Il semble que les choses aient pris un tournant intéressant dans le paysage médiatique sportif, en particulier en ce qui concerne Mathias Brunet et ses prises de position vis-à-vis de l'ancien directeur général du Canadien de Montréal, Marc Bergevin.
Pendant les années où Bergevin était en poste, Brunet était souvent perçu comme étant plutôt réservé dans ses critiques envers le DG, et certains ont spéculé que cela pouvait être lié aux entrevues exclusives qu'il recevait régulièrement de la part de Bergevin.
Chaque fois qu'il y avait une entrevue de fond avec le directeur général, c'était Brunet qui décrochait le privilège de la mener. Certains se demandent si cette relation particulière n'a pas influencé la manière dont Brunet traitait certaines situations, notamment lorsqu'il s'agissait de la protection de certains joueurs, en particulier Jesperi Kotkaniemi.
On ne peut s'empêcher de se demander si la fascination apparente de Brunet pour Kotkaniemi était simplement due à son talent ou s'il y avait d'autres facteurs en jeu. Le journaliste avait l'habitude de comparer Kotkaniemi à Aleksander Barkov, ce qui créait la colère chez ses collègues et chez les fans.
Cependant, les choses semblent avoir changé. Avec le départ de Marc Bergevin, Mathias Brunet semble avoir pris ses distances et ose désormais exprimer des critiques ouvertement.
Affirmer que Kent Hughes a payé moins cher pour Alex Newhook que Bergevin pour Dvorak peut être qualifiée de critique cinglante.
Deux transactions effectuées par deux directeurs généraux différents, mais le prix payé par Marc Bergevin pour Dvorak est similaire à celui de Kent Hughes pour Alex Newhook. 😅
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) January 5, 2024
Pour écouter le segment de Mathias Brunet dans Le Retour des sportifs, hier: https://t.co/jdk22fkWeU pic.twitter.com/LYJifURrbs
C'est un changement bienvenu pour ceux qui attendaient depuis longtemps une évaluation plus franche de la gestion de Bergevin. Bien que cela ait pris trois ans depuis le départ de Bergevin pour que Brunet prenne cette position, le dicton "mieux vaut tard que jamais" semble s'appliquer parfaitement.
Il est toujours intéressant de voir comment les relations entre les journalistes sportifs et les personnalités de l'équipe peuvent influencer la couverture médiatique.
La nouvelle perspective de Mathias Brunet apporte un éclairage différent sur les événements passés et actuels du Canadien de Montréal, et il sera intéressant de suivre l'évolution de sa couverture médiatique dans les mois à venir.