Les partisans des Maple Leafs de Toronto avaient pris un malin plaisir à se moquer des débuts modestes d'Ivan Demidov.
Mais voilà que leur ton a soudainement changé. Après un match époustouflant de deux buts et deux passes, le jeune prodige russe repêché par les Canadiens de Montréal a fait taire ses détracteurs en accumulant six points en six rencontres avec le SKA de Saint-Pétersbourg.
Admirez ce tir des ligues majeures.
It's a three-point night for Ivan Demidov (1G, 2A)! pic.twitter.com/jAZnSWqAFq
— KHL (@khl_eng) September 19, 2024
Ce début de saison impressionnant laisse les fans des Leafs complètement bouches bées. Pendant que Toronto rêve encore de gloire avec Max Pacioretty, un vétéran de 35 ans fini à la corde, Montréal peut se réjouir d'avoir un futur joueur étoile.
Empty-netter to finish Ivan Demidov's FOUR-point night.
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Max Pacioretty, après avoir signé un essai professionnel avec les Maple Leafs, tente désespérément de prouver qu'il peut encore tenir le rythme de la LNH après deux saisons gâchées par des blessures.
Bien que les partisans des Leafs soient curieux de voir s'il peut contribuer à leur équipe, la réalité est bien cruelle : Pacioretty, autrefois un attaquant redoutable, n’est plus que l’ombre de lui-même.
Malgré son optimisme lors de l’ouverture du camp, où il a affirmé avoir travaillé dur tout l'été pour retrouver sa forme, il est clair que son âge et ses blessures le rattrapent.
D'un côté, les Maple Leafs placent leurs espoirs dans un vétéran sur le déclin, tandis que les Canadiens misent sur un jeune talentueux qui ne cesse de monter en puissance.
Cette opposition symbolise bien la différence actuelle entre les deux équipes. Toronto, avec un alignement de plus en plus vieillissant, tente de grappiller quelques miettes de succès, alors que Montréal bâtit son avenir autour de jeunes comme Demidov, qui fait déjà tourner les têtes.
Il semble que la Ville Reine n’ait pas beaucoup changé depuis 1967, année de leur dernière conquête de la Coupe Stanley.
Tandis que les partisans des Leafs s’accrochent à de vieux souvenirs et à des vétérans dont les meilleurs jours sont derrière eux, les fans du CH peuvent se réjouir de voir des jeunes étoiles émerger, prêtes à écrire un nouveau chapitre glorieux.
Si Pacioretty espère porter chance avec son numéro 67, il faudra plus qu’un symbole pour redresser une équipe qui semble toujours courir après une gloire passée.
Une équipe qui n'a pas remporté la Coupe Stanley...depuis 1967...
«J'ai entendu les deux côtés de la part des partisans. Ce sera soit un porte-bonheur, soit un porte-malheur. Mais j'espère apporter un peu de chance à l'équipe avec ce numéro.»
Désolé Max, mais tu a toujours apporté la poisse. Ça sera la même chose dans la ville des perdants.