- Michel Therrien règle ses comptes...
« Je sais très bien quelle vision les gens ont de moi. Mais ma personnalité n’a pas changé. Je suis un gars qui aime avoir beaucoup de plaisir, mais je déteste perdre. Je suis un compétiteur et je veux que les choses aillent bien. Je crois que c’est ce qui m’a permis de demeurer aussi longtemps dans le monde du hockey. »
- Alain Vigneault supporte ses dires..
« Il amène sa bonne humeur et son entrain. Au niveau personnel, il est à la bonne place. Il est plus calme. Quand tu es entraîneur-chef, tu dois être plus strict. Le rôle d’adjoint permet à Michel de faire quelque chose qui est, selon ce que je connais de lui, dans sa nature. Michel, c’est un bon gars. »
- Mais le Journal de Montréal....lui réplique..
À la lumière de ces propos, c’est à se demander si Therrien n’a pas voulu se créer une carapace en portant le masque d’un homme dur, sévère et fermé durant son séjour à Montréal. Ses réponses parfois courtes et sèches, lancées sur un ton peu cordial, ont créé certaines tensions en cours de route avec les membres de la presse.
« J’ai toujours aimé arriver à l’aréna et avoir du plaisir avec mon monde. Cependant, quand tu coaches à Montréal, il faut que tu t’adresses aux partisans. Quand tu perds, ils sont déçus. Moi, je l’étais encore plus. C’est sûr que ça devient irritant de travailler avec certains médias. Au fil des ans, il arrive que certains conflits de personnalités se développent. J’essayais de passer par-dessus le plus vite possible. Là où j’avais plus de difficulté, c’est quand ça devenait personnel. Ça, je ne l’acceptais pas. »
« Le marché montréalais en est un difficile. C’est important que ce soit des Québécois qui dirigent cette équipe-là parce qu’en tant que Québécois, on sent très bien l’ambiance. On sait ce que la ville ressent et ce que les médias écrivent. Quand tu es ailleurs, tu portes moins attention à tout ça. D’ailleurs, je n’ai aucune idée de ce qui se dit ici. »