L’illusion de reconstruction orchestrée par Kent Hughes et Jeff Gorton s'écroule sous nos yeux, alors que leur fameux duo, Kirby Dach et Alex Newhook, censé propulser le Canadien de Montréal vers un avenir prometteur, semble s’effondrer.
Selon Jean-Charles Lajoie, cette situation expose des failles importantes dans la stratégie du tandem Gorton-Hughes, et sans ces deux acquisitions, le CH aurait pu mettre la main sur des talents d’élite comme Logan Cooley et Matvei Michkov, qui auraient pu métamorphoser le visage de l’équipe.
La problématique est limpide : le Canadien souffre d’un manque flagrant de talent pur en attaque, une lacune que le duo Hughes-Gorton n’a pas su combler, malgré les promesses qui entouraient Dach et Newhook.
Bien que Nick Suzuki et Cole Caufield, produits de l’ère Bergevin, forment un solide noyau offensif, le reste de l’attaque peine à suivre le rythme.
Pour les partisans et les analystes, l’impatience grandit face à une organisation qui semblait prometteuse sur papier mais qui déçoit sur la glace.
La sélection controversée de Juraj Slafkovsky au tout premier rang en 2022, préférée à celle de Logan Cooley, demeure un choix débattu.
Hughes et Gorton avaient espéré que Slafkovsky, avec sa taille imposante, viendrait compléter la paire Suzuki-Caufield.
Cependant, deux ans plus tard, Slafkovsky peine toujours à justifier ce choix au détriment d’un centre talentueux comme Cooley, qui affiche de meilleures statistiques et une constance rassurante avec les Coyotes de l’Arizona.
Dach, vendu aux partisans comme le centre de deuxième trio parfait, semble plus proche du joueur que les Blackhawks avaient laissé partir que du joyau espéré par le CH.
Le joueur n’a pas encore montré les signes d’un leader offensif capable de relancer les Canadiens. Quant à Newhook, censé saisir sa chance d’évoluer dans un club avec plus de responsabilités qu’au Colorado, il tarde à s’imposer malgré les opportunités que lui accorde l’équipe.
Cette situation expose un dilemme : Dach et Newhook prennent une place importante dans le projet de Hughes et Gorton, mais leurs performances mitigées limitent l’équipe, tout en orientant les choix futurs.
En cherchant des joueurs déjà établis, Hughes et Gorton ont laissé passer l’opportunité de repêcher des talents comme Matvei Michkov, un joueur redoutable qui, s’il avait été intégré au CH, évoluerait probablement dans le top-6 avec un rôle important en avantage numérique.
Kent Hughes et Jeff Gorton ont repêché David Reinbacher car il pensait qu'Alex Newhook était son ailier top 6.
Logan Cooley a été snobé car le duo Hughes-Gorton pensait que Kirby Dach deviendrait le 2e centre.
Un échec...sur toute la ligne.
On manque non seulement d'un centre top 6, mais on manque aussi d'un ailier de premier plan.
La responsabilité de ce début de saison médiocre n’incombe pas seulement à Martin St-Louis. Bien que l’entraîneur subisse les critiques pour son style de gestion, il n’est pas le seul responsable des résultats décevants.
Hughes et Gorton doivent également porter le poids de leurs décisions stratégiques, qui, bien que conçues pour redresser l’équipe plus rapidement, se révèlent coûteuses.
L’approche actuelle de viser la cave est plutôt un écran de fumée pour justifier une série de saisons décevantes dans l’espoir de grappiller des choix élevés au repêchage.
Alors que l’avenir des Canadiens semble encore incertain, une chose est claire : la patience des partisans est mise à rude épreuve.
Le rêve de reconstruction du CH dépend désormais de la capacité de Hughes et Gorton à corriger leurs erreurs passées et à faire des choix judicieux, en mettant de côté les illusions de grandeur pour bâtir une équipe qui peut enfin aspirer à plus qu’une simple bonne place au repêchage.
Si seulement on avait Cooley et Michkov en ce moment...à la place de Juraj Slafkovsky et David Reinbacher.
On serait deux ans en avance sur le processus de reconstruction...