Martin St-Louis ne semble pas vouloir d’Andrei Markov dans son équipe d’entraîneurs.
Pourtant, lors d'une entrevue récente avec Sergui Demidov, Markov a exprimé son désir de devenir entraîneur à temps plein pour une équipe.
Après avoir passé toute sa carrière dans la LNH avec le Canadien de Montréal, il est facile d’imaginer un lien naturel entre Markov et le CH.
Cependant, une question se pose : pourquoi Markov n’a-t-il toujours pas obtenu de contrat avec le Tricolore?
Un défenseur aussi expérimenté qu’Andrei Markov pourrait offrir des services inestimables au Canadien.
Avec ses années d'expérience à diriger l'avantage numérique et le désavantage numérique, il possède sans doute une expertise rare dans ces domaines.
Cependant, pour devenir entraîneur dans la LNH, il ne suffit pas d'avoir des compétences techniques; il faut également exceller en communication.
Et c'est précisément là où Markov pourrait avoir des difficultés.
Durant sa carrière, Markov était réputé pour être plutôt *« bête comme ses pieds »* lorsqu'il s'agissait de parler aux journalistes et aux partisans.
Il n’était pas le joueur le plus accessible ou le plus charismatique devant les caméras, ce qui pourrait expliquer pourquoi le CH hésite à lui offrir un poste d’entraîneur.
Cela dit, il est important de rappeler que Martin St-Louis, lui non plus, n'était pas toujours très à l'aise avec les médias.
Malgré cela, il a réussi à devenir entraîneur-chef du Canadien de Montréal, prouvant que des compétences en communication peuvent être développées au fil du temps.
Cela soulève une question pertinente : Martin St-Louis ne devrait-il pas reconsidérer sa position avant de rejeter complètement la candidature d’Andrei Markov?
Après tout, Markov a passé des années à maîtriser des aspects critiques du jeu que peu d’entraîneurs actuels possèdent.
Même si ses compétences de communication ne sont pas ses plus grandes forces, il pourrait apporter une expertise technique précieuse à l'équipe, notamment sur l'avantage numérique, un domaine où le Canadien pourrait encore progresser.
De plus, Markov a clairement exprimé son intérêt à s'impliquer davantage dans un rôle d'entraîneur.
Sa motivation à travailler à temps plein est réelle, bien que tempérée par ses obligations familiales.
Père de cinq enfants, dont le plus jeune a seulement cinq ans, Markov doit jongler entre ses responsabilités familiales et ses ambitions professionnelles.
Cependant, si sa passion pour le hockey est aussi forte qu'elle l’a toujours été, il trouvera sûrement un moyen de concilier les deux.
Il ne faut pas oublier que la transition d'un joueur à un entraîneur est un processus qui prend du temps.
Martin St-Louis lui-même a traversé cette phase d'adaptation, passant du statut de joueur à celui d'entraîneur, avec tous les défis que cela implique.
Peut-être que Markov pourrait d'abord bénéficier d'un rôle de soutien ou de mentorat avant de prendre les rênes d'une équipe.
Une telle approche permettrait non seulement de tirer parti de son expertise, mais aussi de lui donner le temps nécessaire pour améliorer ses compétences de communication.
En fin de compte, avant de tourner la page sur Andrei Markov, il serait sage de considérer tout ce qu'il pourrait apporter au Canadien.
Bien qu’il ne devienne peut-être jamais l’entraîneur le plus charismatique devant les caméras, ce qu'il pourrait offrir sur la glace pourrait compenser ce manque.
Martin St-Louis devrait peut-être se rappeler de son propre parcours et se demander si Andrei Markov ne mérite pas lui aussi une chance de prouver qu'il peut réussir comme entraîneur.