Malaise au Journal de Montréal: une faute professionnelle sur Lionel Messi

Malaise au Journal de Montréal: une faute professionnelle sur Lionel Messi

Par David Garel le 2024-05-11

Malaise au Journal de Montréal.

Avec l'excitation qui règne au Québec pour l'arrivée de Messi, le Journal de Pierre Karl Péladeau trébuche. C'est précisément ce qui s'est produit lorsque le Journal de Montréal, figure emblématique de la presse québécoise selon les dires de son propriétaire Péladeau, a commis une bourde monumentale en envoyant Lionel Messi, l'une des stars les plus éclatantes du football mondial, au Stade Olympique, une erreur grossière qui a suscité la surprise et la consternation dans la métropole québécoise. (voir la photo ci-dessous)

Le journaliste, dans un accès de confusion ou d'inattention, a décrit le "modeste Stade Olympique" comme le lieu où se déroulerait l'événement, ignorant complètement que le match tant attendu se tiendrait en réalité au Stade Saputo.

Cette faute professionnelle, plus qu'une simple faute de géographie, est devenue un raz-de-marée de réactions sur les réseaux sociaux, où les moqueries et les sarcasmes ont fusé à la vitesse de la lumière. Décidément, Quebecor n'a aucune pause mentale.

Cette erreur, aussi embarrassante qu'irritante, n'est pas passé inaperçu dans une ville comme Montréal, où chaque détail de l'événementiel sportif est scruté avec une attention passionnée, surtout quand le plus grand joueur de tous les temps est au Québec.

Le fait que la plus grande star du soccer mondial soit envoyée au mauvais stade a laissé un goût amer dans la bouche des fans, qui n'ont pas manqué de souligner l'incompétence évidente de l'équipe éditoriale du Journal de Montréal.

Pourtant, au-delà de la simple gaffe journalistique, cette erreur résonne comme un symbole des défis auxquels sont confrontés les médias traditionnels à l'ère numérique.

Alors que les plateformes en ligne dominent de plus en plus le paysage médiatique, les journaux traditionnels luttent pour maintenir leur pertinence et leur crédibilité, et chaque faux pas ne fait que creuser un peu plus le fossé entre eux et leur public.

Dans ce contexte, l'ironie n'est pas perdue lorsque l'on considère que le propriétaire du Journal de Montréal, Pierre-Karl Péladeau, est souvent en première ligne pour réclamer des fonds publics afin de sauver les médias traditionnels de la déroute financière.

Mais avant de tendre la main au gouvernement, peut-être serait-il sage de commencer par rectifier les erreurs de base, telles que l'envoi de Lionel Messi dans le bon stade.

Cette bourde monumentale du Journal de Montréal ne sera pas facilement oubliée, et elle devrait servir de rappel cinglant à l'importance cruciale de l'exactitude et de la diligence dans le métier du journalisme, surtout lorsque les yeux du monde sont tournés vers une ville qui mérite mieux que des erreurs aussi flagrantes.

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