l'équipe et la ville. Il est clair que l'attrait autrefois associé à Montréal, peut-être incarné par St-Louis, ne suffit plus à convaincre les meilleurs talents de rejoindre l'équipe.
Certains pourraient alors argumenter qu'il est essentiel de garder des joueurs comme David Savard dans l'effectif. Cependant, cette mentalité semble quelque peu dépassée.
Il est temps de reconnaître que conserver des vétérans pour jouer au grand frère ne correspond plus à la réalité de la reconstruction d'une équipe compétitive.
Au contraire, il est vraiment temps d'envisager de procéder à des échanges impliquant des joueurs comme David Savard.
Si l'objectif est de construire une équipe capable de rivaliser pour la coupe Stanley, alors il est impératif d'être prêt à faire des choix difficiles et à se séparer des vétérans qui ont une valeur sur le marché des transactions.
Il est clair et net que David Savard ne soit plus là lorsque le Canadien de Montréal sera prêt à aspirer à la victoire. Cependant, en prenant des décisions difficiles aujourd'hui, l'équipe pourrait poser les bases d'un avenir plus prometteur.
En fin de compte, il est temps de regarder vers l'avant et de prendre les mesures nécessaires pour garantir le succès futur de l'équipe, même si cela signifie se séparer de joueurs considérés comme incontournables.
Si une équipe est prête à surpayer pour David Savard, il ne faut pas hésiter.