Michael Hage est devenu un véritable problème dans la NCAA

Michael Hage est devenu un véritable problème dans la NCAA

Par André Soueidan le 2025-10-10

La NCAA commence à manquer de réponses.

Michael Hage est partout, tout le temps, et personne ne trouve la solution.

Il marque, il provoque, il contrôle. Et pendant que les autres cherchent à comprendre, lui écrit déjà son propre scénario.

Depuis le coup d’envoi de la saison universitaire, le jeune centre de Michigan joue comme s’il avait une longueur d’avance sur tout le monde.

Dans chacune de ses présences, il dégage une impression d’autorité tranquille : celle d’un joueur qui sait exactement ce qu’il veut faire, et comment le faire.

Sa vision du jeu, sa vitesse d’exécution et sa puissance physique transforment chaque présence en menace.

Et vendredi soir, face à Providence, Hage a encore frappé.

Pas une fois. Deux fois.

Deux buts qui racontent deux histoires différentes d’un même joueur en feu.

Sur le premier, il complète une séquence de transition éclatante.

Une accélération, une feinte, et le gardien se retrouve impuissant devant un joueur qui semble jouer à un autre niveau.

C’était un homme contre des enfants.

Un but qui résume tout : confiance, puissance, et contrôle total de la situation.

Et sur le deuxième, c’est un bijou à la Patrik Laine.

Installé dans son bureau à droite du gardien en avantage numérique, Hage reçoit une passe millimétrée et envoie un tir sur réception chirurgical.

Aucune hésitation. Aucun ajustement.

Une synchronisation parfaite, un geste pur, une exécution sans faille.

C’est ce qu’on appelle un but de tireur d’élite.

Résultat : Michigan s’impose 5 à 1, et Hage termine la soirée avec deux buts et une autre démonstration de domination offensive.

Ce doublé porte sa récolte à 4 buts et 5 passes en seulement trois matchs.

Un départ tout simplement indécent pour un joueur qui semble désormais appartenir à une autre catégorie.

Chaque fois qu’il saute sur la glace, on sent que quelque chose peut exploser. Il ne joue plus pour apprendre : il joue pour dominer.

Au Michigan, on parle déjà d’un leader silencieux. D’un joueur qui n’a pas besoin de crier pour être entendu.

Ses coéquipiers le suivent parce qu’il montre l’exemple : travail, constance, et une rage de vaincre qui saute aux yeux.

Hage représente exactement le type de centre moderne que l’organisation cherche depuis des années : fort sur ses patins, explosif, intelligent, et capable de faire la différence sans l’aide de personne.

Et pendant que la NCAA découvre à quel point il est difficile à contenir, la LNH, elle, commence à le surveiller d’un autre œil.

On dirait que tout ce que Michael Hage touche se transforme en occasion de but. Il ne triche pas, il ne surjoue pas : il impose son tempo, et c’est ce qui rend sa domination si dérangeante.

Dans chaque regard qu’il croise, il y a un mélange de respect et de peur. Parce qu’on sent qu’il n’est qu’au début de quelque chose de grand.

Ce qu’il fait présentement à Michigan, ce n’est pas un feu de paille : c’est une prise de pouvoir méthodique, froide, presque clinique.

Le genre d’évolution qu’on ne peut pas ignorer.

À Montréal, les dirigeants du Canadien suivent tout ça avec un sourire qu’ils n’essaient même plus de cacher.

Ce qu’ils voient, c’est un joueur qui ne demande plus la permission d’exister.

Il s’impose. Il dérange.

Il devient le genre de joueur autour duquel on bâtit une équipe.

Et dire que le feu vient à peine de s’allumer.

À 19 ans, Hage dégage une confiance rare. On ne parle pas de chance ou d’éclairs isolés. Il répète, il impose, il domine.

Les entraîneurs adverses ajustent déjà leurs plans pour le contrer, sans succès.

Chaque présence sur la glace est un avertissement : s’il a de l’espace, il va créer quelque chose.

« Il joue avec un calme et une intensité qu’on ne voit pas souvent à cet âge », glissait un recruteur anonyme de la division Big Ten cette semaine.

Et ce calme, il l’a forgé dans la douleur : on oublie trop souvent que Hage a dû surmonter un drame personnel avant même d’arriver à Michigan.

Aujourd’hui, il joue comme quelqu’un qui n’a plus rien à prouver, mais tout à accomplir.

Au-delà des chiffres, il y a la manière.

Sa lecture du jeu, sa posture en zone neutre, son explosivité dans le premier pas.

C’est ce qui fait la différence entre un bon joueur universitaire et un futur joueur de première ligne dans la LNH.

Et tout indique que le Canadien de Montréal possède ce diamant-là dans ses poches.

Kent Hughes et Jeff Gorton peuvent respirer : le plan au centre prend forme.

Michael Hage ne se contente pas d’impressionner ... il rassure.

Parce que ce qu’il fait à Michigan, c’est exactement ce que Montréal cherche depuis des années : un centre complet, rapide, créatif et responsable.

Le mot qui revient dans les discussions autour de lui ?

Contrôle.

Contrôle de la rondelle, contrôle du rythme, contrôle de son émotion.

Un joueur en mission.

Et s’il garde ce rythme, il ne sera plus longtemps un « problème dans la NCAA ».

Ce sera la NCAA qui deviendra trop petite pour lui.

On dirait que tout ce que Michael Hage touche se transforme en occasion de but.

Il ne triche pas, il ne surjoue pas : il impose son tempo, et c’est ce qui rend sa domination si dérangeante. Dans chaque regard qu’il croise, il y a un mélange de respect et de peur.

Parce qu’on sent qu’il n’est qu’au début de quelque chose de grand.

Ce qu’il fait présentement à Michigan, ce n’est pas un feu de paille. C’est une prise de pouvoir méthodique, froide, presque clinique.

Le genre d’évolution qu’on ne peut pas ignorer.

À Montréal, les dirigeants du Canadien suivent tout ça avec un sourire qu’ils n’essaient même plus de cacher.

Ce qu’ils voient, c’est un joueur qui ne demande plus la permission d’exister. Il s’impose. Il dérange. Il devient le genre de joueur autour duquel on bâtit une équipe.

Et si la NCAA ne sait déjà plus quoi faire pour l’arrêter… imaginez la LNH.

WOW...