Tout le Québec à la défense de Marc-Antoine Dequoy.

Après son discours enflammé visant TSN et le Canada anglais hier soir, le Québécois a été victime de toutes les insultes possibles sur les réseaux sociaux anglophones.

On ne retranscrira pas ces commentaires désobligeants, mais cela frôlait parfois les menaces physiques et verbales. Même qu'on pourrait parler d'intimidation.

La communauté anglophone a pris les propos de Dequoy comme une attaque raciale envers eux. Ce n'était tout simplement pas le but du message de Dequoy. 

Ce dernier voulait juste s'en prendre au fait que la CFL ignore depuis toujours le fait que le Canada est un pays bilingue. Toute la semaine de la Coupe Grey, on ne pouvait pas voir une seule pancarte en anglais. 

On a dû attendre à la dernière minute pour que la ligue inscrive l'abréviation LCF sur le terrain. Dequoy avait toutes les raisons du monde de s'en prendre à la ligue.

Il ne devrait pas à avoir faire son mea-culpa comme il a été obligé de le faire en sortant de l'avion. 

Pour ce qui est de TSN, tout le monde sait que le réseau anglophone voulait une finale Blue Bombers vs Argonauts, au point d'annoncer ce duel avant même la demi-finale sur leur horaire télé. 

Dequoy ne s'est pas défilé et a même mis l'emphase sur le français en entrevue avec TSN après le match. Dans tous les cas, il ne mérite pas qu'on le traite d'anti-anglophone sur les réseaux sociaux. Surtout que Dequoy passe sa vie à parler anglais avec ses coéquipiers.

Il mérite encore moins qu'on l'insulte ou qu'on le traite de tous les noms. Dequoy est devenu un héros provincial, pour ne pas dire national. Et la réaction de certains "rageux anglophones" ne fait que confirmer que ce pays est en fait deux pays, deux solitudes.

De quoi donner de l'énergie au parti québécois en vue des prochaines élections.

Saga à suivre...

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