L'humoriste Ève Côté dans de beaux draps: cauchemar pour Bell Média

L'humoriste Ève Côté dans de beaux draps: cauchemar pour Bell Média

Par David Garel le 2025-03-08

Bell Média traverse une période sombre. 

Après avoir mis fin à l’émission Je viens vers toi, un autre scandale éclate, et cette fois, il dépasse largement les plateaux de tournage. 

Ève Côté, humoriste bien connue au Québec et collaboratrice à plusieurs émissions, dont Je viens vers toi, les Véronique et les Fantastiques et les Grand Crues, est accusée de comportements inacceptables en milieu de travail.

La fin de Je viens vers toi a d’abord été perçue comme un simple échec d’audience. Bell n’a jamais hésité à couper les émissions qui ne rapportent pas, et celle de Marc Labrèche, malgré un énorme budget, n’a jamais trouvé son public.

Mais en grattant un peu plus, on découvre que le problème dépasse de loin la simple question des cotes d’écoute.

Une tempête d’accusations est en train de frapper Ève Côté.

Les témoignages que nous avons reçus décrivent un climat de travail malsain, une culture de la peur et des comportements qui dépassent largement les limites de l’acceptable.

Depuis plusieurs jours, nous avons reçu des témoignages accablants sur la manière dont l'humoriste traite les gens qui travaillent avec elle.

Elle serait connue pour s'en prendre violemment aux techniciens pour des erreurs mineures.

“T’as-tu un cerveau toi ou du jello?” aurait-elle lancé à un éclairagiste après un simple problème technique lors d’un spectacle.

Plusieurs employés affirment avoir déposé des plaintes officielles à la CNESST pour harcèlement en milieu de travail. Selon nos sources, sept personnes auraient déjà témoigné, et l’affaire est en train de prendre de l’ampleur.

Nous avons reçu des témoignages alarmants d’une dizaine d’employés, actuels et anciens, qui dénoncent des comportements cruels, des propos inacceptables et une gestion toxique de son entourage professionnel.

Selon nos sources, cette affaire s’étend bien au-delà de Bell Média. C’est toute sa structure professionnelle qui est mise en cause.

Derrière Ève Côté, il y a une machine bien rodée qui protège son image. Sa boîte de production Entourage, combinée à son agence De Launière, ont été systématiquement accusées de fermer les yeux sur ses comportements, préférant protéger leur artiste vedette plutôt que d’agir pour assurer un environnement de travail sain.

“Les plaintes servent à rien. Sa boîte la protège, ELLE. Même si ça détruit d’autres personnes.” nous dit Samuel, un technicien de scène ayant travaillé avec elle.

Son agente, Valérie de Launière, est une amie proche d’Ève Côté depuis 2016. Elle entretient également des liens "familiaux" avec Marilyne Joncas, la meilleure amie d’Ève Côté depuis l’époque des Grandes Crues.

“Elle ne trahira jamais Côté pour une dizaine d’employés qui veulent justice. Elle préfère protéger son réseau.”

Nous avons obtenu des témoignages précis et détaillés sur des propos ouvertement discriminatoires tenus par Ève Côté en milieu professionnel sur les personnes ayant une déficience intellectuelle et sur les personnes d'origine arabe.

"Ces gens ne devraient pas se reproduire".

“On peut bien essayer de les intégrer, mais les Arabes, ça restera toujours des Arabes.” (en mimant une bombe pour illustrer son propos).

Selon plusieurs témoins, elle se cache derrière l’excuse de l’humour pour justifier ces propos odieux, expliquant que c’est de la “liberté d’expression”.

“Elle balance des atrocités et quand quelqu’un réagit, elle dit : ‘Voyons, c’est une joke!’ Mais il n’y a rien de drôle là-dedans.”

Là où l’affaire devient encore plus troublante, c’est que ses comportements ne sont pas des incidents isolés.

Les témoignages sont unanimes : travailler avec Ève Côté, c’est s’exposer à une pression insoutenable.

Elle hurle et insulte régulièrement les techniciens, souvent pour des erreurs minimes.

“Elle ne tolère aucune erreur. Elle met une pression énorme sur tout le monde. Si tu te trompes, elle t’humilie devant toute l’équipe.” – Un technicien ayant travaillé sur plusieurs de ses spectacles.

L’ambiance toxique autour de ses tournées a poussé plusieurs employés à quitter leur poste volontairement, incapable de supporter cette culture de la peur.

L’un des éléments les plus choquants du dossier est le mépris qu’Ève Côté affiche envers ses propres admirateurs.

Grâce à un contact qui a accès à sa page Facebook professionnelle, nous avons obtenu des preuves de conversations privées entre elle et ses fans, où elle partage des messages privés à d’autres admirateurs pour les ridiculiser.

“Elle envoie des captures d’écran de messages de fans et les partage avec d’autres pour rire d’eux. C’est du pur mépris.”

Certaines des victimes sont prêtes à témoigner, confirmant qu’elles ont vu leurs messages être moqués et commentés en privé par l’humoriste et son cercle restreint.

Devant cette accumulation de comportements inacceptables, plusieurs employés ont tenté de dénoncer la situation de manière officielle.

Des dossiers ont été ouverts, mais aucune action concrète n’a été prise

La boîte d’Ève Côté continue de la protéger au détriment des victimes

“On veut que ça cesse. On ne peut pas attendre un drame pour que quelqu’un réagisse.”

Un des employés concernés est actuellement en détresse psychologique, subissant une pression énorme après avoir tenté de dénoncer les abus.

On se demande vraiment pourquoi Bell, l'agence et l'entourage d'Ève Côté ne sont pas intervenus.

Jusqu’à quand protégeront-ils une personnalité impliquée dans un scandale de cette ampleur?

À quel moment vont-ils prendre position?

Que feront la boîte Entourage et l’Agence de Launière pour sauver leur réputation?

L’affaire n’en est qu’à ses débuts, et les conséquences pourraient être dévastatrices pour tous ceux qui ont choisi de couvrir cette situation depuis des années.

Cette affaire n’est pas juste un conflit de travail.

C’est une culture du silence entretenue par une boîte de production et une agence qui protègent l’indéfendable

C’est une accumulation de victimes qui, cette fois, refusent de se taire

Si personne n’agit, la situation risque de dégénérer encore plus.

Car désormais, les victimes parlent. Et elles n’ont plus peur.

Les témoins nous ont confié :

“On a perdu assez de collègues, ça suffit. Il ne faut pas attendre un drame, il faut que ça cesse.”

La situation est en train de devenir incontrôlable pour Bell.

D’un côté, l’entreprise coupe dans le gras, élimine des émissions non rentables et envisage même de vendre RDS.

De l’autre, elle doit maintenant gérer une crise interne majeure impliquant une personnalité associée à plusieurs de ses émissions phares.

Jusqu’où cette affaire ira-t-elle?

Bell Média, qui prône l’inclusion et l’éthique, peut-elle vraiment se permettre d’ignorer un scandale de cette ampleur?

La pression monte, et cette fois, il sera difficile de faire taire les victimes.