Samuel Montembeault commence à sentir la pression monter. Dans son esprit, il avait imaginé être le gardien numéro un du Canadien de Montréal. C'était son rêve officiel depuis le départ de Jake Allen..
Mais la réalité vient de le frapper de plein fouet, et cette réalité porte un nom : Cayden Primeau.
@rds.ca Cayden Primeau avec un arrêt digne des jeux de la semaine ! 😱 #hockey #nhl #canadiens #gohabsgo #primeau @Canadiens Montréal ♬ son original - RDS
Le jeune Primeau, avec son talent brut et son incroyable potentiel technique, a été incroyable ce soir. Il était à un seul tir de battre le record d'un blanchissage dans l'histoire du CH, avec 41 arrêts.
Il a été tout simplement spectaculaire, un mur impénétrable devant le filet. C'était un moment où l'on pouvait sentir l'avenir s'ouvrir devant lui, brillant de promesses, alors que Montembeault avait des sueurs froides.
Avec le départ d'Allen, la compétition semble soudainement plus égale. Montembeault se retrouve désormais face à un concurrent sérieux, un rival à sa taille.
Le Québécois se rend compte qu'il n'est plus le gardien incontesté de l'équipe. Il a frappé un mur, celui de la réalité, celui qui lui montre qu'il y avait quelqu'un de plus fort, de plus prometteur sur sa route...et surtout plus jeune.
C'est un moment difficile pour Montembeault. Il devra faire face à ses propres doutes, à ses propres peurs. Mais il sait aussi que dans la LNH, rien n'était jamais acquis.
Il devra encore se prouver, beaucoup à travailler et prouver que c'est lui le numéro un. Peut-être que ce défi, cette compétition avec Primeau, pourra lui permettre de puiser dans ses réserves, de trouver en lui-même cette étincelle pour devenir un vrai numéro un dans cette ligue.
Car en ce moment, soyons honnêtes, il n'est pas un numéro un. Disons quil est un 1A et que Primeau et le 1B.
Le gardien numéro un du Canadien de Montréal, c'est un titre qui se méritait chaque jour sur la glace. Et pour l'instant, on pense vraiment que Primeau a plus de talent que Montembeault.
Mais le Québécois n'est pas prêt à abandonner, pas encore. Il a chaud, certes, mais il est prêt à se battre, à tout donner pour retrouver sa place.
Primeau lui chauffe le derrière...