Malaise à Cogeco: le remplaçant de Jeremy Filosa tombe de haut

Malaise à Cogeco: le remplaçant de Jeremy Filosa tombe de haut

Par Marc-André Dubois le 2025-01-22

Depuis le retour de Jeremy Filosa à Cogeco, l’injustice continue de planer au-dessus de lui.

Suspendu de façon honteuse pour des propos qui ne justifiaient en rien une telle punition, Filosa est maintenant relégué à des tâches bien loin de son expertise, tandis que Meeker Guerrier peine à remplir ses souliers à l'émission Le Québec maintenant.

En effet, alors que Filosa était autrefois le visage incontesté des sports au 98,5 FM, couvrant le Canadien de Montréa et tous les autres sportsl avec passion et rigueur, il se retrouve aujourd’hui à couvrir des événements marginaux comme la vente de l'Alliance de Montréal, une équipe de basketball que peu de Montréalais suivent de près.

C'est une dégradation flagrante pour un journaliste respecté, qui a su gagner la confiance du public grâce à son audace et à son franc-parler.

Pendant ce temps, Meeker Guerrier qui remplace Filosa, choisi pour sa neutralité et son absence de controverse, peine à convaincre les auditeurs.

Son approche neutre et sans saveur contraste vivement avec la verve incisive et la passion authentique de Filosa.

Les auditeurs ne s'y trompent pas : ils regrettent la disparition d’une voix forte et engagée qui ne craignait pas de poser les vraies questions, même lorsque celles-ci dérangeaient.

Le principal obstacle à un retour de Filosa à son poste emblématique demeure Philippe Cantin.

Ce dernier, qui a publiquement enfoncé Filosa lorsqu'il avait le plus besoin de soutien, s'est fermement opposé à son retour à l’émission du retour.

Son refus catégorique de le réintégrer prouve qu'il n'y a aucune volonté de réparer l'injustice commise à l'encontre de Filosa. Une attitude mesquine et révélatrice du climat toxique qui règne dans les coulisses de la station.

Pourtant, Filosa continue de faire preuve d’une résilience exemplaire. Il est présent dans les vestiaires du Canadien, s’investit dans la couverture des événements sportifs et tente de se refaire une place, malgré les obstacles systématiques qui lui sont imposés.

La grande ironie de cette situation est que, malgré tout, Filosa est toujours dans le cœur des fans, tandis que Guerrier peine à susciter l'engouement.

Le sort réservé à Filosa est une tache à vie sur l'image du 98,5 FM.

La station a préféré faire le choix du conformisme plutôt que de la crédibilité.

Le choix de l'ennuyeux plutôt que du fun.

En refusant de lui rendre justice, en le reléguant à des reportages de seconde zone, Cogeco montre à quel point elle est déconnectée de ses auditeurs, qui, eux, ont tranché depuis longtemps. 

"Jeremy Filosa était et demeure le meilleur journaliste sportif de la station".

Les fans, eux, se souviennent des questions incisives et des analyses pertinentes qu'il apportait, loin des commentaires formatés et fades qui dominent aujourd’hui l’antenne.

L'injustice subie par Filosa est une honte pour le 98,5 FM. La station a choisi de sacrifier l’intégrité journalistique sur le principe de la conformité, au prix de perdre son auditoire et de voir son crédit s’effondrer.

Mais une chose est sûre : Jeremy Filosa, malgré les obstacles, reste et restera la voix respectée du journalisme sportif au Québec.

Depuis sa suspension controversée et inacceptable, le 98,5 FM a tenté par tous les moyens de combler son absence en misant sur la prudence et la neutralité absolue.

Le choix de Meeker Guerrier comme remplaçant permanent à l'émission Le Québec maintenant animée par Philippe Cantin est la preuve flagrante de cette stratégie de "damage control".

Malheureusement pour la station, cette tentative de colmater les brèches n'a pas convaincu les auditeurs, et encore moins les amateurs de sports.

Depuis son retour dans les coulisses du 98,5 FM, Filosa n'a pas retrouvé son micro dans l'émission du retour à la maison. 

Philippe Cantin, qui a joué un rôle majeur dans sa suspension, a fermé la porte à toute réintégration, préférant continuer avec une programmation aseptisée où l'opinion tranchante et l'expertise pointue n'ont plus leur place.

La réalité est que Filosa était l'âme du volet sportif du 98,5 FM. Sa connaissance approfondie du Canadien de Montréal, son courage à poser les questions difficiles et son style incisif étaient des atouts inestimables pour la station.

Le public le savait, et les cotes d'écoute le révélaient. Pourtant, le choix de Philippe Cantin de l'écarter définitivement est perçu comme une vendetta personnelle, une décision motivée par des dynamiques internes plutôt que par une réelle volonté d'améliorer la programmation.

Meeker Guerrier est, sans conteste, un professionnel respecté, mais il ne possède ni le charisme ni l'impact de Jeremy Filosa.

Son style endormant et son approche prudente contrastent fortement avec l'énergie et la passion qui caractérisaient les interventions de Filosa.

Guerrier est perçu comme un journaliste sans couleur, qui ne prend aucun risque et qui s'en tient à des analyses superficielles, souvent régurgitant des faits connus plutôt que d'apporter une réelle valeur ajoutée.

Les auditeurs ne s'y sont pas trompés. Sur les réseaux sociaux, de nombreux messages dénoncent la mollesse des chroniques de Guerrier, son manque de charme et son absence de prise de position forte.

Les discussions autrefois animées se sont transformées en segments prévisibles et insipides, loin de l'ambiance de Filoda, remplis d'humour et d'originalité. 

Plusieurs fidèles de l'émission ont tous simplement lâché le projet. Meeker Guerrier est aussi ennuyant que Philippe Cantin. Ensemble, les deux nous font dormir à distance.

Le choix de Meeker Guerrier pour remplacer Jeremy Filosa est une démonstration de la peur qui règne au sein de la direction de Cogeco.

Après l'épisode houleux de la suspension de Filosa, la station a voulu éviter tout écart, préférant la sécurité à la qualité journalistique. 

Mais cette stratégie a des conséquences directes : une baisse de l'intérêt des auditeurs, des cotes d'écoute en berne et une perte de crédibilité.

Le constat est simple : le public veut entendre Filosa, et non un Guerrier.

Malgré son retour dans l'écosystème de Cogeco, Jeremy Filosa demeure dans une zone d'ombre. Il est à nouveau dans le vestiaire du CH, mais à un poste secondaire, loin des projecteurs.

Le Canadien de Montréal, qui n'a jamais apprécié ses questions souvent incisives, semble profiter de la situation pour le maintenir à distance.

Cette marginalisation forcée est une véritable injustice pour un journaliste qui a consacré près de 25 ans de sa vie à couvrir le hockey avec rigueur et passion.

Si un coupable doit être pointé du doigt, Philippe Cantin est le premier nom qui vient en tête. Non content d'avoir humilé Filosa en direct lors de son dérapage sur la Lune, Cantin a ensuite fermé toutes les portes à son retour.

Son incapacité à soutenir un collègue en difficulté et sa volonté d'imposer une vision rigide et autoritaire du journalisme ont gravement nuit à l'image du 98,5 FM.

Cantin, qui a bénéficié d'une carrière confortable grâce à un réseau d'alliés stratégiques, est aujourd'hui perçu comme un animateur fade, incapable de gérer une tempête et préférant se réfugier dans la complaisance.

Les auditeurs ne sont pas fous, et les réactions négatives sur sa gestion de la crise Filosa en sont la preuve.

Le cas Jeremy Filosa est une leçon cruelle mais nécessaire pour le 98,5 FM. Laisser partir une voix forte et crédible pour la remplacer par une présence fade comme Meeker Guerrier est une erreur stratégique qui pourrait coûter cher à la station.

Le public veut des personnalités authentiques, capables de défier le statu quo, et non des figures consensuelles qui ne font que survoler les enjeux.

Si Cogeco souhaite redorer sa réputation, il est temps de réintégrer Filosa à sa juste place.

Sinon, d'autres réseaux comme TVA Sports ou QUB Radio sauront, eux, saisir cette opportunité.

Et alors, le 98,5 FM ne pourra s'en prendre qu'à lui-même.