Paul Arcand a littéralement pulvérisé Valérie Plante sur les ondes du 98,5 FM, livrant un argumentaire implacable dès son introduction.

Avec un ton sans pitié, il a exposé les failles béantes de l'administration municipale, humiliant la mairesse sur la place publique.

Arcand n'a laissé aucune place à l'ambiguïté, dénonçant la fermeture controversée des terrasses de la rue Peel lors du week-end du Grand Prix, un événement crucial pour les commerçants du centre-ville de Montréal.

Lundi matin, lors de sa revue de presse sur les ondes du 98,5 FM, Arcand a dressé un portrait sombre de l'état de la ville, éclaboussée par ce scandale.

«C'est en fait un symptôme de ce qui se passe à Montréal. Vous avez été très, très nombreux à m'écrire tout le week-end. Et la conclusion, c'est que ça ne va pas bien à Montréal."

"Et il ne s'agit pas d'être négatif, juste d'être réaliste. D'abord, on a un Grand Prix qui se déroule dans un centre-ville qui est laissé à l'abandon par des chantiers interminables, par la présence de ces cônes qui sont d'une laideur."

"C'est laid, Montréal, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? On a complètement laissé aller le centre-ville...», a-t-il clamé avec une critique tranchante.

Juste avant son entretien avec Valérie Plante, Arcand a maintenu la pression, cherchant à comprendre qui avait pris la décision d'inspecter les terrasses à un moment si inopportun.

«Je ne peux pas croire qu'il n'y avait pas lieu de trouver un terrain d'entente et qu'il fallait procéder vendredi soir à 21h30 en plein Grand Prix à la fermeture de ces établissements ou de ces terrasses."

"Ça, c'est le premier constat. Le deuxième, c'est dans Ville-Marie. La mairesse de Ville-Marie, c'est madame Plante. Elle ne sait pas encore, d'après ce que j'entends, de ses réactions, ce qui s'est passé. Pardon?"

"C'est arrivé vendredi, samedi, dimanche. Et là, le post-mortem va se faire quelque part aujourd'hui (lundi). Minimalement, on aurait dû exiger des réponses.»

Lors de l'arrivée de la mairesse dans les studios du 98,5 FM, Arcand s'en est pris à la mairesse de façon agressive, lui répétant les mêmes questions sur les terrasses fermées en plein grand prix, l'itinérance, la crise du logement, le centre-ville qui tombe en ruines.

Mais surtout, Arcand voulait savoir pourquoi...pourquoi avait-on obligé les restaurateurs à fermer leurs terrasses un vendredi soir, en plein Grand Prix, alors que ces commerçants ont perdu des centaines de milliers de dollars.

Face à ces questions incisives, la mairesse Plante semblait désemparée, répondant de manière mécanique et répétitive qu'elle attendait les résultats du post-mortem pour fournir des explications.

À plusieurs reprises, Arcand a tenté de la faire sortir de ce discours préparé, mais sans succès, ce qui a accentué l'impression d'un manque de transparence et de leadership.

Arcand a également souligné d'autres problématiques frappant Montréal, telles que les difficultés d'accès au marché Jean-Talon, la cohabitation tendue avec les populations itinérantes, et la crise du logement.

«Comment ne pas trouver cette ville en théorie si belle et en principe si agréable, être sur une pente descendante? Montréal est devenue une ville de cônes, est devenue une ville de graffitis, est devenue une ville avec des itinérants et des gens qui ont des problèmes. Et je ne les blâme pas, mais c'est quand même ça.»

L'intervention de Paul Arcand a révélé les tensions profondes entre l'administration Plante et les attentes des citoyens, exposant un malaise évident quant à l'avenir de la métropole québécoise.

Le réputé animateur de radio Paul Arcand a livré une performance impitoyable face à la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

Dès son introduction, Arcand a établi un ton acerbe, attaquant la gestion de Plante avec une précision chirurgicale. Il a souligné les nombreuses lacunes de l'administration municipale, notamment la fermeture controversée des terrasses, et a dépeint Plante comme une dirigeante dépassée par les événements.

Lorsque Valérie Plante a enfin rejoint Arcand en studio, l'atmosphère était déjà tendue. L'animateur, connu pour son style direct et sans concessions, n'a pas perdu de temps pour aborder le sujet brûlant de la fermeture des terrasses, une décision impopulaire qui a créé la furie des commerçants et des citoyens.

À plusieurs reprises, Arcand a pressé la mairesse de fournir des explications claires et concrètes. Pourtant, Plante, visiblement mal à l'aise et parfois au bord des larmes, a adopté une posture défensive.

Elle a refusé de répondre directement aux questions, répétant sans cesse qu'elle attendait les conclusions du post-mortem pour donner des réponses précises.

«Il y a eu définitivement un problème de communication entre les pompiers et le service des incendies qui a fait son travail et qui veille à la sécurité.

Les informations que j'ai sont essentiellement que le service des incendies était passé quelques jours avant pour dire qu'il y avait certaines terrasses qui n'étaient pas conformes, qui ont demandé des ajustements.

Entretemps, l'arrondissement n'a pas été mis au courant parce qu'une des choses qu'on fait, l'arrondissement, c'est de trouver des solutions parce qu'on est très au courant.

La sécurité, il ne faut pas lésiner avec ça, mais la fin de semaine du Grand Prix, c'est une fin de semaine super importante pour toute la ville de Montréal, pour la rue Peel, la rue Crescent.»

Cette attitude a semblé frustrer Arcand, qui n'a pas hésité à souligner l'incohérence et le manque de transparence de la mairesse.

L'interview s'est transformée en un véritable interrogatoire, où Paul Arcand, tel un procureur déterminé, cherchait à obtenir la vérité, tandis que Valérie Plante, enfermée dans son discours robotique, peinait à justifier les décisions de son administration.

Cette confrontation a laissé un malaise évident sur les auditeurs. La tension était tellement extrême, Valérie Plante faisait tellement pitié, qu'à un moment donné, on a trouvé qu'Arcand était pratiquement trop cruel avec elle.

Mais au final, il avait raison sur toute la ligne. Montréal est en chute libre. Et la grande responsable est bel et bien la mairesse.

À force de jouer à l'autruche, le karma te punit. Et aujourd'hui, le karma de Valérie Plante avait pour nom Paul Arcand....

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