Jonathan Marchessault perd des dollars à chaque jour qui passe. L'attaquant de 33 ans, qui espérait obtenir un contrat de plusieurs saisons à hauteur de 8 millions de dollars par année, se retrouve face à une réalité bien différente.
En effet, les Golden Knights de Vegas ne sont même pas prêts à lui offrir 6 millions de dollars par année.
Malgré une saison impressionnante avec 42 buts à son actif et un trophée Conn-Smythe en poche, les perspectives de Marchessault sur le marché des agents libres semblent s'assombrir.
À Montréal, par exemple, peu de journalistes et d'analystes voient d'un bon œil l'idée que le Canadien signe Marchessault, même à un prix réduit de 6 millions de dollars par année.
La question de sa taille semble être un point négatif majeur. Plusieurs membres des médias, dont Tony Marinaro, sont d'avis que Marchessault est tout simplement trop petit pour justifier un investissement aussi important.
Marinaro a clairement exprimé son désintérêt pour le joueur, reflétant une opinion de plus en plus répandue dans le milieu.
Cruel, cruel. Marchessault, qui croyait pouvoir faire sauter la banque après une saison remarquable et des performances décisives en séries éliminatoires, doit désormais faire face à la possibilité d'accepter un contrat à rabais, peu importe la ville où il pourrait jouer.
La réalité du marché des agents libres se révèle impitoyable pour celui qui pensait pourtant avoir atteint le sommet de sa carrière.
C’est encore plus cruel quand on pense que Jonathan Marchessault est arrivé dans la LNH sur le tard parce que les équipes le trouvaient trop petit. Il pensait enfin que sa taille n’allait plus le hanter. Il s’est trompé.
Malgré son talent indéniable et sa détermination à toute épreuve, Marchessault a dû continuellement prouver sa valeur sur la glace.
Ignoré lors des repêchages et obligé de gravir les échelons par la voie des ligues mineures, il a finalement percé dans la LNH avec les Panthers de la Floride avant de véritablement exploser avec les Golden Knights de Vegas. Son parcours atypique et semé d’embûches en a fait un joueur résilient, toujours prêt à déjouer les pronostics.
Cependant, même après avoir prouvé qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs, les démons de son passé le suivent. À chaque défi, à chaque critique, il se retrouve rappelé de ce fardeau initial : être jugé par sa taille plutôt que par son talent.
Malgré ses succès, y compris une place de choix dans une équipe de la LNH, la Coupe Stanley et une performance impressionnante lors des séries éliminatoires, le spectre de sa son petit gabarit reste omniprésent.
Le fait que ces doutes externes et internes continuent dans l'opinion public est un rappel cruel des jugements sportifs sur la petite taille, surtout au hockey.
Marchessault, qui a souvent été sous-estimé et mis de côté par les experts, continue à se battre pour sa place, prouvant que la taille ne devrait jamais être un obstacle à la grandeur.
Sa détermination et sa ténacité sont devenues une source d’inspiration pour de nombreux jeunes joueurs affrontant des obstacles similaires.
Mais il est également un exemple vivant de la persévérance nécessaire pour surmonter les préjugés ancrés dans le monde du sport.
Alors qu’il continue à briller sur la glace, Jonathan Marchessault reste un témoignage poignant de la lutte contre les perceptions injustes, montrant qu’avec assez de passion et de travail, même les plus grands obstacles peuvent être surmontés.
De notre côté, on le prend à Montréal demain matin. Marchessault a un coeur gros comme la terre. C'est tout ce qui compte pour nous..