Kent Hughes se frotte les mains en voyant Sam Reinhart accepter un rabais maison pour rester avec les Panthers de la Floride, signant un contrat de 8 ans à 8,625 millions de dollars par année.
Un tel rabais est remarquable pour un joueur qui aurait pu toucher 10 millions par année sur le marché des agents libres. Les avantages fiscaux en Floride ont clairement joué un rôle.
Juraj Slafkovsky peut-il vraiment demander 8 millions par année? Slafkovsky a exprimé son désir d'être le joueur le mieux payé des Canadiens de Montréal.
Reinhart, qui a presque marqué 60 buts la saison dernière à 28 ans, est l'un des meilleurs attaquants défensifs, a marqué le but victorieux de la Coupe Stanley et a eu de bonnes séries éliminatoires.
Pourtant, il touche une valeur annuelle moyenne inférieure à celle de Jake Guentzel, qui a 29 ans, a marqué 27 buts de moins la saison dernière et signe dans le même État.
Certains disent que Reinhart a pris un petit rabais. Un petit rabais? Sa pire saison des trois dernières lui a rapporté 31 buts. Il a marqué au moins 22 buts lors de huit des neuf saisons de la LNH. Il en a marqué 57 cette saison avec 94 points, et 88 des 194 votants l'ont mis sur leur bulletin Selke.
Il y a 44 joueurs avec des salairesplus élevés, et c'est le premier été où le plafond a augmenté de plus d'un million depuis 2021.
Cela va-t-il donner envie à Slafkovsky d'accepter un rabais.
Car cette ambition de Slafkovsky de devenir le joueur le mieux payé du CH pose un défi de taille pour la direction de l'équipe, en particulier pour le directeur général Kent Hughes, connu pour sa rigueur et sa prudence financière.
Slafkovsky est éligible pour signer une prolongation de contrat cet été. Avec l'augmentation prévue du plafond salarial de la LNH, passant à 88 millions de dollars pour la saison 2024-2025 et potentiellement à 92 millions de dollars pour 2025-2026, Slafkovsky vise un salaire à la hauteur de ses aspirations financières et de son potentiel sportif.
Il cherche à surpasser la valeur annuelle moyenne de 7,875 millions de dollars du contrat de Nick Suzuki, le plaçant ainsi au sommet de la hiérarchie salariale des Canadiens.
De l'autre côté, Hughes, qui a déjà géré les prolongations de contrats de joueurs clés comme Cole Caufield et Suzuki, est réputé pour sa stratégie prudente en matière de gestion des salaires.
Lors des précédentes négociations, Hughes a équilibré les intérêts des joueurs tout en maintenant une structure salariale cohérente et durable pour ne pas mettre l'équipe dans le pétrin.
Par exemple, il a permis à Caufield d'arriver à la fin de son contrat d'entrée avant de lui offrir une extension lucrative, illustrant sa méthode calculée, mais sans dépasser le salaire de Suzuki.
Le cas de Slafkovsky est rendu plus complexe par la dynamique actuelle du marché et le fait que le plafond salarial augmente.
Oui, le talent lui sort par les oreilles, mais son expérience dans la LNH reste limitée à une cinquantaine de matchs productifs.
Comparativement, Suzuki et Caufield avaient des échantillons plus importants de performances avant de signer leurs contrats respectifs.
Hughes pourrait utiliser cet argument pour tempérer les attentes salariales de Slafkovsky, lui faisant comprendre l'importance de prouver sa valeur sur une période plus longue avant de justifier un salaire supérieur. Le défi pour Hughes sera de naviguer entre les aspirations de Slafkovsky et la réalité financière de l'équipe.
Le rabais maison que vient d'accepter Sam Reinhart pourrait aussi être un bon argument pour Kent Hughes. Parfois, il faut savoir aider son DG en sacrifiant de l'argent.
Avec l'augmentation du plafond salarial, la situation devient encore plus complexe, car elle pourrait justifier une hausse des salaires tout en menaçant l'équilibre budgétaire soigneusement maintenu par Hughes.
Les négociations s'annoncent dures. Slafkovsky est déterminé à être le joueur le mieux payé du CH, mais il devra peut-être ajuster ses attentes face à la mentalité "hard" et "old school" de Hughes.
Si Reinhart est payé 8,625 M$...Slafkovsky peut-il vraiment être payé 8 M$ par année?