Martin St-Louis s'en prend aux médias en conférence de presse après la victoire de son équipe.
Le coach n'a pas aimé que les médias utilisent ses propos comme quoi Nick Suzuki devait mieux jouer. Marty a senti que les journalistes avaient utilisé ses propos comme une attaque envers son capitaine et il n'a pas du tout apprécié.
"Vous posez des questions difficiles et j'ai été honnête. J'avais eu une discussion avec Nick (Suzuki) avant de vous parler. Il était le premier à admettre qu'il devait mieux jouer. Jamais je ne vais utiliser les médias pour motiver ou créer une étincelle chez l'un de mes joueurs. Jamais ne je vais utiliser les médias pour blâmer l'un de mes joueurs".
St-Louis a ensuite accusé les médias d'être trop négatifs parce qu'il se concentrent uniquement sur le négatif. (ça fait beaucoup de négatif dans la même phrase).
"Toute la semaine, vous avez parlé de choses négatives. Je comprends que vous ayez une "job" à faire, mais atteindre la perfection, ce n'est pas possible. Nous n'avons pas beaucoup de temps de pratique, on essaie de régler des choses, mais quand on régle une chose, peut-être qu'une chose qui allait bien va commencer à moins bien aller. Tout est une question de balance. C'est ça la ligue. J'aime mon équipe. Et des fois, je trouve que ce que vous véhiculez est trop négatif".
Tous les journalistes regardaient par terre, comme s'ils avaient peur de St-Louis. Le coach possède un ascendant psychologique sur les médias à un tel point qu'il semble les dominer psychologiquement. Comme un gourrou face à ses disciples.
Oui, les médias de Montréal sont soumis au coach du Canadien de Montréal. Dans le temps de Dominique Ducharme, c'était le contraire, alors que le pauvre "Dom Dom" était dominé par les journalistes,
St-Louis est vraiment le "BIG DADDY" des pauvres journalistes du Québec. C'en devient pratiquement une farce.
Ce soir, on aurait dit que les médias étaient en pénitence. Et professeur St-Louis leur faisait une autre leçon de vie.
Ouch...