Martin St-Louis en a assez: la parole coupée par Richard Labbé

Martin St-Louis en a assez: la parole coupée par Richard Labbé

Par David Garel le 2024-11-21

Le torchon brûle entre Martin St-Louis et les journalistes montréalais.

L’entraîneur-chef du Canadien, habituellement diplomate en conférence de presse, a visiblement atteint son point de rupture après un échange tendu avec la Presse.

Hier soir, St-Louis a fixé froidement Richard Labbé après que ce dernier l’ait coupé... encore une fois.

Ce moment, qui n’est pas passé inaperçu, a laissé un malaise évident dans la salle de presse. St-Louis, connu pour sa passion et son franc-parler, semblait à deux doigts de s’exprimer plus fermement.

Son regard glacial adressé à Labbé traduisait une frustration accumulée face à des interruptions répétées.

Voici l'extrait vidéo malaisant au possible:

St-Louis n'est pas là pour jouer à qui parle le plus fort. Il répond aux questions, mais on ne lui laisse pas le temps de le faire.

Aujourd’hui, le message de St-Louis a pris une tournure encore plus explicite. L’entraîneur a décidé de snober la traditionnelle rencontre avec les médias, déléguant cette tâche à son adjoint Stéphane Robidas.

Ce geste, rare dans le cadre du Canadien, a été interprété comme un signal clair envoyé à la presse : St-Louis en a assez.

Si on ne peut pas discuter dans le respect, St-Louis valaisser d’autres le faire.

Robidas, visiblement mal à l’aise, a tenté de jouer les diplomates tout en évitant de commenter directement la situation.

Martin a beaucoup de choses à gérer en ce moment. Il préfère se concentrer sur l’équipe. Mais les journalistes doivent arrêter de lui couper la parole.

Depuis son arrivée à la barre du Canadien, Martin St-Louis a toujours prôné l’ouverture et la transparence. Cependant, les tensions entre lui et certains journalistes semblent avoir atteint un point de non-retour.

Les interruptions répétées, les critiques sans pitié sur son système de jeu et la pression constante du marché montréalais semblent peser lourd sur ses épaules.

Les journalistes ont récemment intensifié leurs critiques, ce qui n’a pas aidé à apaiser les tensions. Mais ce qui distingue cet épisode, c’est l’attitude ferme et déterminée de St-Louis face à ce qu’il considère comme un manque de respect.

La relation entre les entraîneurs et les médias à Montréal a toujours été complexe. Les précédents entraîneurs, de Michel Therrien à Claude Julien, ont souvent navigué avec difficulté dans cet environnement exigeant.

Mais St-Louis, avec son arrogance parfois mal placée et son passé glorieux en tant que joueur, semble moins disposé à faire des compromis.

Il faut avouer que couper la parole à St-Louis n’est pas professionnel, mais snober la presse est aussi une erreur.

Certains commentateurs, comme Martin McGuire, ont toutefois pris sa défense, rappelant que la pression médiatique à Montréal peut être étouffante.

On peut critiquer ses décisions, mais respectons-le quand il parle. Il est le visage d’une équipe en reconstruction et mérite un minimum de considération.

Cette escalade entre St-Louis et les médias reflète une fracture croissante entre l’entraîneur et son environnement.

Si St-Louis continue de se sentir attaqué ou méprisé en conférence de presse, il risque de se refermer davantage, au détriment de sa relation avec les partisans et l’image du Canadien.

Pour l’heure, le message de St-Louis est sans équivoque : il exige du respect. Que la presse choisisse de l’entendre ou non déterminera sans doute la suite des interactions entre l’entraîneur et les médias montréalais.

De nombreux utilisateurs de Reddit et X (anciennement Twitter) ont amplifié le débat, chacun donnant son opinion sur l’interaction tendue entre St-Louis et la presse.

"La priorité d’un bon journaliste est d’écouter. J’imagine que Richard pense que les gens veulent l’écouter lui plutôt que l’entraîneur."

"La presse francophone semble nourrir beaucoup de colère parmi les fans, et pas grand-chose d’autre."

En tant que fan de Marty, je déteste la manière dont les médias et les fans montréalais le traitent. Ça me fait mal de les voir gâcher une occasion en or avec l’un des joueurs les plus sous-estimés de l’histoire de la LNH."

Pourtant, cet épisode divise. Certains fans considèrent que l’attitude de St-Louis est légitime, tandis que d'autres craignent qu’elle n'aggrave sa relation avec les médias locaux, déjà sous tension.

Il faut regarder la réalité en face : les relations entre St-Louis et les journalistes montréalais se détériorent. Depuis son arrivée, l’entraîneur a dû composer avec la pression médiatique unique au Québec. Si ses débuts ont été marqués par de l’enthousiasme, les critiques sur son système de jeu et son manque d’expérience semblent avoir miné sa patience.

Pour les partisans, la situation est claire : St-Louis mérite plus de respect. Mais pour les médias, le refus d’interagir avec eux aujourd’hui est une erreur stratégique.

Dans cette atmosphère tendue, il est essentiel que les deux parties trouvent un terrain d’entente. Les journalistes doivent peut-être repenser leur approche, tandis que St-Louis devra maîtriser son irritation pour éviter que cette fracture ne s’aggrave davantage.

Après tout, la relation entre un coach et les médias est cruciale dans un marché comme Montréal, où chaque geste est scruté à la loupe.

Les projecteurs restent braqués sur St-Louis… et les journalistes qui couvrent le Canadien.

Une chose est sûre : le climat reste tendu, et la prochaine conférence de presse sera épicée.

Cette fois, parions que Labbé ne lui coupera pas la parole.