Martin St-Louis n'entendait pas à rire aujourd'hui.

Ce fut l'entraînement le plus punitif depuis qu'il est entraîneur-chef du Canadien de Montréal. Non seulement il a fait patiner ses joueurs comme jamais, il a perdu patience à plusieurs reprises.

On l'a vu arrêter les excercies plus d'une fois pour regrouper tout le monde dans le centre afin de les enguirlander. Fini le temps où St-Louis protégeait ses joueurs. 

Fini le temps où St-Louis dorlotait ses petits agneaux comme s'ils n'avaient aucune responsabilités. St-Louis parle souvent de son vestiaire comme de ses enfants. Et bien un enfant doit comprendre le principe des conséquences. Ou plus précisément, les conséquences de ses actes.

Les joueurs du CH n'ont pas travaillé lors des derniers matchs. Ils jouaient comme s'ils étaient en vacances. Comme si on leur avait donné le mandat de viser la cave pour sélectionner Macklin Celebrini.

Martin St-Louis s'est senti abandonné par ses joueurs. Il va toujours au front pour eux, toujours en train de les protéger contre les journalistes. Toujours en train de trouver des points positifs pour ne pas les enfoncer ou les punir.

Et comment ils remercient leur entraîneur-chef? En ne se présentant pas. En ne mettant pas leurs bottes de travail. En ne suant pas pour leur coach.

Aujourd'hui, ils ont sué, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais ce n'était pas par choix. C'était par punition. La prochaine étape est de se donner physiquement pour leur coach, parce qu'ils ont envie de tout donner sur la glace. Non seulement pour Martin St-Louis, mais pour le logo qu'ils ont sur la poitrine.

Il est temps d'avoir le CH tatoué sur le coeur. Merci à St-Louis pour avoir enfin porté ses culottes et montré un peu d'autorité. Il était temps...

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