Jonathan Marchessault fait parler de lui pour les mauvaises raisons en affirmant que le Canadien de Montréal était proche de le signer avant qu'il ne s'engage pour un contrat de cinq ans avec les Predators de Nashville, à raison de 5,5 millions de dollars par année.

"Ils étaient deuxièmes, mais proches", a-t-il déclaré, ce qui a mis les fans du CH en colère. Encore une fois, un joueur québécois a utilisé le Canadien pour faire monter les enchères.

«L’équipe qui m’intéressait le plus, à part Nashville, c’était Montréal», a-t-il affirmé sur les ondes de TVA Sports.

«J’y ai vraiment pensé longtemps» jure-t-il.

«Il y avait des bonnes discussions avec Montréal, je trouve que l’organisation et le personnel d’entraîneurs, c’est assez inspirant. Je trouve qu’ils font vraiment des belles affaires et j’aurais voulu faire partie de cette histoire-là.»

"Mais au point où je suis rendu dans ma carrière, Nashville était un meilleur fit pour moi. Tu veux toujours avoir une chance de compétitionner pour la Coupe Stanley, surtout à mon âge."

Et encore une fois, Pat Brisson, son agent, a joué un rôle central dans cette manœuvre, comme il l'avait fait précédemment avec Pierre-Luc Dubois et tous les autres.

Utiliser le Canadien de Montréal pour faire monter les enchères...un classique...

Et ensuite utiliser la pression de Montréal pour expliquer pourquoi il n'a pas signé...un 2e classique...

Jonathan Marchessault ne voulait rien savoir de la pression de Montréal et du risque que ses enfants se fassent écoeurer à l'école.

«Je viens une fois par année et je me disais que c’est correct».

«Il y a tellement de médias et de pression. Je suis un joueur offensif et quand un joueur offensif ne marque pas pendant 6-7-8 matchs,  il se retrouve rapidement dans des rumeurs d’échange."

Il est clair que Marchessault pensait à Cole Caufield qui a vécu un véritable calvaire cette saison quand il connaissait ses léthargies.

«Je me demandais aussi si ça valait la peine que mon nom soit dans le journal à chaque jour ou à chaque deux jours. Soit tu es un roi, soit tu es un zéro.»

Jonathan Marchessault a rappelé qu'il n'était pas seulement un joueur de hockey, mais aussi un père de famille qui pensait à ses enfants.

«Ils sont assez vieux pour comprendre tout ça. À l’école, est-ce qu’ils se font écoeurer? Ce sont des choses à prendre en considération, pas juste comme joueur de hockey, mais aussi en tant que père.»

Au lieu d'avouer qu'il avait utilisé le Canadien de Montréal pour s'en mettre plein les poches, Marchessault a clamé que la décision de choisir les Predators de Nashville était en grande partie motivée par un désir de protéger sa famille de la méchanceté des fans et des attentes démesurées de ces derniers.

«À Nashville, il y a une passion pour le hockey, mais ce n'est pas comparable à l'intensité de Montréal. C'est plus facile pour ma famille, et mes enfants peuvent mener une vie plus normale», a-t-il ajouté.

La décision de Marchessault rappelle celle de plusieurs autres joueurs québécois qui ont préféré éviter la pression constante de jouer pour le Canadien de Montréal, tout en utilisant l'équipe de leur enfance pour empocher le plus de "cash" possible.

Le CH sera toujours désavantagé à séduire les vedette québécoises sur le marché des agents libres. Mais au final, la stratégie de Pat Brisson sera toujours d'utiliser le nom du Canadien de Montréal pour faire monter les enchères, car à chaque fois, cette stratégie est efficace.

Malgré les frustrations des fans du CH, il est clair que pour de nombreux joueurs, la tranquillité d'esprit et le bien-être familial passent avant les aspirations à devenir une icône locale sous les projecteurs de Montréal.

Surtout, à Nashville, tu ne payes pratiquement pas d'impôts. Parions que cela a joué dans la balance aussi. On comprend l'excuse des enfants...mais...

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