Martin St-Louis frustré par la rumeur de Gerard Gallant: il envoie promener Luc Gélinas

Martin St-Louis frustré par la rumeur de Gerard Gallant: il envoie promener Luc Gélinas

Par David Garel le 2024-11-13

Martin St-Louis a laissé éclater sa frustration de manière cinglante lorsque, en conférence de presse, le journaliste Luc Gélinas a osé aborder les rumeurs concernant une possible rencontre entre lui, Kent Hughes et Gerard Gallant dans un café torontois.

"Martin, lundi après le match, on n' en a pas parlé, mais il y a eu un gros buzz à Montréal. Comme quoi, tu te cherchais peut-être un adjoint d' expérience. Visiblement, tu n'en a pas besoin, mais est-ce que c' est quelque chose à quoi tu as déjà pensé et qui pourrait t' intéresser un jour?"

Visiblement agacé, St-Louis a balayé la question du revers de la main, rejetant toute insinuation d’une possible collaboration avec un entraîneur d’expérience comme Gallant.

« C’est des rumeurs, Kent a adressé ça, c’est le marché, c’est juste des rumeurs », a-t-il déclaré, le visage fermé, sans aucune place pour une discussion plus profonde.

L’attitude arrogante de St-Louis, qui semblait tout à coup s’ériger en dieu tout-puissant de l’organisation, a marqué les esprits.

Quand Gélinas a tenté de lui demander si l’entraîneur des Canadiens envisageait la possibilité d’ajouter un coach d’expérience à son staff, il a répondu froidement, « Je pense à tout », comme si cette question était une offense personnelle.

"Je pense à tout, mais tu sais, c' est des rumeurs. Des rumeurs, mais ça fait partie du marché." a-t-il affirmé le feu dans les yeux, comme s'il voulait terrasser Gélinas du regard.

La réaction du coach, entre sa fameuse arrogance assumée et une certaine exaspération, contrastait fortement avec son moment de vulnérabilité lundi dernier, où il avait presque versé des larmes en évoquant ses doutes lors de la récente série de défaites.

À ce moment-là, on avait découvert un St-Louis sincère, semblant fragile et honnête. Mais ici, c’était un tout autre personnage qui se dressait devant les journalistes : un homme "pogné" sur ses positions, refusant de montrer la moindre ouverture à l’idée d’une aide extérieure.

Cette attitude hautaine a laissé les journalistes sur le derrière, et les fans du Canadien de Montréal commencent à se poser des questions.

Après tout, un entraîneur en difficulté pourrait tirer profit de l’expérience d’un adjoint comme Gallant. Mais St-Louis, visiblement amoureux de lui-même de son indépendance et de son contrôle, continue de rejeter toute suggestion d’aide.

Ce mélange de susceptibilité et de déni de la réalité est effrayant : Martin St-Louis, dans sa posture de coach intouchable, donne l’impression qu’il refuse de reconnaître ses limites et les besoins d’évolution de son équipe.

La perspective de voir Gallant rejoindre le personnel des Canadiens avait d'abord été accueillie avec enthousiasme et excitation par les dans du CH.

Georges Laraque continue d'affirmer qu'il croit sa source, même si le CH continue de nier. Peu importe, l'idée de Gallant à Montréal pour aider St-Louis a été approuvée par tout le Québec.

Connu pour ses succès en tant qu'entraîneur-chef dans la LNH, Gallant aurait pu représenter un renfort majeur pour une équipe en pleine reconstruction.

Mais St-Louis est toujours aussi fermement opposé à l’idée de partager les rênes avec une autre figure d'autorité, un signe de son besoin de contrôler chaque aspect de l'équipe.

Un signe de son complexe d'infériorité.

Ce n’est pas la première fois que l'arrogance et le tempérament de St-Louis font surface. Après un début de saison difficile et des moments de doute où il avait confié ses craintes de ne plus jamais gagner de match dans la LNH, le voilà qui passe d'une position de vulnérabilité à celle d'un leader inflexible et fermé aux critiques.

Il est clair qu’il se sent menacé par l'idée de Gallant, un entraîneur respecté, à ses côtés.

Pour l’instant, Kent Hughes semble respecter la position de son entraîneur, mais les résultats de l’équipe auront certainement un impact sur la suite des événements.

Si les Canadiens continuent de stagner, la pression pourrait forcer Hughes à envisager sérieusement l'ajout d'un adjoint expérimenté – avec ou sans l’approbation de St-Louis.

Et le coach le sait. Voilà pourquoi il est aussi tendu.

La conférence de presse de Martin St-Louis a pris un ton glacial après la question concernant les rumeurs de sa rencontre avec Gerard Gallant et Kent Hughes.

Ce moment a marqué un tournant dans son discours. St-Louis, d’ordinaire plus ouvert aux questions, a montré un visage fermé et même agressif, rendant l’atmosphère tendue pour le reste de la conférence.

Peu importe le sujet abordé, qu’il s’agisse de la gestion de ses joueurs ou de l’évolution de ses stratégies, l’entraîneur est resté sur la défensive, comme s'il était sur le point de perdre patience.

Son échange sur la séparation de Suzuki et Caufield, habituellement l’occasion de discussions plus nuancées, a été froid et distant, pour ne pas dire confus.

« Je pense qu’ils ont besoin de temps pour s’éloigner l’un de l’autre. Ce n’est pas qu’ils ne s’aiment pas, mais parfois, s’éloigner permet de mieux se retrouver. Je l’ai vécu en tant que joueur, et c’est normal d’avoir ces périodes. »

Il a aussi perdu patience quand il parlait des critiques sur le jeu de Caufield, en patinant le fait que son attaquant n'était pas capable de jouer avec un autre joueur que Nick Suzuki.

« Est-ce que Cole est le type de gars qui est capable de jouer avec quelqu’un d’autre? Je ne sais pas encore. C’est une question d’ajustement.

"Pour moi, il est essentiel de donner à chacun des joueurs les moyens de se développer pleinement, même si cela passe par des changements comme celui-ci. »

Et il était sur le bord de s'énerver en parlant des critiques sur le jeu défensif de Cole Caufield.

« Son aspect sans la rondelle est beaucoup meilleur. Il va continuer à évoluer. C'est quelque chose dont on parle beaucoup.

Moi, j'essaie de passer à travers ce stage-là. Le monde questionnait sa production côté but. Moi, j'ai toujours dit, Caufield va toujours scorer des buts.

Ce n'est pas quelque chose que je vais lui apprendre, mais je vais l'aider à apprendre à jouer la game complète. Puis c'est ça qu'on fait. »

Quant à sa vision pour l’avenir de Kirby Dach, il a répondu avec une nonchalance qui trahissait son irritation :

« Je ne sais pas. Non ? Je ne sais pas. »

« Pour moi, c'est juste de jouer le jeu, de prendre plus de répétition. Je sens qu'il commence à se sentir plus comme il peut être et ne pas avoir à s'inquiéter de gagner les face-à-face d'un centre.

Les responsabilités du centre sont défensives. Je pense que ça lui donne un peu plus de temps pour trouver son jeu à l'aile. »

Ce comportement laisse entrevoir un malaise profond, amplifié par les critiques et la pression de plus en plus forte sur ses épaules.

Après les récentes défaites et la tempête médiatique qui entoure ses choix, St-Louis semble à fleur de peau, passant d’un moment de vulnérabilité – où il exprimait ses doutes sur sa capacité à gagner des matchs dans la LNH – à une posture d'arrogance défensive.

La transformation de son attitude témoigne d’une tension énorme qui pourrait bientôt se répercuter sur son efficacité à gérer l’équipe.

L’image projetée par cette conférence de presse montre un St-Louis au bord du gouffre.

Plutôt que de renforcer sa position dans la tête des gens, sa rigidité et son refus de parler de l’avenir de l’équipe avec un adjoint expérimenté ont laissé une impression d’immaturité et d’isolement public.

Ce comportement ne fait que mettre de l'huile sur le feu sur les critiques. Martin St-Louis est en train d'écrouler avec son ego et son orgueil. 

On voit un homme immature, complexé et incapable de réaliser ses propres faiblesses. 

Le plus grand ennemi de l'homme est son ego. Et St-Louis en est le meilleur exemple.