Martin St-Louis n’aurait jamais dû viser les fans du Canadien de Montréal

Martin St-Louis n’aurait jamais dû viser les fans du Canadien de Montréal

Par David Garel le 2024-11-09

Le karma semble avoir rattrapé Martin St-Louis, et nombreux sont ceux qui considèrent que c’est sa propre arrogance qui l’a mis dans cette position délicate.

En s’attaquant aux fans du Canadien de Montréal, St-Louis a réveillé un malaise profond au sein de l’organisation et chez les partisans, ces derniers se sentant méprisés par un entraîneur visiblement lassé des critiques.

Le Québec ne pardonnera jamais St-Louis de ce fameux moment, où les yeux flamboyants et les dents serrées, a livré une sortie colérique et amère en réponse aux critiques qu’il juge injustifiées.

Cette montée d’agressivité, qui a glacé ceux présents dans la salle, laisse transparaître une fragilité inhabituelle chez celui qui se veut le meneur du Tricolore.

St-Louis, dans un moment de tension énorme, avait directement confronté les critiques, tant des journalistes que des fans, en lançant :

« Pourquoi j’écouterais les critiques de gens que je n’irais pas voir pour des conseils? »

Une réplique cinglante qui a sonné comme un rejet pur et simple de l’opinion publique, illustrant son agacement face aux réactions de ceux qui, pourtant, investissent cœur et âme dans cette équipe.

L’entraîneur semble ainsi montrer une intolérance inquiétante, comme s’il ne pouvait supporter que sa vision soit remise en question.

Ce mépris affiché n’a fait qu’envenimer une situation déjà tendue, les partisans de longue date se sentant abandonnés et trahis.

Cet incident en conférence de presse a aussi révélé la difficulté de St-Louis à composer avec la pression d’un marché aussi exigeant que celui de Montréal, où la patience est une vertu rare, surtout lorsque les résultats ne sont pas au rendez-vous.

Et ce soir, les critiques ne se sont pas tues. Au contraire, elles se sont amplifiées après une énième défaite contre les Maple Leafs de Toronto, portant la série de revers à six matchs consécutifs.

Malgré un effort notable de Brendan Gallagher, qui continue de se battre match après match, la stratégie défensive privilégiée par St-Louis, basée sur une couverture homme à homme, expose cruellement les jeunes défenseurs et même ses attaquants qui sont perdus comme des bambis qui ont perdu leur maman.

Même Nick Suzuki et Cole Caufield ont abandonné leur coach.

Cette approche rigide, qui semble aller à contre-courant des capacités actuelles de l’équipe, entraîne la frustration des analystes et des fans qui réclament un changement avant que la saison ne soit définitivement compromise.

La situation s’avère d’autant plus critique que St-Louis, au lieu de se remettre en question, persiste à défendre un système de jeu qui, jusqu’à présent, n’a fait qu’exposer les faiblesses de son groupe.

En insistant sur sa méthode sans adaptation, et en tombant dans l'arrogance envers ceux qui payent les billets, il s'est aliéné non seulement les partisans, mais aussi certains joueurs qui, visiblement, peinent à suivre cette philosophie.

Dans un marché comme celui de Montréal, le fossé qui semble se creuser entre St-Louis et les partisans pourrait devenir irréversible.

Sa frustration apparente, combinée à son mépris affiché pour les critiques extérieures, pourrait rapidement éliminer pour de bon le soutien dont il dispose au sein de l’organisation.

Un coach qui s’isole de son public, dans une ville où l’équipe est presque une religion, court un risque considérable.

Si les défaites continuent de s’accumuler et que St-Louis refuse d’adapter son approche, le karma, encore une fois, pourrait bien jouer un rôle dans le destin de celui qui croyait pouvoir dompter le feu montréalais sans en sentir la brûlure.

Martin St-Louis s'est brûlé...et son arrogance doit maintenant disparaître...à jamais...