Après les récents revers du Canadien de Montréal, les journalistes de la métropole commencent à sérieusement remettre en question le système défensif prôné par l'entraîneur-chef Martin St-Louis.

La stratégie homme à homme, privilégiée par St-Louis, est au centre des critiques, et les deux derniers matchs du CH ont mis en évidence les lacunes de cette approche.

 

 

Comparé à un système de zone, où les joueurs défendent une zone spécifique plutôt qu'un adversaire attitré, le système homme à homme exige un niveau élevé de condition physique, de patinage et de lecture de jeu.

C'est une stratégie exigeante qui nécessite une synchronisation parfaite entre les joueurs sur la glace, une dimension que le Canadien semble actuellement loin d'atteindre.

Les journalistes se questionnent sur la logique de St-Louis à persister avec une stratégie qui ne semble pas convenir aux forces de son effectif.

N'est-ce pas le rôle de l'entraîneur d'adapter sa stratégie en fonction des aptitudes de ses joueurs?

La rigidité du système homme à homme semble entraver la performance du Canadien, soulignant le besoin d'une approche plus flexible.

Un exemple récent soulignant les lacunes du système a été le but accordé contre les Sénateurs, alors que le Canadien était en avantage numérique.

 

 

Une perte de mise en jeu dans la zone offensive a conduit à une mauvaise couverture de Cole Caufield, un attaquant qui, rappelons-le, n'est loin d'être un défenseur.

La séquence a laissé les observateurs se demander si St-Louis ne devrait pas reconsidérer sa stratégie.

Il est peut-être temps de simplifier les choses et d'adopter un système de zone défensif plus conventionnel.

Cela pourrait offrir plus de stabilité au CH et permettre aux joueurs de s'épanouir dans un cadre plus adapté à leurs compétences individuelles.

Les prochaines rencontres seront cruciales pour évaluer si Martin St-Louis est prêt à faire des ajustements stratégiques nécessaires pour remettre le Canadien sur la voie du succès défensif.

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