Georges Laraque, l'une des figure les plus connues et respectées dans le monde du hockey montréalais, a frappé fort avec une déclaration cinglante : selon lui, Martin St-Louis a bel et bien perdu le contrôle de son vestiaire.
"Il y a plein de vétérans qui ne devraient même pas jouer.
Quand je regarde toutes ces décisions -là, puis il y en a plein, je me demande qui le conseille. Il n' y a personne qui le conseille derrière le banc parce que c'est ses amis qui sont là, puis il n' y a personne qui le challenge.
Des jeunes qui se développent dans cet environnement de marde-là, ce n' est pas bon, parce qu' ils ne vont pas se développer.
Est-ce que les joueurs écoutent Martin Saint-Louis en ce moment? Est-ce que le courant passe ?
Est-ce que vous pensez que quand Martin Saint-Louis dit « On s'est vomi dessus", les gars se disent « Ouais », puis ils sont derrière lui. Quand tu veu xjouer pour quelqu' un, tu te défonces pour la personne."
Une affirmation qui a résonné dans tout le Québec, surtout venant de quelqu’un comme Laraque, qui possède un accès privilégié aux coulisses du Canadien de Montréal.
Il faut dire que Laraque est bien plus qu'un simple analyste; il est un proche des joueurs, et son lien avec eux est particulièrement fort.
Toujours au courant des dernières nouvelles, il a des contacts fréquents avec les membres de l’équipe, que ce soit Arber Xhekaj ou d’autres jeunes talents du Tricolore.
Sa présence régulière lors des événements promotionnels et ses interactions constantes avec les joueurs donnent à Georges un pied à l’intérieur du vestiaire du CH.
Quand il parle, il le fait avec une compréhension claire de la dynamique interne et des vérités souvent cachées au public.
Les propos de Laraque sont donc à prendre avec sérieux. Il ne s’agit pas ici d’une spéculation gratuite, mais bien d’une affirmation venant d’un proche du noyau des joueurs.
Si Laraque déclare que St-Louis a perdu son vestiaire, c’est qu’il a eu des échos directs de joueurs qui sont de plus en plus insatisfaits de l’approche de leur entraîneur.
Ce qui pourrait être perçu comme une simple opinion pour d’autres analystes devient, dans la bouche de Laraque, une réalité indéniable qui éclaire les tensions grandissantes entre le coach et ses troupes.
La situation n'est pas facile pour St-Louis. Au début, son approche novatrice et sa philosophie basée sur la créativité semblaient inspirer l’équipe.
Mais, avec les défaites qui s’accumulent, les critiques envers sa gestion et ses méthodes se multiplient. Laraque souligne que des joueurs commencent à perdre patience face à un système de jeu confus et aux discours parfois flous de l’entraîneur.
Certains estiment que St-Louis, malgré son expérience de joueur, manque de l’autorité et du bagage nécessaire pour encadrer de jeunes talents qui, eux, ont besoin de structure et de discipline pour progresser.
La déclaration de Laraque expose une fracture profonde dans le vestiaire montréalais. Il est de plus en plus évident que certains joueurs sont frustrés par les méthodes de St-Louis, en particulier les jeunes, qui se retrouvent souvent à payer le prix des défaites collectives.
Arber Xhekaj, par exemple, a été plusieurs fois sacrifié, envoyé dans les gradins malgré ses efforts, et d’autres joueurs comme Christian Dvorak, pourtant critiqués pour leur manque d’intensité, semblent bénéficier d’un traitement de faveur.
L'impact des mots de Laraque risque de se faire sentir bien au-delà des réseaux sociaux et des discussions de fans.
Si le vestiaire est réellement divisé, il appartient à Kent Hughes de prendre les mesures nécessaires pour rectifier la situation, que ce soit en redoublant d'efforts pour redresser le cap avec St-Louis, ou en envisageant un changement de direction.
Dans tous les cas, le message est clair : lorsque Georges Laraque parle, Montréal écoute.