Malaise dans le studio du 98,5 Sports: Paul St-Pierre Plamondon refuse de répondre

Malaise dans le studio du 98,5 Sports: Paul St-Pierre Plamondon refuse de répondre

Par David Garel le 2024-08-31

Le 98,5 FM vit actuellement une période de turbulence, alors que les cotes d'écoute sont en baisse et que la station tente désespérément de retrouver sa place de leader sur les ondes.

Cette quête de rédemption coïncide avec les efforts de Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, qui lui aussi cherche à remonter dans les sondages après un été où il a baissé de 4 points (de 34% à 30%) dans les sondages.

Dans ce contexte, l'invitation de Paul St-Pierre Plamondon à l'émission Les Amateurs de sports ce vendredi soir, pendant le long week-end de la fête du Travail, était très important pour les deux partie, autant la radion en perte de vitesse que le chef du Parti Québécois.

Lors du segment Ça sent la coupe, Mario Langlois, accompagné de ses habituels collaborateurs Pierre Gervais et Stéphane Waite, a accueilli le chef du PQ comme un invité bien spécial.

Pour Paul St-Pierre Plamondon, cette intervention était une bouffée d'air frais, lui qui doit se battre constamment dans l'arène politique.

« C'est vraiment une récompense pour moi », a-t-il confié en début d'émission

«Dans une semaine de politiciens, tu as beaucoup d'entrevues qui sont souvent corsées. C'est comme si mon équipe me récompense en disant: 'On te laisse parler de sport durant une heure'. C'est Noël!»

Comparant son expérience en politique à celle d'un gardien de but, il a souligné la pression constante qui pèse sur les politiciens, tout comme sur les athlètes :

« En politique, comme dans le sport, d'ailleurs, les gens ne retiennent pas les 25 arrêts consécutifs que tu as faits. Si tu donnes un mauvais but sur le 26e tir, ce qui compte, c'est ce mauvais but-là. »

C'est la même chose dans le monde de la radio. Plus personne ne se souvient que Paul Arcand a dominé le marché montréalais pendant plus de trente ans. 

Tout le monde se souvient seulement que Patrick Lagacé est en train de "choker".

Cependant, derrière cette passion pour le sport se cache une réalité plus complexe. Le Parti Québécois, malgré une remontée impressionnante dans les sondages ces dernières années, peine à maintenir son élan.

Avec un soutien à l'indépendance stagnant à 35 %, la promesse de St-Pierre Plamondon de conduire le Québec vers un nouveau référendum semble de plus en plus périlleuse.

Les critiques pointent déjà du doigt ce qu'ils considèrent comme un double piège. D'une part, St-Pierre Plamondon risque d'être perçu comme négligeant des enjeux cruciaux comme l'économie, la santé et l'éducation au profit de son projet indépendantiste.

D'autre part, même parmi les partisans de l'indépendance, le spectre d'un troisième référendum perdu hante les esprits, menaçant de réduire à néant les efforts du PQ.

Mario Dumont de Qub Radio, ne s'est pas gêné pour envoyer St-Pierre Plamondon sous l'autobus.

"Le piège ne tardera pas à se refermer sur lui. Il se peinture dans le coin à mettre en priorité absolue une option qui ne paraît pas pouvoir recevoir l’appui nécessaire de plus de 50% de la population."

"La population aime bien le chef, serait peut-être prête à lui confier les clés... mais sa volonté de séparer le Québec agit comme un boulet à sa cheville."

De toute façon, il fallait demander à Plamondon la question malaisante...qui n'est jamais venue.

Si le Québec se sépare, comment les Canadiens de Montréal vont-ils s'appeler? Les Québécois de Montréal? On remplace le CH par le Q?

Hum...

Le 98,5 FM et Paul St-Pierre Plamondon se trouvent ainsi dans une situation similaire : tous deux doivent naviguer des eaux troubles pour regagner la faveur de leur public respectif.

Pour le chef du PQ, il s'agit de trouver un équilibre délicat entre ses convictions et les attentes de la population. Pour la station de radio, il en va de sa survie dans un paysage médiatique en pleine mutation.

Dans les deux cas, l'avenir reste incertain, et le temps presse. Au moins, on a pu lui poser les "vraies questions".

Son gardien préféré est Dominik Hasek. Il pense que le CH va faire les séries et que Cole Caufield va redevenir le meilleur buteur du CH.

Surtout, il pense que Cayden Primeau pourrait voler le poste de numéro un à Samuel Montembeault. 

Tiens, tiens. Le chef du Parti Québécois qui ne supporte pas son compatriote.

On aura tout vu...