Michel Bergeron ne veut pas lâcher Nick Suzuki et sa fiancée, au point de se retrouver plongé dans un élan d'indignation et de rires moqueurs envers le couple.
La cible de sa fureur continue encore et encore d'être le capitaine du CH. Et pas seulement lui. Il vise Nick Suzuki, le capitaine adulé du Canadien de Montréal, mais aussi sa fiancée, Caitlin Fitzgerald.
Le déclencheur de cette tempête médiatique ? Encore et toujours le même sujet. La décision de Suzuki de décliner l'invitation au championnat du monde de hockey au profit d'une escapade en République dominicaine, dans l'un des hôtels les plus luxueux au monde, à un coût exorbitant de 4000 dollars la nuit.
Un choix qui a fait grincer des dents Bergeron, connu pour sa franchise sans filtre.
Aux côtés de Jean-Charles Lajoie, Bergeron a laissé éclater son mécontentement une fois de plus, raillant Suzuki de paresseux et insinuant que son absence au championnat du monde était le reflet d'un manque de respect envers son équipe et son pays.
Ça fait maintenant deux semaines que le Tigre s'acharne sur Nick Suzuki jour après jour. À un moment donné, il devrait lacher le morceau.
Pourtant, derrière chaque critique cinglante se cache souvent une facette plus profonde de la réalité. Caitlin Fitzgerald, la fiancée de Suzuki, sans le savoir, est devenue l'instigatrice involontaire de cette controverse en révélant publiquement les détails de leur retraite tropicale.
L'annonce de leur séjour au prestigieux Amanera Resort a été perçue comme un affront par Bergeron, qui a vu dans ce choix de luxe une arrogance déplacée.
Loin de simplement s'évader des insultes de Bergeron, Suzuki et Fitzgerald semblaient narguer leur détracteur avec leur goût du luxe prononcé.
Pourtant, dans ce duel verbal, c'est l'insouciance et la liberté qui ont triomphé. Alors que Bergeron rugissait dans sa frustration, Caitlin Fitzgerald souriait, insouciante des conséquences de ses paroles. Surtout que Nick Suzuki venait de la demander en mariage,
La confrontation entre Bergeron et Suzuki illustre les tensions entre les attentes du public et les désirs personnels des athlètes professionnels, surtout à Montréal, où chaque mot est pesé et chaque geste scruté à la loupe,
Si pour certains, l'engagement infini envers son équipe prime sur tout, pour d'autres, la vie en dehors du sport représente un équilibre nécessaire. Surtout pour passer la bague au doigt de sa douce.
Alors que les médias continuent de tourner en boucle sur cette affaire, Bergeron pourrait bien se retrouver face à un miroir reflétant à quel point il est ridicule.
Peut-être est-il temps pour lui aussi de prendre des vacances au lieu de s'acharner sur un homme et un joueur qui n'a absolument rien à se reprocher depuis qu'il est arrivé dans la LNH.
À force de s'en prendre au capitaine du CH, il perd de plus en plus de plumes...