C’est devenu un running gag. Un malaise permanent. Un fardeau que Martin St-Louis traîne à chaque conférence de presse.
Martin McGuire, le journaliste de Cogeco, qui s’entête à ne pas poser de vraies questions, mais à balancer des affirmations creuses dignes d’un manuel d’introduction au hockey.
Et aujourd'hui, à l’hôtel de Détroit, l’entraîneur-chef du Canadien a encore prouvé qu’il n’en pouvait tout simplement plus.
Dès que McGuire a ouvert la bouche, on pouvait pratiquement entendre l’orchestre du malaise jouer en fond sonore.
La scène était surréaliste. St-Louis, qui n’a jamais été reconnu pour sa patience avec les journalistes, n’a pas caché son exaspération.
Dès la première question – ou plutôt la première affirmation – les yeux au ciel du coach en disaient long.
McGuire, en pleine confiance, a commencé son chef-d’œuvre du jour :
« Back-to-back, il y a quelques semaines, quand vous les avez affrontés. Je sais que vous êtes concentrés sur votre équipe, mais en même temps, vous préparez-vous à affronter une équipe légèrement amochée qui voudra faire les choses différemment contre vous ? »
St-Louis, imperturbable dans son agacement légendaire, a pris une grande inspiration avant de répondre en répétant pratiquement la question de McGuire...qui n'en est pas une...
« Bien sûr, c’est un gros match. Nous sommes proches au classement, donc on s’attend à un match intense. Back-to-back, quand on s’est affrontés, c’était une grosse partie qui nous a aidés à poursuivre sur notre lancée. Mais il faut continuer. »
Pour revoir le malaise sur vidéo, voici l'extrait:
Autrement dit, il a répété exactement ce que McGuire venait de dire, le renvoyant dans les cordes avec un visage crispé.
Malaise total dans la salle. Certains journalistes présents ont échangé des regards complices, tandis que d’autres tentaient de masquer leur gêne derrière leur bloc-notes.
Mais McGuire, dans son infinie persévérance (ou inconscience), en a rajouté une couche.
« Ça deviens-tu le défi, à ce temps-ci de l’année, encaisser, Martin, encaisse pour l’équipe, savoir que, t’sais, ça va faire mal, mais là, les enjeux sont là, pis vous jouez des games importantes, là, c’est-tu le défi, ça? »
St-Louis, déjà à bout, n’a même pas cherché à cacher son exaspération. Un long soupir, un regard perçant, puis la réponse, cinglante et sans pitié :
« Ouais, y’a un prix pour tout, non? T’sais, pis gagner, ça fait mal des fois. »
Sa face voulait tout dire.
Boom. Fin de l’échange. Silence gêné. Martin McGuire venait encore de se faire ridiculiser en direct, sans même s’en rendre compte.
St-Louis, lui, affichait ce sourire en coin typique, celui qui en dit long sur son manque de patience envers le journaliste.
L’hôtel de Détroit baignait dans le malaise.
Il y avait quelque chose d’incroyable dans l’air. Comme si même les murs de l’hôtel de Détroit ressentaient l’embarras monumental de McGuire.
Chaque soupir de St-Louis résonnait comme une flèche cinglante pour le pauvre journaliste, condamné à enchaîner les interventions inutiles et les regards fuyants.
Les autres journalistes présents dans la salle avaient du mal à cacher leur inconfort. Certains n’ont même pas attendu la fin de la conférence pour discrètement ranger leur matériel, conscients que la discussion entre St-Louis et McGuire ne mènerait à rien d’autre qu’à une nouvelle leçon d’humilité pour ce dernier.
Ce qui frappe le plus dans les interventions de McGuire, c’est son incapacité chronique à poser des questions pertinentes.
Au lieu de chercher des angles intéressants ou de pousser St-Louis à une réflexion plus profonde, il se contente de réciter des évidences que l’entraîneur se fait un plaisir de lui renvoyer en pleine figure.
Ce n’est pas la première fois que St-Louis utilise cette tactique pour gérer le journalisme de surface de McGuire.
Depuis le début de la saison, à chaque point de presse, on peut observer le même manège : une affirmation vague, une réponse sarcastique, un silence pesant.
Les réseaux sociaux ne se sont pas fait prier pour commenter l’échange, avec des partisans du CH qui en rajoutaient une couche.
« McGuire devrait juste amener un miroir à ses conférences de presse, ça lui éviterait de se faire répéter ses propres phrases ! »
Pour l’entraîneur-chef du Canadien, les confrontations avec McGuire semblent être devenues une corvée inévitable.
Depuis son arrivée derrière le banc, St-Louis a toujours eu un style franc et direct avec les médias, mais face à des interventions comme celles de McGuire, on sent que la limite de la patience est atteinte.
À chaque point de presse, l’accumulation de ces échanges stériles semble peser de plus en plus sur ses épaules. St-Louis, pourtant respectueux envers les journalistes, ne cache plus son agacement lorsqu’il doit faire face aux affirmations de McGuire, qui ressemblent davantage à des tentatives maladroites de faire la conversation qu’à de véritables questions professionnelles.
La question qui se pose désormais est simple : combien de temps encore Martin McGuire pourra-t-il continuer à écoper ainsi, publiquement et sans répliquer ?
Son entêtement à poser des questions vides et redondantes ne semble pas faiblir, malgré les signaux évidents de St-Louis.
Faut-il lui rappeler que son rôle est de poser des questions et non de faire des commentaires d’expert ? Les conférences de presse du CH ne sont pas des discussions de salon où l’on échange des banalités, et McGuire serait bien avisé de réviser son approche avant de subir une humiliation encore plus grande.
Martin McGuire est devenu un personnage à part entière dans l’univers médiatique du Canadien de Montréal. Ses interventions maladroites, ses tentatives d’analyser le jeu avec des évidences, et sa manière de s'effondrer dans ses propres affirmations font désormais partie d'une coutume des points de presse.
Pendant ce temps, Martin St-Louis continue de gérer la situation à sa façon : avec un mélange de sarcasme, d’indifférence et d’exaspération grandissante.
L’hôtel de Détroit en est témoin, et les prochains points de presse promettent d’être tout aussi croustillants.
Une chose est sûre : à Montréal, le cirque des Martin continue, et McGuire n’a pas fini de se faire remettre à sa place.