Le débat sur la transparence des dépenses publiques a été ravivé récemment suite à des révélations concernant les contrats de publicité impliquant des personnalités bien connues.
Parmi ces révélations, le contrat entre Hydro-Québec et Martin St-Louis, ainsi que le contrat entre la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) et l'humoriste Katherine Levac, ont suscité une attention particulière.
Dans le cas de Martin St-Louis, une enquête du Journal de Montréal a dévoilé qu'il aurait reçu environ 250 000 $ pour une publicité promouvant la transition énergétique d'Hydro-Québec.
Cependant, malgré les demandes de transparence, Hydro-Québec a refusé de divulguer le montant exact du contrat, alimentant ainsi les préoccupations concernant le manque de clarté dans la gestion des fonds publics.
De manière similaire, le contrat entre la SAAQ et Katherine Levac pour ses apparitions dans des publicités sur la sécurité routière a également suscité des interrogations quant à la transparence des dépenses.
Bien que la SAAQ ait communiqué des informations sur les coûts de diffusion et de production de la campagne, le montant exact payé à Katherine Levac est resté secret, malgré les demandes répétées de différents acteurs politiques, y compris le Parti libéral du Québec.
En pleine crise économique, alors que l'inflation est à son comble, l'argent dépensé dans le cadre de certaines initiatives de communication est en train d'enrager le Québec.
Par exemple, la réalisation d'une fresque coûteuse sur la chaussée pour une conférence de presse de la ministre des Transports, accompagnée de Katherine Levac, a été critiquée pour son coût élevé et son impact environnemental.
On parle de 30 000 $ pour sa création et 11 000 $ pour l'enlever par la suite. Le processus de nettoyage de cette fresque, qui a nécessité l'utilisation de machines à pression pendant plusieurs jours, a également été remis en question. En tout et pour tout, on parle d'e 41 000 $ et cela n'inclut pas le salaire de Katherine Levac qui doit s'approcher des 250 000 dollars obtenus par Martin St-Louis pour la publicité d'Hydro-Québec.
Ces révélations mettent en lumière les préoccupations persistantes concernant la transparence et la responsabilité dans l'utilisation des fonds publics, en particulier lorsqu'il s'agit de contrats de publicité impliquant des personnalités publiques.
Les appels à une plus grande transparence dans la divulgation des dépenses et des contrats continuent d'augmenter parmi la population frustrée, mettant ainsi en évidence la nécessité d'une surveillance accrue et d'une plus grande transparence des comptes dans la gestion des finances publiques.
Nous sommes en plein dans une crise économiques où les gens ont de la misère à se loger et à mettre du pain sur la table. De savoir que Martin St-Louis et Katherine Levac empoche chacun un quart de millions de dollars pour promouvoir Hydro-Québec et la SAAQ est enrageant pour les familles qui ont de la difficulté à rejoindre les deux bouts.