La saison en cours a réservé bien des défis pour Martin St-Louis à la barre du Canadien de Montréal. Malheureusement, malgré une fiche qui se maintient à la moyenne de 500, soit un bilan équilibré dans un contexte où son équipe est décimée par les blessures, St-Louis ne semble pas être un candidat précoce au prestigieux trophée Jack-Adams, décerné au meilleur entraîneur de la LNH.
La situation du Canadien, bien que difficile, est également marquée par des lacunes évidentes, notamment au niveau des unités spéciales.
Les performances horribles de l'équipe dans des situations clés, telles que les jeux de puissance et les désavantages numériques, jettent une ombre sur le bilan global de St-Louis en tant qu'entraîneur-chef.
Malgré la résilience dont fait preuve l'équipe pour maintenir une fiche plus que respectables, les difficultés dans ces moments cruciaux peuvent faire obstacle à la reconnaissance individuelle de St-Louis pour le trophée Jack-Adams.
Il semble que le trophée Jack-Adams ait déjà trouvé son favori précoce en la personne de John Tortorella, qui orchestre des miracles du côté de Philadelphie.
Les performances exceptionnelles des Flyers sous la direction de Tortorella pourraient bien faire de lui le choix incontesté pour le titre d'entraîneur de l'année.
Les Flyers étaient supposés se retrouver dans la cave. Mais ils sont 2e dans la division métropolitaine et rien ne semble les arrêter. Tout le monde riait de la sélection de Tortorella à Philadelphie. Au final, il était le coach parfait pour cette organisations de cols bleus.
Bien que St-Louis mérite des éloges maintenir le cap dans des circonstances difficiles, il est exclus pour l'instant de la course au trophée Jack-Adams.
Cependant, la saison est encore jeune, et les choses peuvent vite changer. St-Louis a le temps de revenir dans la course. Il le serait peut-être en ce moment s'il avait un autre adjoint qu'Alex Burrows.