Valérie Plante, mairesse de Montréal, a essuyé une pluie de critiques dans les médias suite au fait que Gary Bettman l'a envoyé sous l'autobus...

Le commissaire de la Ligue nationale de hockey a déclaré qu’il ne souhaitait pas organiser le tournoi des 4 nations à Montréal, pointant du doigt les nombreux chantiers qui encombrent la ville.

Cette nouvelle a attisé les tensions et amplifié les accusations d'incompétence dirigées contre Plante, certains la qualifiant de "la mairesse la plus incompétente de l'histoire de Montréal".

Ces critiques décrivent une ville en déclin, rongée par l'envahissement des cônes orange qui paralysent la circulation et entravent la vie quotidienne des Montréalais.

Les rues de Montréal, et particulièrement la rue Sainte-Catherine, illustrent bien cette situation. Surnommée "la mer Orange", cette rue est des mois étranglée par des cônes, sans qu'aucun chantier visible ne justifie leur présence.

Pour Bettman, la rue Sainte-Catherine représente Montréal. Pour Bettman...les cônes oranges représentent Montréal...

La situation des cônes orange à Montréal n'est pas unique au mandat de Plante. Ses prédécesseurs, Gérald Tremblay et Denis Coderre, ont également dû faire face à ce fléau.

Plante avait pourtant promis en 2017 d’être la "mairesse de la mobilité", une promesse qui semble aujourd'hui bien difficile à tenir.

Les critiques de Bettman sur les cônes orange dépassent souvent la simple gestion urbaine. Le commissaire de la LNH a aussi une animosité générale envers Montréal, se plaignant de sa saleté et de son non-urbanisme.

Plante se cache derrière les excuses de la problématique des infrastructures en rénovation qui est une réalité partagée par de nombreuses grandes villes nord-américaines, où les infrastructures vieillissantes nécessitent des interventions urgentes et massives.

Trop peu trop tard pour apaiser les tensions et restaurer la confiance des citoyens. Elle va essayer une dernière tentative de rationaliser la gestion des chantiers pour minimiser leur impact sur la vie urbaine et convaincre Bettman que le tournoi des 4 nations peut avoir des matchs à Montréal.

Le problème avec Plante, c'est que aa coordination entre l’installation des cônes et le début effectif des travaux, simple en théorie, prend des années à se concrétiser.

Elle nous avait promis de marquer un tournant dans la gestion des chantiers à Montréal. Pour l’instant, les Montréalais attendent de voir si les rues comme Sainte-Catherine resteront libres des cônes inutiles et si leur ville pourra enfin respirer et reprendre son activité sans être constamment entravée par des travaux interminables.

Non, Montréal n'est pas sorti de son cauchemar orange.Et Gary Bettman va hanter les nuits de la mairesse car le commissaire de la LNH est en train de détruire le peu de réputation qu'il lui restait.

Il semblerait que les cônes orange soient destinés à faire partie intégrante du paysage montréalais pour l'éternité. Depuis au moins 16 ans, ces symboles de travaux omniprésents marquent le centre-ville de Montréal, et la Presse a découvert récemment deux autres lieux de la métropole dans une situation similaire.

En plus de l’accès au tunnel Ville-Marie via la rue de la Cathédrale, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) a laissé des cônes le long des bretelles d’accès situées rue Saint-Antoine et avenue Viger.

Selon Google Street View, ces cônes sont présents depuis 2007, et il est impossible de déterminer s'ils étaient là avant cette date.

Situés en bordure du site patrimonial du Vieux-Montréal, inscrit au Registre du patrimoine culturel du Québec, ces cônes défigurent un paysage urbain strictement réglementé.

Le porte-parole du Ministère, Louis-André Bertrand, a justifié cette situation en expliquant que les cônes sont entreposés sur place pour faciliter les fermetures nocturnes du tunnel durant l’été. Quel mensonge.

Selon lui, cela permet de commencer les travaux plus rapidement et de limiter la livraison fréquente de balises. Cependant, cette explication peine à convaincre la population et les autorités municipales, car ce n'est tout simplement pas la vérité, ni la réalité.

Interpellée sur la question, la mairesse Valérie Plante a vivement critiqué cette pratique.

« C’est évident qu’un cas comme celui-là, où des cônes sont laissés là “au cas où”, ce n’est pas une bonne pratique. On doit revoir cette pratique-là », a-t-elle déclaré.

Plante a souligné la nécessité de revoir les règles et d’améliorer la coordination entre les différents acteurs impliqués dans les chantiers de la ville.

Gary Bettman exprimé son mécontentement, affirmant que ces cas reflètent un problème systémique plus vaste. Il a raison. Ce n’est clairement pas un cas isolé. On fait face à un problème systémique. 

Le Ministère des Transports, de son côté, persiste à dire que les cônes entreposés en bordure de route ne nuisent à personne, affirmant qu’ils ne se trouvent pas devant des immeubles ou des commerces et qu’ils n’entravent pas la circulation.

Cependant, les photos de Google Street View montrent que ces cônes sont présents bien au-delà de la période estivale, souvent dès avril et jusqu’en novembre. Et ç'est ça qui est en train de dégoûter Bettman.

Cette situation insupportable pour les citoyens et les commerçants de Montréal souligne l'incompétence de Plante.

Le paysage urbain de Montréal ne devrait pas être marqué par l’omniprésence des cônes orange. Il est temps que cette ville, avec toute sa splendeur et son dynamisme, se libère de ce fléau et que ses rues soient enfin dégagées, permettant aux citoyens, aux cyclistes, aux piétons et aux commerçants de vivre et de travailler sans "entrave orange"

Montréalaise et Montréalais, espérons que cette fois-ci, les promesses de changement soient tenues et que les cônes orange ne soient plus que de mauvais souvenirs.

Sinon, Bettman va vraiment mettre Montréal dans sa niche. Et c'est entièrement de votre faute Madame Plante.

Réveillez-vous...avant qu'il ne soit trop tard...

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