Martin St-Louis refuse de répondre sur Marc-André Fleury: déception vive pour une journaliste

Martin St-Louis refuse de répondre sur Marc-André Fleury: déception vive pour une journaliste

Par Marc-André Dubois le 2025-01-30

Pauvre journaliste qui a été refroidie par la réponse cinglante de Martin St-Louis sur Marc-André Fleury

Le Centre Bell se prépare à vivre un moment chargé d’émotion. Marc-André Fleury, légende du hockey québécois, s’apprête à disputer son dernier match à Montréal.

Tous s’attendaient à ce que les hommages affluent, que les souvenirs émergent et que les acteurs du monde du hockey rendent un vibrant témoignage à l’un des plus grands gardiens de l’histoire.

Mais une journaliste a vite compris que Martin St-Louis n’était pas d’humeur à s’étendre sur le sujet.

Avec un brin d’enthousiasme et l’espoir de récolter une anecdote touchante, elle a demandé à St-Louis s’il avait un moment favori avec Fleury. 

La réponse du coach du Canadien a été un véritable coup de froid :

« Je ne le connais pas vraiment. »

Un silence a suivi. Ouch. Un tel aveu, lâché sans détour, avait de quoi surprendre.

Pour revoir le malaise en vidéo:

La journaliste, sans doute convaincue qu’elle amorçait un échange rempli de nostalgie, s’est retrouvée désarmée.

Pourtant, en français, St-Louis s’est montré nettement plus bavard, comme s’il réalisait qu’il devait tout de même dire quelque chose sur la soirée spéciale qui se dessinait.

« Je ne connais pas Marc-André Fleury personnellement, mais avec les réseaux sociaux, j’ai été exposé à ses blagues, a-t-il précisé.

On joue un jeu sérieux et ce que j’admire de lui, c’est qu’il ne se prend pas trop au sérieux et il amène de l’enthousiasme. »

Un effort, certes, mais qui sonnait plus comme un commentaire générique que comme un véritable hommage. On aurait pu s’attendre à mieux.

Après tout, Fleury est un monument du hockey québécois, un homme respecté bien au-delà de ses performances sur la glace.

Il aurait suffi que St-Louis se force un peu, qu’il exprime une réflexion plus personnelle, surtout pour une soirée aussi marquante.

Mais voilà, quand ça ne lui tente pas, ça ne lui tente pas pantoute.

La suite de l’échange l’a bien démontré. Un journaliste a tenté de relancer St-Louis sur l’importance d’avoir un joueur comme Fleury dans un vestiaire, un gars capable de détendre l’atmosphère.

Cette fois, le coach du CH a répondu avec un brin plus d’enthousiasme en évoquant André Roy, son ancien coéquipier à Tampa Bay.

« Qui, penses-tu ? » a-t-il demandé au journaliste, avant que celui-ci propose le nom de Roy.

« Je sais qu’il est sérieux quand c’est le temps de faire son travail et André Roy était comme ça aussi. Tu as besoin de ça dans une longue saison. Rire, c’est une très belle forme de relaxation. »

Il y avait donc quelque chose à tirer de St-Louis, mais seulement lorsqu’il s’agissait de parler d’un coéquipier qu’il connaissait personnellement. Fleury, malgré sa stature et son charisme, n’a pas semblé éveiller en lui de souvenirs ou d’émotions particulières.

Alors que tout le monde s’apprête à rendre hommage à Fleury, à souligner sa grandeur et sa longévité, Martin St-Louis a choisi la voie de la retenue.

Un contraste frappant avec les éloges qui pleuvent sur le gardien sorelois.

La journaliste, elle, a dû ravaler sa déception. Elle pensait avoir une belle réponse, une anecdote précieuse.

Au lieu de cela, elle a récolté une réplique brutale et expéditive.

Ce soir, les projecteurs sont braqués sur Fleury, et St-Louis, manifestement, n’a pas envie d’en faire partie.

Le coach du CH a le don de diviser.

Son échange sec avec cette journaliste anglophone, qui espérait un moment de sincérité sur Marc-André Fleury, a laissé un goût amer à plusieurs.

Un coup de massue. Une phrase qui aurait pu passer inaperçue… si elle avait été adressée à un journaliste francophone.

Mais c’est justement là où plusieurs membres de la communauté anglophone se sont insurgés. Pourquoi St-Louis, un entraîneur qui parle souvent d’émotions, de connexions humaines, se ferme-t-il complètement devant une question aussi simple et anodine ?

L’incompréhension s’est rapidement transformée en agacement. Sur les réseaux sociaux et dans certains cercles médiatiques, une question est revenue à plusieurs reprises : pourquoi Martin St-Louis répond aux journalistes francophones, mais pas aux journalistes anglophones ?

Après tout, quelques minutes plus tard, en français, St-Louis s’est montré bien plus loquace sur Fleury, expliquant qu’il avait été exposé à ses blagues via les réseaux sociaux et qu’il admirait sa capacité à amener de l’enthousiasme malgré la pression du sport professionnel.

Alors, pourquoi cette retenue en anglais ? Pourquoi ce contraste flagrant entre ses réponses ?

Les critiques sont nombreuses et certaines observations sont difficiles à ignorer. 

Si un journaliste francophone avait posé la même question, St-Louis se serait-il permis un aussi gros « Hé non, je le connais pas » ?

C’est là que plusieurs voient un double standard. Il sait très bien que si un journaliste québécois s’était fait répondre ça, le scandale aurait été immense. 

Les manchettes auraient explosé, les chroniques se seraient multipliées sur l’attitude méprisante et condescendante de l’entraîneur du Canadien.

On aurait évoqué un manque de respect, un manque de reconnaissance envers un géant du hockey québécois.

Mais en anglais ? Silence radio. Du moins, dans le sens où la controverse ne prend pas la même ampleur dans les médias francophones.

Il y a bien eu quelques réactions, des commentaires ici et là, mais la tempête aurait été bien plus forte si la question avait été posée par un journaliste de La Presse ou du Journal de Montréal.

Ce n’est pas la première fois que Martin St-Louis affiche cette attitude un brin méprisante. Dans la même séquence, il n’a pas hésité à ridiculiser le représentant aux communications du Canadien, qui tentait de structurer la période de questions.

La scène, captée en vidéo, montre St-Louis ironiser sur la fin de la conférence de presse alors que le porte-parole énumérait les derniers journalistes à poser leurs questions.

« Ok, fait qu’on ne termine pas dans le fond. » (à revoir dans l'extrait vidéo suivant)

Un ton moqueur, un brin baveux, du pur St-Louis. Loin de l’image du coach patient et accessible, il a plutôt laissé transparaître son côté sarcastique et visiblement agacé par la longueur de la séance.

Cette attitude, certains l’adorent. Son franc-parler, son détachement face au cirque médiatique, son style authentique et sans filtre plaisent à bien des amateurs.

Mais d’autres y voient une forme de mépris mal dissimulé, une posture qui frôle parfois l’arrogance.

Aujourd'hui, ça ne lui tentait pas. Et quand ça ne lui tente pas, ça ne lui tente pas pantoute.