Martin St-Louis reçoit une leçon en direct: le message sans pitié de Pep Guardiola

Martin St-Louis reçoit une leçon en direct: le message sans pitié de Pep Guardiola

Par David Garel le 2024-12-15

La récente déclaration de Pep Guardiola, l’un des plus grands entraîneurs de l’histoire du sport, offre une leçon d’humilité et de leadership que Martin St-Louis ferait bien de méditer.

Guardiola, qui a remporté 33 trophées majeurs dans sa carrière, a ouvertement admis ses lacunes après une série de contre-performances de Manchester City, n’hésitant pas à se remettre en question devant les médias.

« Je suis l’entraîneur, je ne suis pas assez bon. C’est aussi simple que ça. » 

Pep Guardiola en avait les larmes aux yeux.

Pendant ce temps, St-Louis, à la tête d’une équipe du Canadien de Montréal en crise, refuse de reconnaître ses propres responsabilités, adoptant une posture arrogante qui agace non seulement les partisans, mais aussi les analystes et les médias.

On ne parle pas du meilleur coach de l'histoire du hockey comme Pep Guardiola. Pourquoi sa tête ne passe pas par le cadre de porte?

Après une défaite décevante contre Manchester United, Guardiola n’a pas cherché d’excuses, même s’il est sans doute l’un des entraîneurs les plus titrés et respectés de l’histoire.

Il a assumé pleinement la responsabilité des échecs de son équipe, envoyant un message fort à ses joueurs et à ses partisans.

« Je savais que cette saison serait difficile, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit si compliqué. »

Ce genre d’introspection et de transparence est une qualité essentielle chez un leader. Elle inspire la confiance et montre que l’entraîneur est prêt à évoluer pour le bien de son équipe.

À l’inverse, Martin St-Louis semble incapable de se remettre en question, préférant adopter une attitude défensive et méprisante face aux critiques.

Ses déclarations plus tôt resteront gravés dans l'histoire du Canadien de Montréal comme de l'arrogance pure et simple.

Ce refus d’assumer ses responsabilités...fait pitié...

« Pourquoi j’écouterais les critiques de gens que je n’irais pas voir pour des conseils? »

Alors que Guardiola montre qu’un leader, même au sommet, doit parfois admettre ses erreurs, St-Louis continue de blâmer les circonstances, ses joueurs ou même les partisans.

Son discours manque de cohérence et de profondeur, se limitant souvent à des banalités ou à des justifications qui n’apaisent personne.

Lors de sa conférence de presse après la défaite humiliante contre les Penguins, il a tenté de minimiser les problèmes.

Il donne l’impression qu’il cherche à détourner la responsabilité de lui-même.

Le message de Guardiola est simple : parfois, il faut se regarder dans le miroir. Si un entraîneur aussi accompli que Guardiola peut reconnaître ses erreurs, pourquoi Martin St-Louis, qui n’a encore rien prouvé à titre de coach dans la LNH, refuse-t-il de le faire?

Guardiola, même après avoir dominé le soccer mondial pendant des années, a l’humilité de reconnaître que les choses doivent changer.

Il montre ainsi l’exemple à ses joueurs, leur demandant implicitement de faire de même.

En revanche, St-Louis persiste dans une approche défensive et rigide, tout en continuant à défendre un système de jeu inefficace.

Son insistance sur une couverture homme à homme, pourtant mal adaptée à son groupe de joueurs, est un exemple flagrant de son incapacité à s’adapter.

« Il y a des équipes qui jouent comme ça, mais elles jouent mieux que nous. » 

Au-delà de ses choix tactiques, St-Louis est également critiqué pour son manque d’intensité et d’autorité.

Contrairement à Guardiola, qui a prouvé qu’il pouvait être dur et exigeant, St-Louis semble coincé dans une approche trop bienveillante, voire complaisante.

Pep Guardiola aussi était joueur professionnel avant d'être entraîneur. Il est devenu un bien meilleur coach qu'il était joueur.

Pour Martin St-Louis, c'est tout le contraire. Un grand joueur. Un coach médiocre.

Si St-Louis veut réussir dans la LNH, il doit abandonner son approche défensive et admettre que ses méthodes actuelles ne fonctionnent pas.

En prenant exemple sur Guardiola, il pourrait regagner la confiance de ses joueurs et des partisans, tout en montrant qu’il est capable de grandir en tant qu’entraîneur.

À Montréal, le temps presse. Les partisans et les médias ne toléreront pas longtemps un entraîneur qui semble plus préoccupé par la défense de son ego que par les performances de son équipe.

Le message de Guardiola est clair : l’humilité et l’introspection sont les clés du succès. Si St-Louis n’est pas capable de se regarder dans le miroir, il risque de ne plus avoir cette opportunité très longtemps.

La question demeure : St-Louis aura-t-il le courage de suivre l’exemple du plus grand coach de soccer de l’histoire?

Si Martin St-Louis persiste à se battre contre la critique, il semble également de plus en plus déconnecté de ses joueurs.

L’enthousiasme initial qu’il avait réussi à générer dans le vestiaire, notamment grâce à son approche basée sur la liberté et la créativité, semble s’effondrer.

Certains joueurs "chokent leur vie", notamment les jeunes comme Juraj Slafkovsky et Kirby Dach, qui représentent une catastrophe de développement.

La catastrophe de Marty...

Les déclarations publiques de St-Louis, où il pointe souvent des facteurs extérieurs ou minimise les problèmes, n’aident pas non plus à renforcer la confiance. Son commentaire sur le système défensif, par exemple :

« On est en retard, et quand on arrive là, c’est trop tard. »

Cet aveu est la preuve de son incapacité à corriger ces lacunes, laissant ses jeunes défenseurs exposés.

Pendant ce temps, à Manchester, Guardiola a montré qu’un entraîneur peut garder le respect de son équipe et de ses fans même dans l’adversité, en reconnaissant ses erreurs et en prenant la responsabilité totale de la situation.

Ce genre de message n’est pas seulement un mea culpa. C’est aussi un appel à ses joueurs pour qu’ils se remobilisent, en leur montrant que leur leader est prêt à se remettre en question pour avancer.

St-Louis, à l’inverse, semble se braquer, préférant adopter une posture défensive plutôt que d’adresser directement les problèmes.

À Montréal, les partisans ne demandent pas la perfection. Mais ils demandent un coach qui accepte la responsabilité des résultats et qui fait preuve d’une vision claire pour le futur.

St-Louis continue de défendre une stratégie qui, selon plusieurs analystes, est tout simplement inadaptée à son effectif.

La couverture homme à homme demande une discipline et une exécution parfaites, deux éléments qui font cruellement défaut au Canadien.

Les statistiques sont là pour le prouver : le CH est parmi les équipes les plus généreuses en termes de buts accordés et d’erreurs défensives flagrantes.

À chaque match, le même scénario se répète : des étincelles sporadiques suivies de périodes d’effondrement total, où l’équipe semble incapable de se remettre sur les rails.

Guardiola, lui, a toujours prôné l’adaptation. Lorsqu’un système ou une philosophie ne fonctionne pas, il n’hésite pas à changer, même si cela signifie revenir à des bases plus simples. 

Cette capacité à évoluer est ce qui distingue un bon coach d’un grand coach.

Si Martin St-Louis veut sauver son mandat à Montréal, il devra regarder le message de Guardiola droit dans les yeux. 

Se regarder dans le miroir, admettre ses erreurs et être humble devant ses joueurs et les fans, voilà la seule voie possible vers la rédemption.

À Montréal, où les attentes sont aussi élevées que la passion pour l’équipe, l’arrogance est un luxe que personne ne peut se permettre, encore moins un entraîneur sans expérience significative dans la LNH.

Les fans ne sont pas naïfs.

Ils voient une équipe sans identité, des joueurs mal encadrés, et un coach qui refuse de prendre la responsabilité de l'effondrement.

Si Guardiola, avec ses 33 trophées, peut dire « je ne suis pas assez bon », alors Martin St-Louis n’a aucune excuse.