Louis Morissette et Simon Gagné dans l'eau chaude: des propos sans pitié

Louis Morissette et Simon Gagné dans l'eau chaude: des propos sans pitié

Par Marc-André Dubois le 2025-01-02

Louis Morissette, qui n’en est plus à sa première controverse concernant le Canadien de Montréal, a encore frappé.

Lors d’un épisode récent de son balado La Poire et le Fromage, il a cette fois dirigé ses flèches contre l’ancien capitaine du Tricolore, Shea Weber, affirmant sans détour que ce dernier ne mérite "jamais au grand jamais" une place au Temple de la renommée du hockey.

Pour couronner le tout, son invité, l’ex-vedette de la LNH Simon Gagné, a enfoncé le clou en soutenant avec une franchise cinglante que Weber n’avait pas sa place parmi les immortels.

Louis Morissette et Simon Gagné ont fait des vagues avec leurs propos cinglants.

Les deux hommes ont accusé le Temple d'être un "boys club" favorisant les joueurs de l’Ouest canadien.

Pour Gagné, l’admission de Shea Weber dès sa première année d’éligibilité est un exemple flagrant de cette dynamique.

Il a ajouté que ce favoritisme nuit à la crédibilité de l’institution.

Ce n’est pas juste une question de stats ou d’impact selon Gagné. C’est une question de qui tu connais et d’où tu viens. C’est ça, le problème, selon lui.

De graves accusations que vous pouvez voir dans l'extrait vidéo suivant:

Louis Morissette a saisi l’occasion pour tourner en dérision Weber en le comparant à Stéphane Quintal.

" Un Stéphane Quintal avec une meilleure sho t".

Entre accusations de favoritisme géographique et sarcasmes sur des figures locales comme Stéphane Quintal, Morissette et Gagné marchent sur une corde raide. Dans tous les cas, ils ne craignent pas de froisser, mais à quel prix ?

Shea Weber, perçu par une majorité de fans du Canadien comme un leader exemplaire et un défenseur dominant à son apogée, a vu son héritage durement attaqué.

Pour Louis Morissette, l’impact de Weber ne suffit pas à justifier une éventuelle intronisation.

Selon l'humoriste-acteur-producteur et l'ancienne vedette de la LNH, Shea Weber était un bon défenseur, mais jamais au grand jamais il ne mérite le Temple de la renommée.

Pour Morissette, tout comme Gagné, C’est exagéré de glorifier un joueur qui, oui, a été imposant physiquement, mais qui n’a pas assez marqué l’histoire. 

Morissette affirme qu'il était un joueur avantage en séries, car il avait le droit de casser son bâton sur le dos de ses adversaires.

Ces propos ont choqué bien des amateurs, déjà ulcérés par les précédentes sorties de Morissette sur Nick Suzuki et Lane Hutson. Mais cette fois, il n’était pas seul à porter le blâme.

Simon Gagné, invité de l’épisode, a abondé dans le même sens, surprenant par son ton direct et sans compromis

Cette critique, venant d’un ancien joueur respecté, a ajouté du poids à l’attaque, mais a aussi enflammé davantage les passions sur les réseaux sociaux.

Louis Morissette semble désormais revendiquer son rôle de provocateur. Après avoir déclenché un tollé avec ses critiques sur Lane Hutson, qu’il avait qualifié de « surévalué » et de « rameur », il continue d’appuyer là où ça fait mal.

Cette fois, c’est l’héritage de Weber qui devient sa cible, sachant que ce dernier est encore largement adulé par les fans du Canadien, notamment pour son rôle clé lors de la finale de la Coupe Stanley en 2021.

Les réseaux sociaux, déjà hostiles après ses précédents commentaires, se sont une fois de plus enflammés.

Certains partisans l’accusent d’utiliser le CH comme levier pour attirer l’attention sur son balado, tandis que d’autres se disent lassés de ses critiques qu’ils jugent gratuites et injustes.

Shea Weber, bien qu’il n’ait jamais remporté de trophée Norris, est vu par ses partisans comme un modèle de constance, de leadership et de résilience.

Morissette, en remettant en question sa légitimité au Temple de la renommée, a déclenché une véritable guerre d’opinions.

Pour beaucoup, ce n’est pas tant la validité de l’argument qui choque, mais bien la manière provocatrice et baveuse avec laquelle il est présenté.

Simon Gagné, lui, semble avoir été emporté dans la tourmente, certains fans critiquant son manque de solidarité envers un collègue défenseur de renom.

Si Louis Morissette cherche à provoquer, il semble avoir trouvé un lien direct avec le Canadien de Montréal.

Cependant, à force de multiplier les déclarations chocs, il court le risque de perdre toute crédibilité auprès d’un public déjà à bout face aux performances mitigées de leur équipe.

Après Hutson, Suzuki et maintenant Weber, Morissette s’installe comme le principal détracteur du CH, mais jusqu’à quel point les partisans toléreront-ils ce jeu provocateur ?

Shea Weber, qu’on le veuille ou non, a marqué l’histoire du hockey à sa façon, et cette attaque risque de cimenter encore davantage le fossé entre Louis Morissette et les fans du Tricolore.

Louis Morissette n’en finit plus de provoquer les partisans du Canadien de Montréal. Lors de son récent épisode du balado La Poire et le Fromage, accompagné de l’ancien joueur vedette Simon Gagné, il a une fois de plus multiplié les critiques.

Après s’en être pris à Nick Suzuki et Lane Hutson, Morissette a cette fois ciblé Shea Weber, remettant en question sa place au Temple de la renommée.

Gagné a ajouté de l’huile sur le feu en dénonçant également la décision de la LNH concernant Weber, tout en rappelant les injustices subies par son grand ami Jeremy Roenick, laissé à l’écart jusqu’à sa dernière année d’admissibilité.

Louis Morissette a précédemment créé la controverse en critiquant sévèrement le capitaine du Canadien, Nick Suzuki. Il a dénoncé ce qu’il considère comme une surévaluation constante de son impact sur l’équipe.

« Après 312 matchs, Nick Suzuki a un point de plus que Maurice Richard. Là, on est en train de nous dire que Suzuki et Maurice vont dans la même phrase. Ça, ça me rend dingue. »

Morissette a également affirmé que Suzuki n’était pas un premier centre dans une équipe qui aspire à gagner une Coupe Stanley, préférant largement Seth Jarvis, repêché la même année.

« Suzuki, c’est un bon joueur, mais ce n’est pas un premier centre. Si on veut gagner un jour, il va falloir trouver un 1A et reléguer Suzuki à un rôle de 1B ou de deuxième centre. »

Les critiques envers Lane Hutson, l’un des plus prometteurs espoirs du CH, ont provoqué une véritable tempête. Morissette a qualifié l’engouement autour du jeune défenseur de totalement démesuré :

« Les amateurs et les journalistes Overhype Lane Hutson. On le voit plus gros qu’il ne l’est réellement. Je ne pense pas que c’est un défenseur 1-2. »

Il a également critiqué le physique de Hutson et son avenir potentiel en NHL :

« S’il prend 15-20 livres, il va perdre sa rapidité et sa fluidité. Il n’a pas fini de ramer, le rameur. Il va faire du kayak sur la glace. »

Ces commentaires, jugés injustes par les fans, ont soulevé un tollé sur les réseaux sociaux, où plusieurs accusent Morissette de chercher à détruire la confiance d’un jeune joueur prometteur.

Simon Gagné a profité de l’épisode pour exprimer son mécontentement envers la LNH et ses critères d’admission au Temple de la renommée.

S’il a reconnu les qualités de Shea Weber, il a estimé que sa première année d’éligibilité aurait dû être plus difficile, tout comme celle de son grand ami Jeremy Roenick, qui a dû attendre jusqu’à sa dernière chance pour y entrer.

Selon Gagné, Jeremy Roenick a marqué son époque. C’était un joueur dominant, un leader sur et hors de la glace. Et pourtant, la LNH l’a fait attendre jusqu’à sa dernière année d’admissibilité. Pourquoi ? Alors que Weber, lui, rentre dès la première année. 

"Je ne comprends pas".

Louis Morissette semble déterminé à provoquer et à se positionner comme le critique numéro un de l’organisation du Canadien. Mais en s’en prenant à Shea Weber, Nick Suzuki et Lane Hutson, il marche sur un terrain glissant.

Ses propos, appuyés par ceux de Simon Gagné, ont déclenché une vague d’indignation parmi les partisans.

Morissette cherche-t-il simplement à susciter la controverse, ou expriment-ils un véritable ressentiment envers la LNH et le Canadien de Montréal ?

Dans les deux cas, leur discours a enflammé une base de fans déjà sur les nerfs face aux défis que traverse le CH.