C’est une véritable bombe médiatique qui vient d’exploser à Radio-Canada.
La journaliste et chroniqueuse Catherine Éthier se retrouve dans une position très inconfortable après avoir tenu des propos incendiaires contre Donald Trump lors de sa chronique sur les ondes d’ICI Première.
Si ses opinions tranchées sur le président des États-Unis ne sont pas une surprise, cette fois, elle a franchi une ligne qui laisse plusieurs auditeurs, et même des observateurs politiques, sous le choc.
Les propos de Catherine Éthier sont d’une violence rare, même pour une antenne publique qui se dit engagée. Elle ne s’est pas contentée de critiquer Trump, elle l’a directement qualifié de violeur, tout en accusant son gouvernement d’abriter une quantité disproportionnée d’agresseurs.
“Un beau matin, Trump s’est réveillé en s’inquiétant bien raide du sort des athlètes féminines, très fortement."
Le cœur de cette décision viserait apparemment à protéger, comme il le dit, les athlètes féminines de se faire battre, blesser ou flouer par les hommes. LOL. Ça sonne drôle de la bouche d’un violeur.”
Cette vidéo montrant la journaliste qui perd ses moyens nous donne des sueurs froides dans le dos:
Son attaque ne s’est pas arrêtée là : elle a dénoncé la prétendue hypocrisie de Trump sur la question des athlètes transgenres, en suggérant qu’il était absurde qu’un homme qui “attrape les femmes par la chatte” prétende défendre leur sécurité dans le sport.
“D’un violeur qui, de surcroît, a tenu à signer ce décret-là entouré de dizaines de petites filles. À la tête d’un gouvernement qui emploie sans doute plus de violeurs allégués que le nombre total d’athlètes transgenres.”
“C’est quoi ça? Pas 15 personnes sur quoi? Des dizaines, des centaines de millions d’athlètes? Pensez-vous vraiment, tout le monde, qu’un homme qui veut violer une femme va se donner le trouble de transitionner quand il peut juste le faire en plein jour à côté d’un conteneur à vidange, avec possibilité de se faire élire président comme une lettre à la poste?”
“Aux yeux de la loi, c’est quasiment plus grave de voler un pain chez Target que d’agresser quelqu’un. Alors, l’épouvantail de la prétendue sécurité des femmes, dont on ne saurait se contre-câlisser davantage, on repassera.
La sécurité des femmes n’a jamais été la priorité des grands gouvernements. On s’émeut quand on les retrouve mortes, bien entendu, ça fait de bons true crime. Mais à part ça, si on pouvait juste pas trop nous achaler avec ça, tout en nous donnant l’assurance que quand ils "grab by the p*ssy", ce soit des p*ssies d’origine, au moins de vraies vulves, des petites filles de préférence.”
“C’est un peu brutal, j’en conviens, mais j’en ai plein mon casque d’assister à cette violence, à ce déferlement de haine. C’est sinistre, notre ère.”
“Une femme trans, c’est une femme. Un homme trans, c’est un homme. C’est pas compliqué. Et ce n’est pas quelque chose qu’on choisit.
Ce n’est pas une chose sur laquelle on devrait avoir un avis non plus. J’ai-tu un avis, moi, sur le fait que t’es née avec les cheveux bruns, Ghislaine? Ah, t’as pas décidé de ça? Tu trouves ça niaiseux comme question? Eh ben!”
Si ces propos auraient pu passer inaperçus dans un média militant ou sur un blogue personnel, le fait qu’ils aient été diffusés sur les ondes d’une société d’État financée par les contribuables soulève une indignation massive.
Jeff Fillion, animateur de Radio-Pirate, n’a pas tardé à réagir avec une colère noire.
“C’est d’une violence rare, même contre Trump”
Dans une sortie publique enflammée, Jeff Fillion a dénoncé la totale impunité dont semble bénéficier Catherine Éthier.
Selon lui, si une chronique d’une telle intensité avait été prononcée aux États-Unis, la journaliste aurait été immédiatement poursuivie en justice et bannie à jamais des médias.
“Elle, aux États, elle n’a plus de maison, elle n’a plus rien. Elle n’a plus rien. Juste de payer ses avocats, elle n’a plus rien. Elle est nettoyée à grandeur.”
L’animateur est sans pitié: selon lui, Radio-Canada a permis la diffusion d’une chronique qui n’aurait jamais dû passer en ondes, et il va même jusqu’à suggérer que la Maison-Blanche devrait être mise au courant de cet “écart journalistique majeur”.
“Est-ce que Radio-Canada peut envoyer cette chronique-là à la Maison-Blanche? Avez-vous les guts? Avec des sous-titres en anglais et d’envoyer ça à Washington?”
Ce qui choque particulièrement Fillion, c’est l’absence totale de réaction de la part de ses collègues en studio. Aucun animateur, aucun collaborateur n’a tenté d’atténuer les propos ou de calmer le jeu.
“Qu’importe contre qui elle parle, ce n’est pas ça qui choque le plus. Ce qui est incroyable, c’est qu’il n’y a personne qui l’a arrêtée. Personne! Masbourian est à côté, pis il est sur son téléphone. Premièrement, Masbourian est aux toilettes!”
Le silence complice qui a suivi cette chronique est, selon lui, aussi inquiétant que les paroles elles-mêmes.
Cette sortie médiatique arrive à un moment particulièrement explosif. À quelques heures du match Canada-États-Unis, où l’attention est déjà extrêmement vive, la tension entre Montréal et la communauté américaine est à son paroxysme.
On craint un nouvel incident où l’hymne américain serait à nouveau hué par les partisans québécois.
Si Cole Caufield en tant que spectateur était déjà en furie après les huées du dernier match, cet épisode ne fera qu’attiser la colère des joueurs américains.
Matthew Tkachuk a ouvertement exprimé son dégout face au manque de respect des partisans du CH, et son frère Brady Tkachuk a lui aussi affirmé être scandalisé par l’attitude du public montréalais.
Dans ce contexte, la chronique de Catherine Éthier ne peut qu’aggraver la situation. Donald Trump reste un personnage polarisant, mais il demeure le président des États-Unis.
Que Radio-Canada, un média financé par l’État canadien, se permette une attaque aussi brutale est non seulement un scandale médiatique, mais un véritable affront diplomatique.
Au-delà des critiques politiques, cet épisode soulève des questions profondes sur la ligne éditoriale de Radio-Canada.
Comment une chronique aussi agressive, reposant sur des accusations aussi graves, a-t-elle pu être validée par les dirigeants de la société d’État?
Qui a donné le feu vert à une attaque aussi brutale sur une antenne publique?
L’affaire Catherine Éthier n’est pas une simple chronique d’opinion. C’est un précédent dangereux qui pourrait avoir des conséquences bien réelles pour Radio-Canada.
En effet, si les États-Unis prenaient connaissance de ces propos, il ne serait pas impossible que des répercussions diplomatiques suivent.
Donald Trump, que l’on aime ou pas, a déjà poursuivi en justice plusieurs médias pour des propos similaires.
Et la question que plusieurs se posent est la suivante : est-ce que Radio-Canada serait prête à assumer une telle bataille juridique?
Alors que l’opinion publique est déjà fortement divisée, l’affaire Catherine Éthier risque de laisser des séquelles profondes.
Qu’on soit pro- ou anti-Trump, il est clair que le ton employé par la journaliste est une violation des standards journalistiques de base.
Cet épisode prouve à cent pour cent les dérives potentielles des médias d’État, et pose de sérieuses questions sur la responsabilité éditoriale de Radio-Canada.
Les appels à des sanctions se multiplient, et il est fort probable que les jours à venir soient agités pour la journaliste.
Une chose est claire comme de l'eau de roche : cette histoire ne fait que commencer, et elle pourrait avoir des conséquences bien plus graves que Catherine Éthier ne l’avait imaginé.