Bob Hartley vient à la rescousse de Patrick Roy.
Alors que son ancien gardien avec qui il a gagné la Coupe Stanley au Colorado s'est retrouvé au centre d'une polémique intense après avoir décidé de garder Semyon Varlamov devant le filet, Hartley pris la défense de son fils spirituel.
La controverse a éclaté lorsque Roy a décidé de maintenir Semyon Varlamov comme gardien partant pour un deuxième match consécutif en vue du 2 match contre les Hurricanes, laissant ainsi sur le banc Ilya Sorokin, finaliste du trophée Vézina la saison précédente,
Hartley, fidèle à son ami qu'il considère comme un fils, a justifié la décision de Roy en déclarant que ce dernier avait une totale confiance en Varlamov et ne ressentait pas la même assurance envers Sorokin.
« Il faut que tu y ailles avec ton gars en séries », a déclaré Hartley à Martin Lemay lors d'une interview sur les ondes de BPM Sports.
« Patrick m'a texté tantôt. Il est confiant », a-t-il ajouté, soulignant ainsi la conviction de Roy dans ses choix de gardiens pour les matchs cruciaux des séries éliminatoires.
La situation a atteint une tension extrême lorsque Roy a délibérément réduit la durée de l'entraînement matinal de l'équipe à seulement 13 minutes.
Une durée inhabituellement courte qui n'a pas manqué de susciter l'attention des médias et de la presse locale, détournant ainsi l'attention de la controverse entourant les gardiens de l'équipe.
Un membre de la presse locale en Caroline, surpris par la brièveté de l'entraînement, a commenté :
« L’entraînement le plus court que j’ai vu depuis un très long moment ».
Une manœuvre calculée de la part de Roy pour détourner l'attention du public des débats incessants sur le choix des gardiens.
Dans cette situation tendue, où les enjeux des séries éliminatoires sont à leur apogée, Patrick Roy a une fois de plus démontré sa capacité à manipuler l'attention des médias pour protéger son équipe et ses joueurs, même au détriment d'une certaine controverse.
Et avec le soutien sans faille de son ami Bob Hartley, Roy balaie les mauvaises langues des détracteurs comme seul lui sait faire.