Les Nordiques de Québec, emblème de fierté pour une ville constamment en désespoir, ont été témoins de leurs propres défis, leurs propres luttes pour trouver leur place dans le monde du hockey.

Les habitants de la capitale provinciale pensait que cette fois-ci, c'était la bonne. Les Nordiques allaient enfin revenir sous la forme d'une ligue de hockey 3 contre 3, commanditée par des investisseurs saoudiens.

Une nouvelle ligue surnommée, la "Major League Hockey", avec des promesses grandioses et une prétendue masse salariale vertigineuse de 30 millions de dollars pour chacune de ses 16 équipes.

Cependant, derrière le voile séduisant de ces annonces retentissantes, se cachent des questions fondamentales sur la crédibilité et la solidité de ce projet.

Brad Elliott Schlossman, journaliste du Grand Forks Herald, s'est penché sur cette affaire avec une plume cinglante. Ses investigations révèlent des fissures dans le récit de cette nouvelle ligue.

Un document, partagé avec un candidat potentiel, prétend que la ligue disposera de 10 milliards de dollars canadiens pour ses cinq premières années. Un chiffre qui fait enfler l'entendement et soulève des interrogations légitimes quant à ses sources de financement.

Et puis, il y a Max Chambers, un nom qui résonne dans affaires louches. Président autoproclamé de la Major Hockey League, Chambers évoque une aura de mystère et d'inquiétude.

Des tentatives avortées pour acheter les Blues de St. Louis en 2011, des actifs financiers aussi opaques que dans un film de mafia. Le doute s'installe : qui est réellement cet homme d'affaires, et quelle est la véritable nature de ses intentions?

Les réponses se font rares, obscurci par les nuages de l'incertitude.Encore une fois, Québec est dans de beaux draps. Interrogé par Schlossman, Chambers esquive, refuse de répondre, laissant planer le doute et les espoirs de Québec dans le noir.

Les preuves tangibles se font attendre : pas un seul aréna confirmé, pas un seul témoignage vérifiable de la part des responsables d'infrastructures sportives dans les régions supposées accueillir ces équipes fantômes.

Et au cœur de cette intrigue, la ville de Québec, berceau des Nordiques, se tient dans l'attente. Ni le Centre Vidéotron ni Québecor, les piliers de l'industrie du divertissement dans la région, n'ont été approchés ou consultés concernant cette nouvelle ligue.

Les rumeurs circulent, mais la réalité reste floue, incertaine. Comme d'habitude, Québec s'est fait avoir sur toute la ligne.

Ainsi, les Nordiques de Québec se retrouvent une fois de plus confrontés à l'incertitude, pris au piège d'une histoire qui semble trop belle pour être vraie, trop obscure pour être ignorée. Pauvres Nordiques. Pauvre Québec.

Vraiment né pour un petit pain...

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