Crédit photo : China Wong (@chinawongphoto)
Quand tu envoies une équipe remplie de jeunes joueurs affronter des vétérans qui ont tout gagné, il ne faut pas s’attendre à des miracles.
C’est exactement ce qu’on a vu face aux Penguins et aux Kings. D’un côté, des joueurs comme Crosby, Malkin et Letang, et de l’autre, Kopitar et Danault. Ces gars-là ont des années d’expérience, des Coupes Stanley ou des finales en poche, et un sens du jeu aiguisé.
En face, on a une bande de jeunes qui, soyons honnêtes, en sont encore à chercher leurs repères dans cette ligue.
Ça fait mal parfois, mais c’est aussi comme ça qu’on apprend. Se faire brasser par des poids lourds de la LNH, ce n’est pas un échec, c’est une étape nécessaire.
Il faut se rappeler que cette équipe est encore en pleine construction. Même nos « vétérans » n’ont pas atteint leur plein potentiel.
Prenons Nick Suzuki, notre capitaine, qui vient à peine d’avoir 25 ans. Pour un capitaine, c’est encore jeune.
Autour de lui, on retrouve Cole Caufield, Kirby Dach, Alex Newhook et Arber Xhekaj, tous âgés de 24 ans.
Ces joueurs sont en pleine croissance, et c’est normal de ne pas les voir dominer chaque soir, surtout contre des légendes comme Crosby et Kopitar. Ils sont encore en train de découvrir ce qu’il faut pour réussir à ce niveau-là.
Maintenant, je t’entends déjà dire : « Oui, mais les blessures, ça devient préoccupant. »
C’est vrai que la situation de Kaiden Guhle et Mike Matheson est préoccupante, mais ce n’est pas une raison de paniquer.
Les blessures font partie du quotidien de la LNH, et chaque équipe doit composer avec.
Le rappel de Logan Mailloux n’est pas un signal de crise, c’est une opportunité pour lui de prouver ce qu’il peut faire avec le grand club après avoir montré son potentiel à Laval.
C’est ce qu’on appelle saisir sa chance.
Quant à Juraj Slafkovsky, qui a quitté l’entraînement après s’être blessé, c’est sûr que c’est un coup dur.
Mais encore une fois, ce n’est pas la fin du monde. Slafkovsky est encore jeune, il a du temps pour revenir plus fort.
Les blessures font partie du parcours d’un joueur, surtout à cet âge. C’est frustrant, mais ce sont des épreuves qui aident les joueurs à se forger.
Voir nos jeunes se faire dominer par des vétérans comme Crosby et Kopitar, c’est difficile à accepter, mais c’est aussi nécessaire.
Ces défaites, aussi dures soient-elles, sont des leçons importantes pour l’avenir. C’est contre ce type d’adversaires que nos jeunes, comme Suzuki, Caufield, Dach et les autres, vont réellement apprendre ce qu’il faut pour réussir dans cette ligue.
Les victoires faciles ne forgent pas le caractère, mais les défaites contre des équipes pleines de légendes, oui.
Rappelons-le, le CH est une des équipes les plus jeunes de la LNH. Des joueurs comme Barron, Guhle, Struble, Heineman, Kapanen, Hutson et Slafkovsky ont tous moins de 24 ans.
C’est un groupe en pleine évolution, qui est en train de se forger une identité. Ça prend du temps, et ça passe par des moments difficiles comme ceux qu’on vient de vivre.
Ces jeunes vont prendre des coups, mais c’est comme ça qu’ils deviendront plus forts.
Alors oui, il y a des blessures, oui, il y a des défaites. Mais on est en octobre.
Ce n’est pas le moment de tout remettre en question. Il faut prendre le temps de laisser ces jeunes grandir et progresser à leur rythme.
Ce ne sont pas ces quelques matchs difficiles qui définiront leur avenir, mais bien la façon dont ils réagiront et apprendront de ces épreuves.
À suivre ...