- Michel Therrien n'était pas seulement un DICTATEUR avec les joueurs..
- Il l'était aussi avec les journalistes...
- Parlez-en à Marc-André Perreault..
«On est à Los Angeles après un entraînement. Pendant la pratique, je remarque que Galchenyuk est utilisé à la pointe en avantage numérique. Lors du point de presse, je lui demande ce qu’il pense qu’Alex peut lui apporter en tant qu’arrière sur le jeu de puissance."
«Il me répond alors très sèchement: “Galchenyuk est un attaquant”.
«Dans ma tête, le hamster tourne et je me dis que je ne peux pas me laisser intimider comme ça. Je lui repose donc ma question d’une autre façon. Mais il me répète encore plus sèchement : “Je t’ai dit que Galchenyuk était un attaquant”.
«Le point de presse se termine et Michel vient me voir directement. Devant tout le monde il me lance : “as-tu fini avec tes *!&$?/$*! de questions?”.
«Moi, dans la vie, tu peux me dire que je suis une vidange quand on est à l’écart, mais ne m’humilies pas en public! J’ai explosé et je lui ai balancé plusieurs choses qui ne se répètent pas à la télévision. Heureusement, le lendemain on s’est recroisés et on a enterré la hache de guerre. Mais je lui ai dit : “La prochaine fois que tu me refais ça, je t’arrache la tête!”
«J’ai revu Michel il y a deux ans et il m’a dit : “Maudit que je t’ai respecté après cette querelle-là! J’ai compris qu’on ne pouvait pas te niaiser.”