C’est une bombe médiatique que vient de larguer le balado Stanley25. Une révélation aussi choquante que révoltante : La Presse, ce média qui se vante de vertu, de rigueur et d’intégrité journalistique, bénéficie d’une loge privée au Centre Bell.
Oui, vous avez bien lu : une loge de prestige, coûtant 400 000 dollars par année, gracieusement financée grâce à vos impôts et vos taxes. Et il semble que c'était le party pas à peu près.
Voici l'extrait vidéo qui donnent tous les détails de ce scandale:
Imagine la scène : tu passes devant la loge de La Presse, cinquième étage du Centre Bell, et là, c’est le grand luxe. Le chariot à gâteau déborde, le champagne coule à flots, tout le monde rit, trinque, profite du party pendant un match du Canadien.
Et pendant que cette clique s’empiffre dans une loge à 400 000 dollars par année, financée indirectement par nos taxes, La Presse, elle, te regarde droit dans les yeux et te demande des dons, des subventions, de la compassion pour le journalisme indépendant.
C’est pas juste hypocrite. C’est carrément indécent. Pendant que le peuple serre la ceinture, pendant que des journalistes pigistes se font couper leurs affectations sous prétexte qu’il n’y a plus d’argent pour les envoyer sur la route, les patrons, eux, sont bien assis au Centre Bell, une coupe de mousseux à la main, occupés à « closer des deals »… dans une loge pleine à craquer de petits fours.
Et pendant ce temps, est-ce qu’il y a un chariot à gâteau pour les journalistes? Bien sûr que non. Parce que l’élite médiatique, elle, ne se mélange pas à la base. Elle s’isole dans les hauteurs dorées du Centre Bell, pendant qu’on leur paie l’addition.
Ce n’est plus du journalisme, c’est une mascarade.
Alors que La Presse multiplie les appels à la solidarité citoyenne, qu’elle pleurniche chaque année pour de nouvelles subventions, qu’elle implore l’État de la maintenir sous respiration artificielle, elle se permet en coulisses des extravagances réservées à une élite bien installée.
On parle ici d’un organisme à but non lucratif, supposément voué à l’information d’intérêt public. Et pourtant, au cœur de Montréal, pendant qu’on nous parle d’austérité, ce même organisme trinque au champagne dans un luxueux espace VIP du Centre Bell.
Le comble? Cette même La Presse s’érige en juge suprême du monde médiatique québécois, dénonçant sans relâche les déficits de TVA Sports et de RDS.
Elle pointe du doigt les pertes financières énormes de ses concurrents, comme si elle-même flottait sur une mer de rentabilité.
Or, la vérité est bien plus sombre : La Presse n’existerait tout simplement plus sans l’aide massive et constante de l’État.
Contrairement à TVA Sports et RDS, qui luttent dans un marché brutal sans aller gratter directement dans la poche du citoyen, La Presse a été transformée en fiducie pour camoufler une réalité implacable : ce média est en faillite structurelle, et ce, depuis longtemps.
Mais cela ne l’a pas empêché, en juillet 2024, de publier un article assassin sur les chaînes sportives francophones, les accusant d’incompétence, d’aveuglement stratégique et de gestion calamiteuse.
Ce texte, signé par Richard Dufour, détaillait les 22 millions de pertes de RDS et les 18 millions de TVA Sports en 2023.
Il dénonçait la chute des abonnés, les espoirs déçus de voir renaître les Nordiques ou les Expos. Tout était bon pour ridiculiser ces deux chaînes.
Mais jamais, jamais, La Presse ne s’est regardée dans le miroir.
Jamais elle n’a osé exposer la précarité de son propre modèle. Jamais elle n’a eu l’humilité de reconnaître que, sans les dizaines de millions de dollars injectés par le gouvernement du Québec, par Ottawa et par des mécènes comme Power Corporation, elle serait aujourd’hui un souvenir jaunâtre d’un journal disparu.
Le problème est plus vaste qu’une simple loge au Centre Bell. Il touche au cœur même de l’hypocrisie qui ronge les élites médiatiques québécoises.
Pendant que TVA Sports se bat pour rester debout, pendant que RDS tente de se réinventer avec des ressources en chute libre, La Presse s’empiffre de privilèges publics tout en prêchant la morale journalistique.
Et le citoyen dans tout ça? Il paye. En silence. Sans mot à dire. Il finance un journalisme prétendument indépendant, qui s’accorde pourtant les luxes les plus indécents.
Un média qui affirme défendre la transparence, tout en gardant le secret sur l’étendue des fonds publics qu’il engloutit chaque année.
Il est temps de lever le voile. Il est temps que les contribuables sachent où va leur argent. Qu’ils comprennent que La Presse n’est pas cette institution héroïque luttant vaillamment pour la vérité dans une mer agitée.
Non. La Presse est un paquebot en perdition, maintenu à flot par des béquilles gouvernementales, occupé à festoyer dans les loges pendant que les autres rament pour survivre.
Qu’on ne s’y trompe pas : oui, les chaînes sportives sont en crise. Oui, RDS et TVA Sports accumulent les pertes. Mais au moins, elles ne vivent pas dans le mensonge de la rentabilité fictive..
Elles affrontent le marché tel qu’il est, brutal et impitoyable. La Presse, elle, préfère le confort douillet d’un modèle parasitaire.
Alors la prochaine fois que ce média ose se poser en modèle d’intégrité journalistique, qu’il ose s’en prendre à ses concurrents ou s’autoproclamer phare de l’information au Québec, rappelez-vous ceci : La Presse se pavane dans une loge de 400 000 dollars, pendant que vous payez l’addition.
La vérité? Ce n’est pas seulement un scandale. C’est une insulte à l’intelligence collective. Une gifle à chaque citoyen qui croyait encore en la noblesse du journalisme québécois.