Depuis le début de la saison, Maxim Lapierre se positionne comme le défenseur inébranlable d'Alex Burrows, en dépit des nombreux échecs de l'avantage numérique de l'équipe.
Cependant, il est de plus en plus difficile de prendre au sérieux les arguments de Lapierre, car il semble faire preuve d'une crédibilité douteuse dans sa défense de son ami et ancien coéquipier avec les Canucks de Vancouver. Voici ce qu'il a affirmé sur les ondes du 98,5 FM.
«Dans le fond, ce sont les joueurs qui sont responsables de la situation. Blessés, pas blessés... Avantage numérique ou pas avantage numérique... La responsabilité revient aux joueurs de performer. En avantage numérique, tu as beau arriver avec n'importe quel schéma, n'importe quelle tactique, n'importe quoi... C'est aux joueurs d'exécuter.»
L'un des aspects les plus déconcertants de la situation est l'absence totale de critiques de Lapierre envers Burrows concernant les déboires récurrents de l'avantage numérique de l'équipe. Alors que d'autres anciens joueurs et analystes pointent du doigt les lacunes évidentes dans la stratégie de Burrows, Lapierre semble faire preuve d'une loyauté aveugle, mettant en doute sa capacité à évaluer objectivement la performance de son ami sur la glace.
«Je suis capable de diférencier une équipe qui se cherche dans son système par rapport à une équipe qui n'exécute pas le plan de match."
«Et en ce moment, c'est ce que je vois du côté de l'avantage numérique du Canadien. Je vois des passes qui ne sont pas bien reçues. Je vois des lancers qui ne sont pas décochés au bon moment. Je vois des joueurs qui ne vont pas devant le filet. Je ne vois pas de super vedettes.»
La crédibilité de Lapierre est remise en question lorsque l'on considère qu'il n'a pas émis la moindre critique constructive envers Burrows, même lorsque les statistiques de l'avantage numérique de l'équipe sont alarmantes. On commence à se demander si Lapierre agit par amitié ou s'il est simplement incapable de voir les lacunes évidentes dans la stratégie de Burrows.
Lapierre devrait faire preuve de plus de professionnalisme dans sa communication et dans sa manière d'aborder les défis de l'avantage numérique. La crédibilité d'un analyste repose en partie sur sa capacité à évaluer objectivement la performance de ses anciens coéquipiers, même lorsqu'il s'agit d'amis proches.
Il est peut-être temps pour Lapierre d'oublier son amitié aec Burrows et adopter une approche plus équilibrée dans ses commentaires publics.
Burrows mérite d'être critiqué. Ne pas le faire par amitié...n'est pas crédible..